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Culture de mort - Page 21

  • Au Texas

    Le juge Pitman n’avait reculé que pour mieux sauter… Après avoir rejeté la requête « des Etats-Unis d’Amérique » contre la loi du Texas restreignant l’avortement, il a entendu les parties, à savoir l’avocat du gouvernement fédéral et l’avocat du Texas, pendant trois heures, puis il a rédigé un jugement de… 113 pages, qualifiant la loi texane de « procédé agressif et sans précédent » (scheme : procédé malhonnête, machination) conçu pour « priver » les Texanes d'un « droit constitutionnel important et bien établi ».

    Il a ajouté que « cette Cour ne cautionnera pas un jour de plus cette privation offensive d'un droit aussi important ».

    Autrement dit il bloque la loi (dont on estime qu’elle a sauvé plus de 5.000 bébés depuis son entrée en vigueur le 1er septembre), qui ne peut plus être appliquée, en attendant le prochain épisode, attendu pour, dit-on, la fin de cette semaine.

    *

    Le Parlement européen vient d’adopter, par 381 voix pour, 253 contre et 36 abstentions, une résolution (en 29 points) spécifiquement contre la loi du Texas (de quoi je me mêle…) par laquelle il « invite les États membres à offrir un refuge sûr à tous les professionnels de la santé qui pourraient être exposés au risque de harcèlement juridique ou à d’autres formes de harcèlement du fait de leur travail légitime », autrement dit à accorder l’asile aux avorteurs texans… La culture de mort les rend raides dingues.

  • Hypocrites

    La police néerlandaise a arrêté un homme « suspecté en particulier de participation à une organisation criminelle dont l'objet est de commettre et/ou de planifier le délit d'assistance au suicide ». Il s’agit du président de l’association « Coopérative dernière volonté ». Sic. Qui opère depuis 2013.

    Les Pays-Bas ont été le premier pays à légaliser l’euthanasie, donc le « suicide assisté ».

    Mais c’est un délit quand ce n’est pas sur prescription médicale… (Par deux médecins qui ont prêté le serment d’Hippocrate, si tant est que ça existe chez ces sauvages.)

  • Un évêque

    Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas, a envoyé à la Cour suprême des Etats-Unis un mémoire d’ami de la Cour en soutien de la loi du Mississippi sur l’avortement. (Rappelons que cette affaire a pris une tournure particulière depuis que dans son mémoire le procureur du Mississippi a demandé explicitement l’abrogation de l’arrêt Roe contre Wade - c’est une première - et que trois sénateurs s’y sont joints).

    Mgr Strickland (qui par ailleurs refuse le « vaccin » contre le covid), « souligne vraiment l'importance de cette affaire du Mississippi et souligne que depuis ses débuts dans ce pays … l'avortement a été un outil des eugénistes et … un outil de racisme ».

  • La fièvre de la culture de mort

    Aux Etats-Unis, les députés ont adopté hier une loi qui va plus loin que l’arrêt Roe contre Wade : elle permet l’avortement jusqu’à la naissance, elle interdit aux Etats de subordonner l’avortement à des exigences en matière d’échographie, de périodes d’attente, de consentement éclairé, de privilège d’admission des avorteurs dans des hôpitaux, et elle interdit d’interdire l’avortement par démembrement.

    Cette loi est intitulée « Loi de protection de la santé des femmes ». Sic.

    En fait elle revient périodiquement devant la chambre des représentants. Cette fois c’est, de la volonté de la « catholique » Nancy Pelosi, en réponse à la loi du Texas. Et pour faire plaisir au « catholique » Bidon qui souhaite inscrire dans la loi fédérale l’arrêt Roe contre Wade.

    Si cette loi était adoptée elle interdirait toute loi restreignant les avortements dans tous les Etats.

    Elle a été votée par 218 députés contre 211.

    Elle n’a, comme d’habitude, ou pour le moment en tout cas, aucune chance de passer au Sénat. Mais cela montre l’acharnement des partisans de la culture de mort, et de leur extrémisme.

  • Au Salvador

    Au Salvador, le vice-président Felix Ulloa a soumis au président une proposition de réforme de la Constitution. Cette réforme déléguait à l’Assemblée le pouvoir de légiférer sur l’avortement, le mariage entre personnes de même sexe et l’euthanasie. Le président Nayib Bukele a déclaré : « J’ai décidé, pour dissiper tout doute, de ne proposer aucune sorte de réforme à tout élément lié au droit à la vie (dès le moment de la conception), au mariage (en ne gardant que le dessein originel, un homme et une femme) ou à l’euthanasie ».

    Pour le mariage, le vice-président proposait de remplacer « un homme et une femme » par « conjoints », et de garantir de « nouveaux droits », dont le « droit à une mort digne ».

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    Nayib Bukele défraie la chronique ces jours-ci parce que sur son compte Tweeter il vient de se définir comme « le dictateur du Salvador ». C’est pour se moquer de l’opposition, qui tire à boulets rouges sur sa politique alors qu’aucun président du Salvador n’a eu une popularité comme la sienne. Nayib Bukele a cassé le bipartisme (la gauche du FMLN contre la droite de l’ARENA) avec un parti qu’il a créé de toutes pièces après avoir été élu président à 37 ans sans l’appui des deux partis historiques, et qui a remporté une écrasante majorité. Le personnage est assez étrange. Il est le fils d’un homme d’affaires chrétien d’origine palestinienne devenu l’un des imams les plus en vue du Salvador, il se dit musulman mais croyant en Jésus-Christ… Il a fait du bitcoin une monnaie officielle du pays au côté du dollar américain.

  • Raté !

