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Culture de mort - Page 107

  • La pourriture doit aller de l’avant

    Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, participant à un gala LGBT, a déclaré que tous les Etats membres de l’UE devraient légaliser le soi-disant mariage homosexuel. Et il ne l’a pas dit en son nom propre, mais au nom de la Commission :

    « La Commission doit aller de l’avant et faire en sorte que tous les Etats membre de l’UE acceptent sans réserve le mariage entre personnes du même sexe comme les autres mariages. »

    Il n’y a semble-t-il eu personne pour lui faire remarquer que ce n’est pas de la compétence de la Commission européenne.

  • En voilà un qu’on ne regrettera pas

    Certes, c’est ce que l’on se dit presque à chaque fois qu’un évêque français prend sa retraite. Mais cette fois on le pense encore plus fort.

    Il s’agit de Mgr Gilbert Louis, évêque de Châlons-en-Champagne (où il y avait 125 prêtres quand il est arrivé, il y en a 53 aujourd’hui).

    Mgr Gilbert Louis a été longtemps président de l’association « Arts, Cultures, Foi », organisme de la conférence épiscopale. A ce titre il avait signé la préface de l’ignoble livre blasphématoire de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone L’Eglise et l’art d’avant-garde.

    A l’origine de ce livre il y avait eu « La chair et Dieu dans la création contemporaine », galerie d’œuvres de 12 (sic) artistes sélectionnés par « Arts, Cultures, Foi », dont Andres Serrano (l'auteur de Piss Christ).

    Mgr Gilbert Louis se dit lui-même « artiste », il dessine et il peint, sans avoir jamais appris le dessin ni la peinture. Et à vrai dire ses gribouillis ne sont pas pires que ceux des artistes qui ont appris...

  • La clause de conscience en danger

    Le « Comité des droits sociaux européens » a rendu son avis le 18 juin à propos de la réclamation de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, qui se plaignait, en compagnie des organisations suédoises Provita et KLM (association des médecins et étudiants en médecine chrétiens), du fait qu’en Suède « le personnel médical ne bénéficie pas du droit à l’objection de conscience lors de situations critiques du point de vue de l’éthique telles qu’elles apparaissent notamment en début et en fin de vie ».

    Le Comité… « ne souhaite pas prendre position ».

    Il considère que le nombre d’avortements en Suède n’est pas si élevé qu’on puisse s’inquiéter de l’absence ou non d’un droit à l’objection de conscience (alors que la Suède a l’un des taux d’avortement les plus élevés).

    Le Comité a en fait suivi l’avis du gouvernement suédois, selon lequel la question est théorique car il n’y a aucun cas « où la liberté de conscience ait pu poser problème ». Ce qui est notoirement faux. Mais il ne faut pas contrarier les médecins suédois qui ont déclaré : « Les clauses de conscience sont une menace pour la liberté d’avorter. »

    D’autre part, concernant les avortements sélectifs selon le sexe et le sort des enfants nés à la suite d’avortements tardifs, le . Sur ce point le Comité déclare que « les Etats signataires disposent d’une grande marge d’appréciation pour dire quand commence une vie humaine, et que c’est dès lors à chaque Etat de déterminer, dans cette marge d’appréciation, les conditions dans lesquels le fœtus a droit à la santé... »

    Comme le fait remarquer le vice-président de KLM, « il est très surprenant que le Comité annonce que chaque Etat peut décider quand commence une vie »…

  • Vincent Lambert

    Les avocats des parents de Vincent Lambert ont saisi le 24 juin 2015 la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) d’une demande en révision de l’arrêt du 5 juin.

    1- Il y a dans cet arrêt une grosse erreur de droit.

    2 – Le gouvernement français vient de se contredire par la bouche de Marisol Touraine sur les « volontés » de Vincent Lambert.

    3 – Vincent Lambert déglutit et peut être nourri par la bouche : une preuve vidéo est jointe à la demande de révision.

