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Culture de mort - Page 109

  • Gay pride

    En Corée, des associations chrétiennes ont décidé d’organiser une manifestation le 28 juin sur le parcours même qui doit être celui de la gay pride à Séoul.

    Du coup la police a interdit la gay pride.

    Les homosexuels dénoncent une police qui « cède à la pression des chrétiens conservateurs » et « cherche à bâillonner la liberté d’expression » au lieu de la protéger, et maintiennent leur parade…

    A Moscou, la gay pride, qui aurait dû avoir lieu le 30 mai, a été interdite pour la dixième année consécutive. Désormais la loi contre la propagande homosexuelle la rend encore plus impossible.

  • Toujours Kasper

    Excellente analyse et remarquables commentaires de propos du cardinal Kasper (et de quelques autres) par Jeanne Smits sur son blog. En rapport avec le référendum irlandais qui entre sataniquement dans le schéma de la manipulation synodale en cours.

    Jeanne Smits n’emploie pas le mot mais elle met bien en lumière le mensonge, les mensonges éhontés du cardinal Kasper, son négationnisme, particulièrement de l’enseignement de Jean-Paul II.

    Et ce qui devient vraiment étouffant, oppressant, c’est cette obsession homosexuelle. Comme si l’Eglise était composée de deux tiers d’homosexuels (et d’un quart de « divorcés remariés »).

    Plus tard, les historiens de l’Eglise se pencheront avec effarement sur ce temps où des cardinaux et des théologiens ne parlaient plus que du bien de l’homosexualité…

    Il va vraiment falloir mettre un coup d’arrêt, brutal, à cette folie. Par un pape d’Afrique noire. Où l’on appelle un chat un chat, un homosexuel un inverti, et « une forme d’hérésie », « une dangereuse pathologie schizophrène », l’idée selon laquelle on peut détacher la pastorale de la doctrine.

    Oui, la citation est du cardinal Robert Sarah. Le cardinal qui par ailleurs a « accueilli Summorum Pontificum avec confiance, joie et action de grâce ». Papa subito ! Ça urge !

  • Le droit de tuer avant la viabilité

    Aux Etats-Unis, une Cour d’appel fédérale a invalidé hier la loi qui interdit, dans l’Etat de l’Arkansas, l’avortement après 12 semaines de grossesse, confirmant la décision d’un tribunal qui l’avait déjà bloquée l’année dernière avant son application. Pour la Cour d’appel, « en interdisant les avortements après la 12e semaine de grossesse, la loi interdit aux femmes de prendre l’ultime décision, mettre fin à une grossesse avant la viabilité du fœtus ».

    Parce que tuer son enfant quand le fœtus est viable, c’est légal mais ce n’est pas très bien. Il vaut mieux le tuer juste avant qu’il soit viable. Et ce qui est pratique pour les barbares est que personne ne peut définir le seuil de viabilité.

  • En Ecosse

    Les députés écossais ont rejeté par 82 voix contre 36, hier, la proposition de loi en faveur du suicide assisté, qui a fait couler beaucoup d’encre depuis un an. On faisait pleurer dans les chaumières en soulignant que c’était une proposition du député Margo MacDonald, morte de la maladie de Parkinson… Et certains prenaient leurs désirs pour des réalités. Ainsi peut-on lire sur la fiche Wikipedia concernant la législation sur le suicide assisté par pays : « Le parlement écossais se prépare à adopter un texte en ce sens en 2015. »

    Le ministre de la Santé avait manifesté l’opposition du gouvernement : « Le gouvernement estime que la loi actuelle est claire et qu'il n'est pas du ressort de la loi d'aider quelqu'un à se suicider. Le gouvernement n'a pas l'intention de changer la législation actuelle. »

  • L’euthanasie au Sénat

    La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté hier 12 amendements à la proposition de loi sur la fin de vie.

    Le plus important est assurément que l'hydratation et l'alimentation artificielles ne sont plus assimilées à des traitements.

    D’autre part l’euthanasie (la « sédation profonde et continue ») ne pourra être pratiquée qu'en cas de « souffrance réfractaire ».

    Mais, à supposer que ce soit voté par le Sénat, il n’en restera rien au retour à l’Assemblée.

    Et en sens inverse, en ce qui concerne les « directives anticipées », la commission limite les cas dans lesquels le médecin n’est pas tenu de s’y conformer.

