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Culture de mort - Page 108

  • Au Mexique

    La Cour suprême du Mexique a déclaré inconstitutionnelle toute décision d'interdire le « mariage » homosexuel dans un des Etats du pays. La décision est du 3 juin et n’a été rendu publique que vendredi dernier, le 12.

    Elle impose aux juges des Etats où la dénaturation du mariage n’est pas reconnue de valider le « mariage » entre personnes de même sexe s’ils sont saisis par un tel « couple ».

  • La Cour suprême de la culture de mort

    La Cour suprême des Etats-Unis a confirmé lundi, sans donner de motivations, l’arrêt d’une cour d’appel qui avait jugé inconstitutionnelle la loi de Caroline du Nord obligeant à procéder à une échographie avant tout avortement.

    La loi avait été votée par le parlement à majorité républicaine, et soutenue par le ministre démocrate de la Justice, pour qui le texte répondait à la nécessité d'« informer avant de consentir ».

    Mais selon la cour d’appel qui avait bloqué le texte avant qu’il n’entre en application, l’obligation d’une échographie était un « obstacle injustifié » à l’avortement.

    La vraie raison étant que 70% des femmes changent d’avis quand on leur fait voir l’image de leur bébé et qu’on leur fait entendre ses battements de cœur.

  • Eugénisme en Suisse

    Je reprends le bon titre du Salon Beige sur cette information : les Suisses ont voté en faveur d’un amendement constitutionnel permettant le diagnostic pré-implantatoire.

    Par un score sans appel de 61,9%.

    Pourtant les évêques avaient pris position de façon claire et ferme. Et les sondages étaient indécis...

    Six cantons alémaniques ont voté contre, avec en tête les trois cantons à majorité catholique.

    Mais tous les cantons romands ont voté pour. Les Vaudois à près de 85%, les Genevois à 82%. Le Valais catholique à 81% a voté pour à 57%, le Jura catholique à 74% a voté pour à 67%...

  • Un médecin « catholique »

    « Ce qui est difficile à comprendre pour nos téléspectateurs, c'est qu'avec cette vidéo, ils pourraient avoir le sentiment que Vincent est comme vous et moi. Si on stimule le corps, par des images ou des sons, il réagit. Le corps est vivant, mais malheureusement l’âme, la pensée, la conscience, l’intellect sont totalement anéantis. »

    Propos du docteur Kariger, catholique pratiquant… Il ne croit même pas à l’immortalité de l’âme… Il est vrai que son attitude montre depuis longtemps qu’il ne croit en rien, sinon à son pouvoir de donner légalement la mort.

  • Jean-Paul II et l’état “végétatif”

    Très opportun rappel, sur le Salon Beige, d’un discours de Jean-Paul II entièrement consacré à l’« état végétatif ».

  • Une campagne d’Amnesty

    Amnesty International a lancé hier une campagne mondiale afin d’obliger l’Irlande à modifier sa Constitution sur l’avortement.

    Naturellement, cette campagne fait explicitement suite au référendum sur le soi-disant « mariage » homosexuel. Puisque les Irlandais ont accepté de modifier la Constitution sur ce point, ils doivent maintenant la modifier sur l’avortement.

    Une campagne évidemment fondée sur le mensonge. Par exemple ce prétendu « témoignage » (en gras) :

    « Je craindrais pour ma vie si je devais avoir un autre enfant en Irlande. »

    Alors que l’Irlande est un des pays les plus sûrs en termes de maternité, avec le Chili qui lui aussi refuse (pour le moment) l’avortement.

    Et aussi :

    « La législation draconienne de l'Irlande a créé un climat de peur, dans lequel les accompagnants risquent des amendes s'ils disent aux femmes comment obtenir des soins médicaux. »

    C’est le mensonge de la « santé reproductive », où l’on appelle « soins médicaux » l’assassinat des innocents.

