• En France. Conformément à ce qu’avait annoncé Olivier Véran, un décret « relatif aux conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse hors établissements de santé » a été publié au Journal Officiel. Il autorise l’avortement jusqu’à sept semaines en « téléconsultation ». C’est la pérennisation de l’arrêté qui avait été pris « dans le cadre de l’urgence sanitaire ». Sinon « cela nous aurait peut‑être valu des années de débat au Parlement », avait dit le tyranneau de la « Santé ».
• En Colombie. La Cour constitutionnelle de Colombie, par un arrêt pris par cinq voix contre quatre, a dépénalisé l'avortement jusqu'à 24 semaines de grossesse. Pour n’importe quel motif. Une fois de plus on voit des magistrats décider à la place des représentants du peuple. Mais quand c’est dans ce sens-là c’est « démocratique ». Comme les décrets de Véran.
Addendum. Réaction du président colombien Ivan Duque : « Nous sommes face à une décision qui concerne l'ensemble de la société colombienne et cinq personnes ne peuvent proposer à la nation quelque chose d'aussi atroce que de permettre l'interruption d'une vie jusqu'à six mois de gestation. » Mais il ne peut rien faire contre une "proposition" qui est un diktat.
• A Malte. Dans un rapport publié le 14 février, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a à nouveau reproché à Malte son interdiction de l’avortement et a appelé à modifier la législation. Le gouvernement maltais a répondu notamment : « Aucune femme nécessitant un traitement ne se l’est vu refuser. » « Si la vie de la mère est en danger, tous les efforts sont faits pour sauver les deux vies. » « Aucun décès maternel n’a été enregistré au cours des dix dernières années. » Et de rappeler : « Décider si l’avortement doit faire partie d’une gamme de services de santé sexuelle et reproductive au niveau national » relève de « la compétence des Etats membres ».
Commentaires
Ma mère pourrait entrer en mode "colère" à la lecture de ces choses.