    Jo Bidon avait réagi à la loi du Texas sur l’avortement en promettant qu’il allait la faire annuler en deux temps trois mouvements. De fait, il saisissait aussitôt un juge fédéral, prenant soin de choisir celui du district ouest du Texas, Robert Pitman, nommé par Obama et ouvertement inverti.

    Mais ça a raté. Pitman n’est pas un pittbull, et il a renvoyé le Bidon dans ses cordes, en bredouillant quelque chose qui ressemblait à ce qu’a dit la Cour suprême (ce qui est logique), à savoir que l'affaire « présente des questions de droit complexes et importantes qui méritent une pleine opportunité pour les parties de présenter leurs positions à la Cour » (texte intégral de l’argumentation), et qu’en conséquence la demande "des Etats-Unis d'Amérique" est rejetée.

    Ce qui est sûr est qu'on ne pourra pas dire que le juge Pitman gaspille de l'encre ou du papier (ça frise l'outrage à Président...):

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  • Dans l’Etat de granit

    Le conseil exécutif du New-Hampshire (Etats-Unis) a annulé mercredi les contrats qui permettaient de financer trois organismes avorteurs : le Planning familial et deux avortoirs appelés Centre de santé amoureuse (sic) et Centre de santé égalitaire…

    Le gouverneur républicain Chris Sununu a critiqué cette décision en utilisant les arguments des militants de la culture de mort : « J’ai soutenu ces contrats parce qu’ils protègent la santé des femmes et c’est ce qu’il faut faire ».

    Pourtant, quand il était membre du conseil exécutif, Chris Sununu avait soutenu la suppression de subventions au Planning familial. C’était en 2015, après les révélations sur les trafics de tissus et d’organes de fœtus.

    (Le New Hampshire est familièrement appelé l’Etat de granit à cause du nombre des carrières de cette roche. A noter aussi que le conseil exécutif de cinq membres est familièrement appelé le « conseil des gouverneurs », en raison de son pouvoir, plus important que dans la majorité des Etats.)

  • Bidon attaque le Texas…

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    Jo Bidon avait promis « une réponse immédiate » de son gouvernement et avait sommé celui-ci de trouver « des mesures pour assurer que les femmes du Texas aient accès à l'avortement en toute sécurité et légalité ».

    Le ministre de la Justice (dont le titre exact est procureur général), Merrick Garland a annoncé hier qu’il déposait une plainte contre l’Etat du Texas, parce que la loi qui interdit l’avortement au premier battement de cœur est « clairement inconstitutionnelle » : « Les États-Unis ont l'autorité et la responsabilité de veiller à ce qu'aucun État ne puisse priver des individus de leurs droits constitutionnels par le biais d'un régime législatif spécifiquement conçu pour empêcher la défense de ces droits. Le ministère de la Justice a pour responsabilité de défendre la Constitution des États-Unis et l'État de droit, aujourd'hui nous accomplissons ce devoir en déposant plainte. »

    Le problème est que c’est la Cour suprême qui est chargée de défendre la Constitution, et que c’est la Cour suprême qui n’a pas jugé clairement anticonstitutionnelle la loi texane.

    Le procureur général Merrick Garland obéit en toute indépendance au président Bidon (il a la bêtise de déclarer qu’il a pris sa décision « après un examen du droit et des faits » et non sous « pression » politique), mais en outre il a un compte personnel à régler avec la Cour suprême. En 2016 Obama voulait le nommer juge à la Cour suprême en remplacement de l’excellent Antonin Scalia qui avait eu la mauvaise idée de mourir. Mais les républicains du Sénat avaient refusé de l’auditionner peu avant l’élection présidentielle. Et en janvier 2017 Donald Trump nommait Neil Gorsuch. Lequel Gorsuch est un de ceux qui ont refusé de déclarer la loi texane anticonstitutionnelle…

    Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, se dit confiant.

  • Au Dakota du sud

    Capture d’écran 2021-09-09 à 15.38.55.pngLe gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a publié un décret qui « interdit aux médecins non autorisés dans le Dakota du Sud de prescrire des substances provoquant l’avortement », interdit la livraison de ces produits par la poste, interdit le recours à la télémédecine pour l’avortement. Le décret ordonne « au département de la santé de collecter des données sur le nombre d’avortements pratiqués » et de renforcer « les exigences de déclaration pour les complications dans les salles d’urgence ».

    Ce décret est pris explicitement à la suite de la loi du Texas. L’insistance sur l’avortement médicamenteux et particulièrement par télémédecine s’explique par le fait qu’il n’existe plus qu’un seul avortoir dans l’Etat, où l’avortement est interdit après la 20e semaine.

    Kristi Noem souligne que la clique de Jo Bidon « travaille actuellement pour faciliter la fin de la vie d’un enfant à naître via l’avortement par télémédecine. Cela ne se produira pas dans le Dakota du Sud. Je continuerai à travailler avec l’Assemblée législative et mon défenseur des enfants à naître pour faire en sorte que le Dakota du Sud reste un État pro-vie fort. »

    *

    En Floride, le président du sénat de l’Etat, Wilton Simpson, a déclaré qu’il préparait une loi similaire à celle du Texas.

  • Au Mexique

    La Cour suprême du Mexique, à l’unanimité des 10 juges présents, a décrété que les articles du code pénal de l'État de Coahuila qui sanctionnent l’avortement sont inconstitutionnels.

    Ce jugement décriminalise ipso facto l’avortement sur tout le territoire. Même dans les Etats où l’avortement reste interdit, une femme pourra exiger d’un juge qu’il ordonne l’avortement…

    L’Etat de Coahuila a une frontière de 512 km (le Rio Grande) avec le Texas, qui vient quasiment d’interdire l’avortement…