La proposition de loi visant à « renforcer le droit à l’avortement » notamment en l’étendant jusqu’à 14 semaines a été adopté hier pour la troisième fois « par l’Assemblée nationale », à savoir 46 députés contre 16.
Le texte va donc aller une troisième fois au Sénat, où il sera une troisième fois rejeté. Puis il sera voté définitivement par « l’Assemblée nationale » le 23 février, puisque le gouvernement veut absolument que la France reste dans le peloton de tête des pays où le massacre des enfants est un « droit fondamental ».
Commentaires
46+16 députés sur quasiment 600 cela montre que les loges n'ont pas besoin que les quasi 600 guignols participent au vote, on envoie les crétins d'astreinte: "toi, tu voteras pour, toi tu voteras contre..."
À la vue d'une réunion de faits comprenant la question ici évoquée, je reste persuadé que le gouvernement français fait œuvre de destruction anthropologique par rejet de toute prise en compte de la nature humaine dans les sphères juridique et politique.
On peut le constater à travers l'exercice récurrent d'un positivisme juridique selon lequel un principe de liberté individuelle absolue gouverne la vie humaine, tandis que la puissance de l'État vient en assurer l'exercice mais aussi l'encadrer par les lois et la police. Il en résulte que l'homme est delegitime à régir par lui-même sa vie personnelle et sociale et les sociétés qu'il forme avec d'autres de son propre mouvement. Il en résulte que les droits et libertés n'existent que dans la loi positive et ne procèdent que d'elle. Il en résulte que l'affirmation de libertés et de droits purement subjectifs s'inscrit dans une action politique issue d'un rapport de forces nourri de circonstances favorables et des pressions efficaces de sociétés et "lobbies"d'influence. Sur un plan juridique, on remarquera que l'article 16 du Code civil, issu d'une loi de 1994, associe la dignité humaine à la "personne", qui, selon la loi, se réfère uniquement à l'être humain né vivant et viable, ce qui est cohérent avec l'article 1 de la loi Veil et vient le renforcer.
On ne comprend pas grand chose à ce qui se passe si l'on néglige la mentalité sociale et juridique, à la fois individualiste et étatiste, qui préside en France à l'organisation politique et sociale mais aussi au fonctionnement des esprits. Il est urgent de réapprendre à penser ce qui se passe. Tant de personnes et parmi elles de "bons cathos" se révèlent à la fois libertaires, positivistes et autoritaristes Ça va ensemble. Ils sont inféodés malgré eux à la doxa ambiante, véritable morale d'esclaves, celle de l'esclavage mental et social "en marche" qui enregimente la liberté et l'objection de la conscience. En dehors des moyens spirituels évidemment indispensables, je crois à la nécessité d'un combat intellectuel, juridique, politique, mené par des personnes catholiques laïques avec d'autres personnes de bonne volonté. Si l'élaboration et l'application des droits établis à la Convention européenne des droits de l'homme ne sont pas sans embûches ni sans odeur, il reste que la notion de "droits fondamentaux" est précieuse en ce qu'elle maintient quand même un ordre juridique lié à la personne humaine et antérieure au droit positif de l'État. À cet égard, l'expertise du juge et juriste (catholique) Gregor Puppinck se révèle instructive et précieuse.
Au fond, je plaide pour une entrée en résistance, pour une défense implacable et argumentée de la vie humaine et de la conscience humaine régulièrement et directement atteintes par un État légal devenant progressivement un pouvoir de fait. En guise de conclusion pratique, j'affirme pour ma part que l'éviction des autorités publiques actuelles par le moyen pacifique de l'élection est une affaire urgente de salubrité anthropologique et publique.
" j'affirme pour ma part que l'éviction des autorités publiques actuelles par le moyen pacifique de l'élection " Une élection repose sur une majorité. Où allez-vous trouver cette majorité de gens formés et conscients des enjeux? L'éviction des dictateurs se fait toujours par la rébellion d'une minorité et encore faut-il que cette minorité ne soit pas récupérée par les commanditaires qui placent les dictateurs. Vous le dites vous-même, les catholiques sont contaminés. Mais où étaient les pasteurs du troupeau à laisser contaminer leurs brebis? Dans les loges?? Il ne reste plus que l'intervention divine à la prière de l'infime minorité qui voit clair..
Les moyens spirituels sont premiers, évidemment. Les moyens humains naturels sont nécessaires. Chacun selon son état de vie. Les conditions morales de la sédition sont précises. Et une élection reste une solution aléatoire. J'ai tendance à penser que la voie utilisée par Jean Paul II en Pologne sous le communisme a été précieuse. Il s'agissait de déconstruire intellectuellement le système. Il s'agissait de préparer les esprits. Mitterrand n'avait pas tort de croire aux forces de l'esprit, même si cette expression demeurait dans sa bouche obscure ou ambigüe. Quand les esprits se mettent à cesser de croire, c'est le commencement de la fin.
Macron et Klaus Schwab, les Rothschild et le club des 300 croient aussi aux forces de l'esprit. Vous devez croire, vous, Père Christian, aux forces de l'Esprit. Et si vous dites l'Esprit Saint, c'est encore plus clair !
