Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 111

  • L’avortement en Espagne

    Le gouvernement espagnol a décidé de faire voter un texte qui imposera aux mineures d’avoir l’autorisation de leurs parents pour avorter.

    L’association Droit de vivre demande aux parlementaires de ne pas voter « un texte qui avalise le maintien de la loi » socialiste de 2010, et qui « concrétise la trahison de la promesse de Rajoy ».

  • Holllande et Valls tiennent à leur provocation

    Au conseil des ministres du 5 janvier dernier, Laurent Stefanini, chef du protocole de la République, a été nommé ambassadeur de France près le Saint-Siège. Laurent Stefanini est certes un diplomate chevronné, mais aussi un homosexuel déclaré. Et c’est évidemment une provocation que de proposer au Vatican un ambassadeur homosexuel, même si François n’est pas homme à juger…

    A vrai dire, c’est Sarkozy qui avait commencé, en nommant un autre diplomate ouvertement homosexuel, Jean-Loup Kuhn-Delforge, à ce même poste. Sans doute pour embêter Benoît XVI. Mais c’est la France qui fut embêtée, et qui finit par céder après une vacance de 13 mois.

    Aujourd’hui, François ne juge certes pas Laurent Stefanini, mais la Curie ne veut pas d’un ambassadeur de France homosexuel. Donc, depuis le 5 janvier, c’est le silence absolu du côté du Vatican. Ce qui veut dire qu’on rejette, sans discussion possible, la nomination.

    Vendredi dernier, l’Elysée a fait savoir que l’on attendait toujours la réponse à la demande d’agrément… En attendant, depuis le 1er mars il n’y a plus d’ambassadeur de France près le Saint-Siège.

    Le pire dans cette histoire, ce n’est pas la grossièreté militante de la République laïque – on ne la connaît que trop -, c’est la scandaleuse intervention du cardinal André Vingt-Trois, qui a osé écrire à la Curie pour soutenir la nomination de Stefanini…

  • Quelquefois la CEF se réveille…

    La conférence épiscopale a publié un texte critique sur le projet de loi « santé », intitulé « Loi santé : la personne humaine risque d’être dégradée ».

    Les évêques dénoncent « la suppression du délai de réflexion avant une IVG » (on déplorera néanmoins le terme mensonger d’IVG au lieu d’avortement, et aussi la citation attribuée faussement à Simone Weil – il s’agit évidemment de l’autre) ; « l’autorisation du prélèvement d’organe » qui doit devenir tacite sauf refus exprimé (les évêques pourraient faire le lien avec la nouvelle loi d’euthanasie, mais il est vrai qu’ils ont oublié de la dénoncer) ; les « salles de shoot » ; et la « contraception d’urgence pour les mineurs », oubliant ici scandaleusement de rappeler qu’il s’agit d’avortement.

    Mais globalement on ne peut que se féliciter de l’existence de ce texte (en espérant qu’il ne s’agisse pas d’un poisson d’avril).

  • Immigrationnisme

    Selon une « étude » de la Fondation Bertelsmann (fanatiquement euromondialiste), l’Allemagne a besoin de 500.000 immigrants supplémentaires chaque année afin de pouvoir maintenir le niveau de l’emploi et la stabilité du système social à l’horizon 2050.

    En fait le solde des migrants était déjà de 470.000 l’an dernier, et 429.000 l’année précédente. Mais Bertelsmann souligne d’autre part qu’il ne faut plus compter sur les migrants venant d’autres pays d’Europe : « l’Allemagne doit se montrer plus attractive comme pays d’immigration pour les ressortissants de pays tiers ».

    Car après 2026 il faudra plus de 600.000 immigrants par an.

    L’idéologie immigrationniste s’installe dans les pays où l’on ne fait plus d’enfants, et où l’on tue ceux qui pourraient naître.

    Mais… chut, il ne faut pas parler de grand remplacement. Ni de politique de la vie.

  • L’avortement dans l’Ohio

    Les députés de l’Ohio ont adopté mercredi, à 55 voix contre 40, une proposition de loi prévoyant d’interdire l’avortement après six semaines de grossesse, c'est-à-dire à partir du moment où le battement de cœur du fœtus peut être détecté.

    Mais la proposition de loi devrait être rejetée par le Sénat.

  • Au Québec

    Le gouvernement du Québec veut restreindre le nombre d’avortements. Un projet de loi vise à imposer un quota maximum d’avortements par avorteur dans l’année, et l’avortement ne sera plus considéré comme « activité médicale prioritaire » (comptant pour le nombre d’actes obligatoires).

    Les médecins de la culture de mort sont vent debout contre le projet. Le gouvernement « mine sérieusement le droit des femmes à des soins globaux de santé reproductive au Québec », écrivent la directrice du Centre de santé des femmes, Anne-Marie Messier, et une trentaine de médecins et directrices d’avortoirs.