  • A propos de Vincent Lambert

    La vidéo publiée hier, et que j’ai moi aussi répercutée, fait beaucoup de bruit. Parce qu’elle montre clairement un homme qui n’est pas « en fin de vie », qui n’est pas intubé, et qui réagit à des propos ou à des regards. En fait ce n’est pas la première fois qu’on peut voir de telles images, mais le choc vient du contraste entre ce que l’on voit et l’arrêt de la CEDH qui affirme tranquillement qu’on peut tuer cet homme-là.

    Naturellement ceux qui veulent la mort de Vincent Lambert sont très mécontents. Le médecin tueur (et catholique) Kariger n’hésite pas à dénoncer une « manipulation » et un « acharnement » et il ose dire, lui qui a déjà tenté de tuer Vincent Lambert : « C’est irrespectueux pour le malade, pour son épouse et sa fille, qui ne peuvent pas faire le deuil ». Sic.

    Vu aussi à la télévision le terrifiant « docteur » Bernard Devalois, doublement terrifiant quand on sait que c’est un ponte des « soins palliatifs » (et qui soutient à 100% la loi d’euthanasie Claeys-Leonetti), affirmant lui aussi que les images de la vidéo sont une « manipulation », ce qui est un mensonge éhonté, et affirmant droit dans ses bottes, le regard fixe, qu’il faut bien évidemment tuer Vincent Lambert… euh, pardon, mettre fin à une « nutrition artificielle déraisonnable »… ce qui implique un autre mensonge, car il s’agit de faire mourir de soif.

    Jeanne Smits publie le témoignage du frère de Terri Schiavo, qui a vu sa sœur mourir de soif dans les longues et atroces douleurs inhérentes à cette mort. Et elle publie l’effroyable photo de Terri Schiavo en train de mourir de soif, avec en légende le non moins effroyable mensonge de son avocat : « elle était belle, je ne l’avais jamais vue aussi paisible et belle ».

    A ce propos je voudrais une fois de plus préciser que si l’on arrête l’alimentation et l’hydratation on meurt de soif, et non pas « de faim et de soif ». Je l’ai déjà souligné plusieurs fois, manifestement en vain, puisque tout le monde dit que Vincent Lambert mourrait « de faim et de soif ». Je le souligne une fois encore, même si cela ne servira à rien, mais il est quand même bon que la vérité soit dite de temps en temps… Lorsqu’on arrête l’alimentation et l’hydratation on ne peut pas mourir de faim, car on est mort de soif très longtemps avant de pouvoir mourir de faim. On meurt de soif en moins de deux semaines, alors que mourir de faim prend au moins 40 jours, le plus souvent davantage. La différence est qu’on meurt de soif dans de terribles souffrances, alors qu’on meurt de faim tranquillement, dans une torpeur qui s’installe peu à peu. La confusion est faite évidemment à dessein par ceux qui veulent tuer les patients : laisser quelqu’un « mourir de faim », ce n’est pas si inhumain. Il faut le « laisser partir », comme dit Kariger. Mais faire mourir de soif, ce n’est pas du tout « laisser partir ». C’est une insupportable et permanente torture de très longs jours.

    D’autre part, il est stupéfiant, en un temps où se multiplient les récits d’expérience de mort imminente (EMI), de pouvoir parler des patients comme Vincent Lambert comme s’ils étaient absolument inconscients.

    Ce que les expériences de mort imminente montrent de façon indiscutable, c’est que des gens dans le coma, et même des gens qui ont un encéphalogramme plat, sont capables, quand ils se « réveillent », de dire ce qui s’est passé pendant qu’ils étaient « inconscients », en donnant des détails qu’ils n’ont pas pu inventer. Ces patients ont vu sans les yeux et ont entendu sans les oreilles. Il est aujourd’hui établi que des personnes avaient un état de conscience extrêmement éveillé au moment où leur encéphalogramme était plat.

    Les médecins font-ils semblant de ne pas le savoir ? Et les juges de la CEDH ?