  • Feu l’Irlande catholique

    On n’a pas encore les résultats, mais il est acquis que le oui est très largement majoritaire, dans le référendum sur le soi-disant « mariage » homosexuel en Irlande

    Dans un pays où la grande majorité des habitants se dit catholique et où 92% des écoles primaires dépendent de l’Eglise catholique…

    Cela montre bien l’incurie du clergé irlandais, puisque ces catholiques ne connaissent pas le catéchisme et n’ont même plus aucun réflexe de la loi naturelle.

    Il faut dire aussi que rares ont été les vrais opposants, par peur d’être traités d’homophobes par la dictature de l’idéologie dominante qui est la pensée unique dans les médias.

    Il est ainsi ahurissant de voir que la première personne à déclarer : « C'est une claire victoire pour le camp du oui », a été le fondateur et directeur de l’Institut Iona, considéré comme catholique conservateur, qui avait fait campagne pour le non et qui adresse ses « félicitations » aux vainqueurs. Comme s’il s’agissait d’un scrutin pour départager deux positions aussi respectables l’une que l’autre…

    Les grands responsables sont évidemment les évêques, et le clergé en général. Des prêtres, évidemment médiatisés, ont ouvertement pris position pour le oui, de nombreux évêques se sont tus, et si le primat d’Irlande, Mgr Eamon Martin, archevêque d’Armagh, a dit avec assurance et précision ce qu’il fallait dire, ce que dit l’Eglise véritable, sur le mariage et la famille, d’autres ont carrément refusé de prendre position. Ainsi l’archevêque de Dublin en personne, Mgr Diarmuid Martin, qui a dit à plusieurs reprises qu’à titre personnel il voterait non, mais que sa politique « n’était pas de dire aux autres comment voter ». Dans l’Irish Times, il a écrit qu’il avait sa propre opinion mais, ajoutait-il littéralement : « Je n’ai pas envie de bourrer mes opinions religieuses dans la gorge des autres ». Sic. Et il soulignait n’avoir aucun rapport avec quelque organisation que ce soit faisant campagne pour le non…

    L’évêque de Derry, participant à un débat alors qu’il n’est pas évêque en Rpublique d’Irlande, soulignait que les gens étaient libres de voter comme ils le veulent, l’important étant de se faire une opinion mûrement réfléchie sur la question, car la décision ne « devait pas être prise à la légère ». Ajoutant qu’il ne fallait surtout pas voter non pour de « mauvaises raisons »…

    Et bien entendu l’archevêque de Dublin se référait au pape : « Ma position est celle du pape François, qui, dans les débats autour du mariage homosexuel en Argentine, a dit qu’il était contre la légalisation du mariage des personnes de même sexe, mais qu’il était cohérent aussi de dire aux gens de ne juger personne. » [Le seul acte du cardinal Bergoglio avait été d'écrire une lettre aux... monastères - sic - de son diocèse.]

    De même, l’ancienne présidente Mary McAleese, qui se pose en catholique pratiquante, avait-elle appelé à voter oui en montrant en exemple de nombreux évêques irlandais qui ont fait preuve « d’ouverture vis à vis des homosexuels »… « Je sens la même ouverture chez le pape François. »

    Y aura-t-il un évêque, ou une quelconque personnalité catholique, pour réclamer désormais, et en urgence, la suppression du préambule de la Constitution ? Car, avec le « mariage » homosexuel dans cette Constitution, son préambule devient quasiment blasphématoire : « Au nom de la Très Sainte Trinité, de laquelle découle toute autorité et à laquelle toutes les actions des hommes et des États doivent se conformer, comme notre but suprême, Nous, peuple de l'Irlande, Reconnaissant humblement toutes nos obligations envers notre seigneur, Jésus Christ… »

    Y a-t-il eu au moins, pendant la campagne (que je n’ai pas suivie) quelqu’un pour souligner la très grave contradiction entre le préambule et l’amendement soumis au vote ? On peut en douter fortement. C’est là qu’on voit à quel point un peuple anciennement catholique a pu être anesthésié, chloroformé, abruti.

    Et il reste que c’est une grande honte pour l’Eglise que ce soit un pays nominalement catholique qui soit le premier au monde à instituer le soi-disant mariage homosexuel par référendum.

    Addendum

    Le oui a gagné avec 62,07% des voix, avec une participation de 60,5%.

    Une seule circonscription (rurale, bien sûr), celle qui regroupe le comté de Roscommon et le sud du comté de Leitrim (Carrick on Shannon), a voté non, à 51,4%.

    Je crois qu’une des raisons de la décadence, de l’apostasie, irlandaise, est le désastre liturgique que j’ai observé depuis longtemps dans ce pays. A comparer avec l’état de la Pologne, qui est bien meilleur malgré tout, et où la liturgie est restée très digne.