    Car il est désormais bien établi que les « soins de santé reproductive » consistent d’abord à tuer les enfants, c’est une question de « santé des femmes ».

    Comme le dit Anne-Marie Messier : « Il ne faut pas que le projet de loi 20 passe comme ça, c’est extrêmement dangereux ! Tout l’aspect de la santé reproductive des femmes et la garantie d’un accès rapide à un avortement, c’est fondamental pour le droit des femmes. C’est le critère numéro un de l’égalité entre les hommes et les femmes. »

    Le droit au meurtre au nom de la santé est fondamental, et il est « extrêmement dangereux » de le limiter. Dangereux pour qui ? Ni pour les femmes ni pour les enfants, pourtant. Et l’on ne voit pas en quoi ce serait le premier critère d’égalité entre les hommes et les femmes. La culture de mort rend fou.

  • Résistance italienne

    Gènéthique rend compte d’un reportage d’Arte, diffusé le 8 mars dernier, sur l’avortement en Italie. Rien de nouveau, mais ça fait toujours plaisir à entendre :

    La journaliste suivait le travail d’une gynécologue, Lisa Canitano, engagée dans l’association « Vita di Donna » (Vie de Femmes) qui pratique l’avortement dans un centre du Planning Familial. Elle tente de contrer la généralisation de l’objection de conscience en assurant une permanence téléphonique qui oriente les femmes souhaitant recourir à l’IVG, et par son exercice quotidien. (…)

    Aujourd’hui, les chiffres du ministère de la santé montrent qu’en moyenne, 70% des gynécologues sont objecteurs de conscience. Ce chiffre atteindrait 80 à 90% dans certaines régions. « 14 hôpitaux sur 30 ou 35 grosso modo ne font pas d’IVG », estime Lisa Canitano. Pour la présidente de l’association « Laiga » (l’Association libre des gynécologues favorables à l’avortement) : « On risque d’arriver à un stade où en Italie, il y a une loi écrite mais aucune citoyenne italienne ne pourra l’utiliser faute de personnel médical ». Le reportage mentionne par ailleurs que « la pilule du lendemain est difficile à trouver ». Lisa Canitano explique ces chiffres : « Les médecins qui se sont battus pour le droit à l’avortement à la fin des années 70 prennent leur retraite, et la relève ne semble  pas assurée ».

  • Le Pérou, c’est le Pérou

    Du moins pour la défense de la vie.

    Il y avait plus de 500.000 personnes samedi à la marche pour la vie de Lima.

    Pour dénoncer quelle atteinte à la vie dans ce pays ? Aucune.

    Pour réclamer quoi ? Rien.

    Juste pour rappeler haut et fort qu’ils défendent la vie, en accord avec la Constitution qui garantit le respect de la vie à partir de la conception…

    Et mercredi, jour de l’Annonciation, ils célébreront la journée de l’enfant à naître, ratifiée par la loi.

    (Via le Salon Beige)

  • Réponse équilibrée...

    OR.jpg

    En page 5 de l’Osservatore Romano du 19 mars :

    La proposition de loi française sur la fin de vie

    Une réponse équilibrée

    Le "journal du pape" reprend donc tranquillement la position de Manuel Valls sur "l'équilibre du texte". Extrait:

    « Nous sommes bien loin d’une optique euthanasique, et les controverses qui ont été soulevées semblent donc décidément contre-productives et souvent superficielles. »  

    (Bizarre, le grand blanc au-dessus de cet article.)

    Tandis que l'Avvenire, le journal de l'épiscopat italien, titre clairement sur "l'euthanasie à la française".

  • Chronique des assassins

    Metronews traduit un article du Mirror qui montre très clairement, par un exemple comme il y en a des centaines d’autres, qu’il y a dans notre Parlement une très large majorité d’assassins. A savoir ces élus qui non seulement votent une mesure d’euthanasie, mais en outre rendent contraignante la « directive anticipée ».

    Il s’agit de l’histoire d’une femme de 39 ans qui est subitement atteinte d’une maladie nerveuse aussi rare que très grave. Elle est hospitalisée et plongée dans le coma, dans un état désespéré. On appelle son mari pour qu’il prenne la décision de la débrancher. Or sa femme lui avait clairement signifié que si un jour elle était dans cet état il ne faudrait pas la maintenir en vie. Mais le mari ne peut s’y résoudre. Dix jours après, elle se réveille, et aujourd’hui elle est parfaitement guérie. Et elle témoigne :

    « J’entendais tout, heureusement que John ne m’a pas écoutée, je l’en remercie. Comme la plupart des couples, nous en avions déjà parlé mais je suis très heureuse qu’il ne m’ait pas débranchée. »

    (Via le Salon Beige)