On a vu aussi le résultat de l'effondrement du communisme promu par "saint" Jean-Paul II. Les pays anciennement communistes se sont convertis à l'American way of life et ont adhéré à l'OTAN. En attendant la suite :
Les oligarques satanistes qui avaient financé Lénine et les atrocités anti-chrétiennes de sa révolution judéo-bolchevique (cf Deux siècles ensemble de Soljenitsyne) ont aujourd'hui des descendants qui sont les artisans du monde unipolaire anti-chrétien, avec toutes ses horreurs (qui auraient fait dégueuler un porte-flingue de la mafia il y a encore vingt-cinq ans), de la tyrannie "sanitaire" et de la guerre de plus en plus ouverte contre les rares pays qui ont une conception un peu différente du nouvel ordre mondial.
C'est à nous faire égoïstement regretter l'âge d'or où un Staline torturait ses propres peuples, contraignant les Anglo-Saxons à faire au moins semblant d'être les partisans des libertés fondamentales de l'être humain, celles que personne n'aurait osé contester dans le monde construit par l'Evangile (Russie comprise d'ailleurs : on aurait dû y penser) : c'était dans leur espace, dans leur "bloc" ; et ce n'était que pour un temps...
Je crois au Saint-Esprit qui est en personne et de toute éternité le Don mutuel du Père et du Fils et par là même, avec le Père et le Fils, le Créateur des êtres, de leur croissance et de leur accomplissement au Ciel. Ça vous va ? Je crois aussi en cette parole du Siracide 15, 14 qui dit ceci : "Lui-même a créé l'homme au commencement et l'a laissé à son propre conseil". C'est pourquoi je tiens tant à la puissance de la raison et de la conscience, d'une part comme facteur de résistance à la contrainte illégitime et à toute manipulation, d'autre part comme lieu de recherche, d'expression et d'accueil de toute vérité. Mitterrand était agnostique, mais la tentation de la foi ne le quittait pas dans la préoccupation qu'il avait de la transcendance, même innommée. D'un point de vue philosophique, s'il n'adherait pas vraiment à l'immortalité de l'âme, il croyait à la permanence de l'esprit par delà la mort. Et il débordait fréquemment le cadre convenu de ses fonctions pour aborder ces questions. Dans son rapport à la religion, Mitterrand était une personnalité très complexe. On était loin d'un Chirac repudiant le christianisme patrimonial de la France par idéologie laicarde, ou des Macron et consorts pétris de matérialisme coercitif et d'utilitarisme mercantile. Les "forces de l'esprit" ne désignaient pas pour lui un objet de foi révélée, mais une forme d'ouverture à la transcendance et d'inquiétude à son égard. Sur ce terrain de la conscience humaine, Dieu peut bien se dévoiler et se faire aimer même difficilement comme à l'aréopage d'Athènes (Ac 17).. En citant les "forces de l'esprit" de Mitterrand, j'évoquais la fonction subversive de la conscience. Ce n'est pas le Saint-Esprit, mais c'est humainement vrai et de nos jours bien nécessaire.
Mitterrand est né dans une famille catholique et il a reçu la vraie foi avec son baptême. Quant à ce qu'il en a fait, nous sommes en droit d'en juger publiquement et même officiellement puisqu'il a été un personnage public et qu'il a occupé des fonctions officielles. Quelqu'un qui a organisé son propre "enlèvement" pour accroître sa notoriété, qui s'est entouré de communistes et de francs-maçons, qui a nommé une Yvette Roudy aux "droits de la femme", qui entretenait deux "foyers", qu'on soupçonne fortement d'avoir fait assassiner les gêneurs jusque dans son propre palais, quelqu'un qui mentait comme il respirait et qui a conduit la France à la ruine économique et morale, je ne vois pas quel goût du paradoxe peut vous porter à lui chercher des circonstances atténuantes dans le fait qu'il disait croire aux forces de l'esprit.
Quant à "Macron et consorts", vous êtes bien naïf si vous pensez qu'ils ne sont pas mus par des forces spirituelles.
L'Aréopage d'Athènes précède la Révélation chrétienne. Il est clair qu'un paganisme postchrétien est une abomination qui n'a ni excuse ni circonstances atténuantes. C'est ce que même un aveugle sourd-muet peut constater aujourd'hui.
46 députés contre 16, ou contre 13. Je croyais qu'on avait 577 députés dans cette Institution de merde. Je peux comprendre l'absentéisme à l'Ecclésia de la part d'un paysan qui avait une terre à cultiver du côté de Marathon, d'Eleusis ou des mines du Laurion.
Mais cette bande de jean-foutre, ce sont nos employés. On les paye quand même 7000 balles par mois avec nos impôts, sans parler des primes, des pots de vin et des avantages divers !
Le diable les emporte !
D'ailleurs, je suis sûr que si on avait dérangé les paysans de l'Attique sur un sujet "sociétal", plutôt que sur des décrets techniques concernant le fonctionnement des institutions, ils se seraient dérangés. Ils se dérangeaient sûrement pour une guerre et pour l'élection des stratèges. Et si l'on exigeait un quorum de 6000 pour les questions d'ostracisme et d'accès des métèques à la citoyenneté, ben... c'est parce que le citoyen lambda n'en avait rien à faire.
Cela me paraît évident : les questions dont personne n'a rien a foutre, mais qui ont une importances déterminante pour "l'Etat", on a besoin d'un quorum et on le réunit sur l'Agora.
Les questions dont personne n'a rien "à" foutre. Quand on enseigne ça depuis trente ans et qu'on balance la "doxa" aux gamins. Voyez, d'un coup, on se met à réfléchir : si on exigeait la présence de 6000 citoyens sur l'Agora, c'est pas à cause de l'absentéisme généralisé, c'est juste la question, qui intéressait personne...