    La circonscription qui sauve l’honneur :

    800px-Roscommon-South_Leitrim_(Dáil_Éireann_constituency).png

  • Quand les évêques se prennent pour des francs-maçons…

    Selon Jean-Marie Guénois, du Figaro, aura lieu lundi à Rome, à l’université Grégorienne, une réunion quasi secrète organisée par les conférences épiscopales de France, d’Allemagne et de Suisse, qui ne figure sur aucun agenda, et dont la majorité des évêques n'est pas au courant, alors que les invitations, extrêmement sélectives (limitées à 50 personnes) portent le logo des trois conférences épiscopales. C’est une journée d’études… sur l’accueil des divorcés remariés et des personnes homosexuelles dans l’Église, avec trois théologiens hétérodoxes. Introduite par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, conclue par le cardinal Reinhard Marx.

  • GPA : la Suisse résiste

    Le Tribunal fédéral, autorité judiciaire suprême en Suisse, a annulé un jugement qui avait reconnu le lien de filiation entre un enfant et ses « deux pères ». Le tribunal administratif suisse avait retranscrit sans sourciller le jugement californien qui faisait de cet enfant né par GPA l’enfant de deux pères sans mère.

    Le Tribunal fédéral a rappelé que la GPA est interdite par la Constitution de la Suisse, et que selon les lois suisses seul l’homme qui est le père biologique de l’enfant… est son père.

    En conséquence, il ordonne que soient inscrits comme père de l’enfant ce père biologique, et que soit également inscrite sa mère biologique, afin de préserver le droit de l’enfant d’exercer plus tard son droit à connaître ses ascendants.

  • Bompard propose

    Jacques Bompard a déposé le 20 mai une proposition de loi « visant à promouvoir des solutions alternatives à l’avortement ».

    Le seul article premier donne une idée de l’ensemble :

    Après la première phrase de l’article L. 2212-1 du code de la santé publique sont insérés sept alinéas ainsi rédigés :

    « Le médecin face à cette demande est dans l’obligation d’informer la mère de l’acte qu’elle demande. Il doit :

    « - avertir la femme enceinte des conséquences physiques la touchant dans son corps et sa féminité notamment les risques d’infertilité, de blessures utérines et de cancers et psychologiques qu’elle encourt suite à l’avortement qu’elle demande ;

    « - faire prendre conscience à la mère de la réalité de ce qu’elle porte lui faisant écouter le cœur de l’enfant ;

    « - établir en des termes simples et concrets la réalité de l’avortement : suppression d’un être.

    « Compte tenu des conséquences de l’avortement, physiques et psychologiques pour la mère et de la suppression de l’enfant, le médecin propose des solutions alternatives pour une considération digne de la mère et de l’enfant. Ces propositions sont les suivantes :

    « - possibilité pour la mère d’accoucher sous X ou de confier son enfant à des services de l’État,

    « - ou celle de garder l’enfant rassurant la mère sur les conditions matérielles auxquelles elle devra faire face par la présentation d’aides, droits et avantages, en tous genres qu’elle peut recevoir de l’État. »

    Il va de soi, hélas, que ce texte, non seulement ne peut pas être adopté, mais n’arrivera même pas en discussion dans l’hémicycle, mais c’est tout à l’honneur de Jacques Bompard (et de l'Assemblée, et finalement de la France) de l’avoir fait enregistrer.

  • Dictature

    Un boulanger catholique d’Irlande du Nord, Daniel McArthur, a été reconnu coupable de discrimination pour avoir refusé de confectionner un gâteau, commandé par un militant homosexuel, qui serait décoré des personnages de Sésame Street et du slogan « Soutenez le mariage gay ».

    « C'est une discrimination directe qui n'a aucune justification », violant tant la protection de l’orientation sexuelle que les opinions politiques et religieuses (sic), a déclaré le juge Isobel Brownlie.

    Daniel McArthur a été condamné à verser 500 livres (700 €) au militant homosexuel, et les frais de justice, qui sont nettement plus importants.

    Le député protestant unioniste Paul Givan (qui a l'oreille des évêques) a de nouveau appelé à l’adoption d’une clause de conscience comme il en existe selon lui dans deux Etats américains (Religious freedom restoration act, dans l’Indiana et l’Arkansas). « Il ne peut pas y avoir une hiérarchie des droits, souligne-t-il. Or aujourd’hui il y a clairement une hiérarchie établissant que les droits des homosexuels sont plus importants que le droit des gens à avoir une croyance religieuse. » Et le Sinn Fein a réitéré qu’il bloquerait une telle mesure…