    Car, quand on sait cela (et certains de ces phénomènes sont courants, j’ai eu moi-même le témoignage direct d’une personne qui était dans le coma et qui entendait distinctement tout ce qui se disait : « Il est foutu, il n’y a plus rien à faire… », pour ne rien dire des... jeux entre médecins et infirmières), comment peut-on traiter Vincent Lambert comme un déchet ?

    PS. - Petite note sans rapport direct avec Vincent Lambert : quand on parle de ces témoignages à des neurologues ou à des neurochirurgiens, ils répondent que l’encéphalogramme n’enregistre que l’activité de la surface du cortex, et qu’il peut donc y avoir une activité cérébrale dans les couches profondes du cerveau. Fort bien. Toutefois cela n’explique pas comment une telle éventuelle activité cachée permettrait de voir et d’entendre quand le patient ne peut rien voir ni entendre. Mais surtout, la question qui se pose, et que je n’ai encore vu poser nulle part, est celle-ci : vu que l’encéphalogramme plat est la définition de la mort, est-ce qu’on déclare donc sciemment quelqu’un « mort » en sachant qu’il continue d’avoir une activité cachée du cerveau ? Par exemple pour lui prélever ses organes, en sachant qu’on ne peut prélever d’organes que sur un corps vivant ? Ou bien est-ce qu’on nous ment une fois de plus, comme pour la « manipulation » des images de Vincent Lambert ?

    *

    Extrait de ma conférence sur saint Maximilien Kolbe:

     

    Un jour qu’on ne peut déterminer avec certitude, entre le 30 juillet et le 2 août, le commandant du camp désigne dix otages en représailles de l’évasion d’un prisonnier. L’un des dix, tout proche du P. Maximilien, évoque ses enfants qu’il ne reverra plus. Le religieux ose sortir du rang et il se plante devant le commandant. — Qui es-tu ? lui demande–t-il. — Je suis un prêtre catholique, et je veux prendre la place de cet homme. Le commandant ricane et accepte. Les dix sont conduits au bloc de la mort, où l’on ne meurt pas « de faim et de soif », contrairement à ce qu’on lit trop souvent, mais de soif, et la précision est importante. Car on peut survivre longtemps sans manger, et l’on meurt lentement d’inanition, alors qu’on ne survit que quelques jours sans boire, et l’on meurt dans d’atroces souffrances.

     

    Ce bloc de la mort, le sous-sol du bloc 11, est pour cette raison un lieu où l’on n’entend que cris et gémissements. Le P. Maximilien va en faire un lieu où l’on n’entend que prières et cantiques, à la stupéfaction des gardiens, dont l’un témoignera : « J’avais l’impression d’être à l’église. » Le 14 août, il ne reste que quatre survivants, dont le P. Maximilien. Ils sont achevés d’une piqûre de phénol. C’est la veille de l’Assomption.

     

  • Vincent Lambert

    La Cour européenne des droits de l’homme, qui est donc désormais exclusivement celle des droits de l’homme qui a échappé à l’avortement et qui est en bonne santé, a refusé vendredi de condamner la France pour la décision de tuer Vincent Lambert.

    On lira d’abord le communiqué des avocats des parents de Vincent Lambert, les excellentes réactions de Cécile Edel et de Grégor Puppinck, le communiqué de l’Agrif, et l’opinion dissidente de 5 des 17 juges, dont voici le premier et le dernier paragraphes :

    Nous regrettons de devoir nous dissocier du point de vue de la majorité exprimé aux points 2, 4 et 5 du dispositif de l’arrêt en l’espèce. Après mûre réflexion, nous pensons que, à présent que tout a été dit et écrit dans cet arrêt, à présent que les distinctions juridiques les plus subtiles ont été établies et que les cheveux les plus fins ont été coupés en quatre, ce qui est proposé revient ni plus ni moins à dire qu’une personne lourdement handicapée, qui est dans l’incapacité de communiquer ses souhaits quant à son état actuel, peut, sur la base de plusieurs affirmations contestables, être privée de deux composants essentiels au maintien de la vie, à savoir la nourriture et l’eau, et que de plus la Convention est inopérante face à cette réalité. Nous estimons non seulement que cette conclusion est effrayante mais de plus – et nous regrettons d’avoir à le dire – qu’elle équivaut à un pas en arrière dans le degré de protection que la Convention et la Cour ont jusqu’ici offerte aux personnes vulnérables. (…)