    A lire sur Gènéthique.

  • Fin du mariage aux Etats-Unis

    Dans un arrêt qui était attendu depuis longtemps et dont on se doutait qu’il n’irait pas dans le bon sens, la Cour suprême des Etats-Unis a décidé, par 5 voix contre 4, que la Constitution garantit le droit au mariage aux couples de même sexe.

    Le soi-disant mariage homosexuel devient donc légal sur tout le territoire des Etats-Unis.

    Et je suppose que toutes les constitutions locales qui avaient défini le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme sont ipso facto anticonstitutionnelles…

  • La Pologne hélas

    Les députés polonais viennent d’adopter, par 261 voix contre 176 et 6 abstentions, un projet de loi qui encadre la Fécondation In Vitro.

    Le Premier ministre Ewa Kopacz déclare que c’est un « succès pour la liberté de la Pologne » (?) et une chance de « donner du bonheur » aux couples (mariés ou non) qui pourront ainsi fabriquer des enfants.

    Les députés du PiS font valoir que la FIV viole le droit constitutionnel à la vie et traite les embryons comme un objet plutôt qu’un être vivant. Ils envisagent donc de contester la constitutionnalité de la loi.

    Le texte doit maintenant être voté par le Sénat, puis approuvé par le président de la République. Le nouveau président, Andrzej Duda, un catholique du PiS…

    La FIV était déjà plus ou moins permise, ou tolérée, en Pologne, dans des cliniques spécialisées.

  • Un tout petit pas dans l’Ohio

    Suivant l’exemple de la Caroline du Sud, du Wisconsin et de la Virginie occidentale, les sénateurs de l’Ohio ont adopté (par 23 voix contre 9) une loi interdisant l’avortement après 20 semaines de grossesse, avec une exception si la grossesse met en péril la vie de la mère.

    Quatorze Etats ont voté une loi similaire. Le parlement de l’Ohio avait adopté en mars une proposition de loi prévoyant d’interdire l’avortement après six semaines de grossesse, mais comme attendu, le sénat l’a rejetée. La législation actuelle autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse.

  • La pression sur l’Irlande

    La pression sur l’Irlande, pour que l’avortement y soit légalisé, est constante. Maintenant, c’est un rapport du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies, qui (entre autres choses très diverses) exprime la préoccupation de l’ONU quant au fait qu’on ne puisse pas tuer librement les enfants à naître, et demande au gouvernement irlandais « de prendre toutes les mesures nécessaires » - référendum compris - pour réviser sa loi sur l’avortement.

  • Revoici « Women on waves »

    Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu parler de ces furies de l’avortement, dont le bateau avortoir allait ou tentait d’aller sur les côtes des pays où l’avortement est interdit.

    Mais il ne s’agit pas du bateau. Les avortueuses délaissent les vagues pour les airs et se mettent au goût du jour : le 27 juin, elles feront décoller depuis Francfort un drone qui « acheminera des pilules abortives » en Pologne. Le drone doit se poser à Slubice, juste derrière la frontière.

    On suppose qu’il y aura de bonnes âmes pour aller réceptionner le colis avant les éventuelles militantes locales de l’avortement.

  • Euthanasie : ça coince au Sénat

    Alors que la première loi Leonetti avait été adoptée à l’unanimité (ou presque) au Sénat comme à l’Assemblée nationale, la nouvelle loi vient d’être rejetée par le Sénat.

    Les sénateurs de droite avaient supprimé le « droit » à la sédation profonde et continue jusqu’à la mort. Ils avaient également ajouté que la nutrition et l’hydratation ne sont pas des traitements.

    Bref ce n’était plus une loi d’euthanasie. Donc la gauche a voté contre, mais aussi un certain nombre de sénateurs centristes et de droite.

    Marisol Touraine regrette ce vote mais exprime sa satisfaction « que la proposition de loi dénaturée ait été rejetée ».

    Retour à l’Assemblée nationale…