    En 2010, pour célébrer son cinquantième anniversaire, la Cour a accepté le titre de Conscience de l’Europe en publiant un ouvrage ainsi intitulé. À supposer, aux fins du débat, qu’une institution, par opposition aux personnes composant cette institution, puisse avoir une conscience, pareille conscience doit non seulement être bien informée mais doit également se fonder sur de hautes valeurs morales ou éthiques. Ces valeurs devraient toujours être le phare qui nous guide, quelle que soit « l’ivraie juridique » pouvant être produite au cours du processus d’analyse d’une affaire. Il ne suffit pas de reconnaître, comme la Cour le fait au paragraphe 181 de l’arrêt, qu’une affaire « touche à des questions médicales, juridiques et éthiques de la plus grande complexité » ; il est de l’essence même d’une conscience, fondée sur la recta ratio, de permettre que les questions éthiques façonnent et guident le raisonnement juridique jusqu’à sa conclusion finale. C’est précisément cela, avoir une conscience. Nous regrettons que la Cour, avec cet arrêt, ait perdu le droit de porter le titre ci-dessus.

    D’autre part, on ne peut hélas pas passer sous silence la réaction infâme de la conférence épiscopale française qui, une fois de plus, se déshonore. Son porte-parole Mgr Ribadeau-Dumas considère que le sujet est « éminemment complexe » et qu’on ne saurait donc tirer quelque conclusion que ce soit de l’arrêt de la CEDH. Le pire dans cette réaction est que Mgr Ribadeau-Dumas, pour nier toute importance à l’arrêt, fait même semblant de ne pas savoir ce qu’est une jurisprudence (ou peut-être ne le sait-il pas, après tout, tant est insondable l’abîme de connerie du noyau dirigeant de l’épiscopat).

  • Il en est là

    Propos du cardinal Kasper (le théologien préféré de François) sur le référendum irlandais :

    « Un Etat démocratique a le devoir de respecter la volonté du peuple ; et il semble clair que, si la majorité du peuple veut ces unions homosexuelles, l’Etat a le devoir de reconnaître ces droits. »

    Ceci est radicalement contraire à la doctrine catholique, et précisément à l’encyclique Evangelium vitae de saint Jean-Paul II, dans sa partie sur la loi civile et la loi morale.

  • Ecoles “catholiques”

    Lundi dernier, le jour même où était présenté au Parement australien une proposition de loi de dénaturation du mariage, Mgr Denis Hart, archevêque de Melbourne, a envoyé à 200 directeurs d’écoles catholiques primaires et secondaires un lettre les exhortant à défendre le mariage, car « il est urgent de faire la lumière sur la signification et sur ce qu’impliquerait la redéfinition du mariage », accompagnant un fascicule de 15 pages sur la question, à distribuer aux parents.

    Certains directeurs de ces établissements catholiques ont refusé de distribuer le fascicule, « désireux d’enrayer l’homophobie au sein des écoles plutôt que de l’attiser », selon le Petit Journal.

    Un lobby homosexualiste intitulé « Coalition pour une école sûre » (sic) appuie ces directeurs d’école, car le fascicule « pourrait blesser et perturber mentalement les jeunes attirés par d’autres jeunes du même sexe, leur suggérant que leurs sentiments ne sont pas “normaux” ou “tout aussi importants” ».

    On notera la violence anticatholique et homofolle du Petit Journal, le « media des Français et francophones à l’étranger », qui rapporte ce fait.

    (Via le Forum Catholique)