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Culture de mort - Page 113

  • La Slovénie (ex-)catholique aussi…

    Le Parlement slovène a adopté hier, par 51 voix contre 28 et 5 abstentions, une proposition de loi qui définit le mariage comme l’union de deux personnes (ce qui permet ipso facto aux homosexuels non seulement de se « marier », mais d’adopter des enfants).

    La proposition de loi émanait du parti le plus à gauche, qui a 6 députés, et elle a été soutenue par le parti centriste du Premier ministre et par les sociaux-démocrates.

    En 2012 il y avait eu un référendum sur le sujet : la dénaturation du mariage avait été rejetée par 55% des votants. Mais la participation avait été trop faible pour que le référendum soit contraignant.

  • Chronique des cinglés

    En Angleterre, une femme voudrait faire siens les ovocytes de sa fille, décédée il y a quatre ans, dans le cadre d’un « projet de grossesse » impliquant une FIV et un donneur de sperme. Selon elle, sa fille avait accepté que ses ovocytes soient utilisés si elle ne survivait pas au cancer dont elle était atteinte.

    Mais voilà : bien que ce soit en Angleterre, où l’on en est à légiférer sur les bébés à trois parents, aucune clinique n’a accepté de réaliser ce que le Dr Mohammed Taranissi, vedette britannique de la FIV, décrit comme une « première mondiale ». Et l’autorité ad hoc a refusé l’exportation des ovocytes à New York où une clinique est disposée à mettre en œuvre le « projet de grossesse » pour la modeste somme de 83.000 €.

    C’est la troisième fois que cette femme voit sa demande d’exportation rejetée ; elle envisage désormais d’en appeler à la Cour suprême…

  • La dictature homosexualiste en Irlande du Nord

    L’Irlande du Nord résiste encore sur l’avortement, mais elle baisse pavillon devant le lobby homosexualiste.

    En décembre dernier, la Haute Cour de Belfast, rejetant un recours du ministre de la Santé, avait donné raison à une paire d’homosexuels qui se plaignaient de ne pas pouvoir adopter des enfants. Pour la justice, c’est une « discrimination ».

    La conséquence fut que les évêques catholiques décidèrent « avec regret » de couper leurs liens avec la Family Care Society qu’ils avaient eux-mêmes créée et qui s’occupait de l’adoption.

    Un député protestant unioniste, Paul Givan, était monté le premier au créneau pour défendre l’Eglise catholique et annoncer qu’il allait déposer une proposition de loi instituant un droit à l’objection de conscience.

    Paul Givan a en effet élaboré cette proposition de loi (amendant la « loi sur l’égalité ») et l’a rendue publique le mois dernier. Citant les condamnations d’une propriétaire de Bed and Breakfast qui avait refusé un couple homosexuel, et d’un pâtissier qui avait refusé de confectionner un gâteau de « mariage », Paul Givan souligne que la loi contre les discriminations doit être « équilibrée », entre le droit à ne pas être discriminé et le droit des croyants au respect de leur conscience. Et donc qu’il doit être permis à un prestataire de services de refuser « une situation qui approuve, promeut ou facilite une relation homosexuelle en violation de son identité religieuse ». « Par exemple, une agence catholique d’adoption doit pouvoir refuser de placer un enfant chez un couple homosexuel, un imprimeur musulman doit pouvoir refuser d’imprimer un livre promouvant des relations homosexuelles, et un photographe évangélique ne doit pas avoir à choisir entre prendre des photographies d’une cérémonie de partenariat civil et perdre ses moyens d’existence. Mais un épicier évangélique ne peut pas refuser de vendre une pomme à un homosexuel, ou un imprimeur musulman ne peut pas refuser d’imprimer une brochure publicitaire pour des tables de café faites par une fabricante lesbienne. »

    Cela paraît être simplement le bon sens. Une délégation catholique, conduite par l’évêque de Down et Connor, Mgr Noel Treanor, a rencontré le parti unioniste au Parlement, et ils sont une fois de plus tombés d’accord. (Faut-il rappeler que ce sont des ennemis historiques ?)

    Mais le lobby homosexualiste a aussitôt monté une campagne mondiale contre le projet, pilotée par All Out Action, basé à New York, qui a lancé une pétition recueillant plus de 100.000 signatures les deux premiers jours contre ce qui est carrément décrit comme une « loi anti-homosexuels », sous le titre : « Les homosexuels ne sont pas admis en Irlande du Nord ? » Sic.

    Hélas, la proposition de Paul Givan ne passera pas. Car le système législatif d’Irlande du Nord permet de faire tomber une proposition de loi si 30 députés signent une « petition of concern » (pétition d’inquiétude, de préoccupation). Or le Sinn Fein a déclaré qu’il voterait cette pétition. Et à lui seul le Sinn Fein a 28 députés…

    Les nationalistes irlandais sont devenus des moutons de la pensée unique…

  • Les Lords aussi…

    La Chambre des Lords a approuvé hier la technique de fécondation in vitro (Fiv) qui permet de faire naître des bébés dont l'ADN provient de son père, de sa mère et d’une donneuse, afin de lutter contre la transmission de maladies génétiques de la mère à l'enfant. La Grande-Bretagne se déshonore ainsi de devenir le premier pays à légaliser la technique des « bébés à trois parents ».

    Ils sont tous fous.

  • Le cœur de la démocratie

    Au début du mois, le département d’Etat américain avait annoncé la nomination d’un « envoyé spécial pour les droits humains des personnes LGBT » dont le champ d’action serait toute la planète. Précisant que ce serait un fonctionnaire ouvertement homosexuel.

    Hier, John Kerry a annoncé que le titulaire du poste sera Randy Berry, qui a été consul des Etats-Unis dans divers pays.

    Le communiqué de John Kerry commence ainsi : « Je ne pourrais pas être plus fier que d’annoncer que Randy Berry sera le premier Envoyé Spécial jamais nommé pour les Droits Humains des Personnes LGBT » (on notera les capitales…).

    Le troisième paragraphe commence ainsi : « Défendre et promouvoir les droits humains des personnes LGBT est au centre de notre engagement pour faire avancer les droits de l’homme globalement – c’est le cœur et la conscience de notre diplomatie. »

    Sic.

  • Le juge de Tarbes

    L’humanité n’est pas la justice. Et la justice sait être inhumaine quand il s’agit de défendre ce qui fonde le « droit à l’avortement ».

    Il y a un an, le tribunal correctionnel de Tarbes avait condamné un automobiliste à trois ans de prison avec sursis pour « homicide involontaire sur fœtus » : l’automobiliste, ivre, avait percuté une femme enceinte.

    C’est exactement l’affaire de Metz. L’accident avait eu lieu en 1995. En première instance, le tribunal de Metz avait condamné l’automobiliste pour « homicide involontaire ». La cour d’appel avait infirmé ce jugement, et la cour de cassation, dans un arrêt de 2001 qui désormais fait jurisprudence, avait donné raison à la cour d’appel, considérant que l’article 221-6 du code pénal qui définit l’homicide involontaire « par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence » ne peut pas s’appliquer à un fœtus puisque celui-ci n’est pas une personne et que cette section du code pénal traite des « atteintes à la personne humaine ».

    Il va de soi que le fœtus ne peut pas être une personne humaine pour la justice française, car les avortements seraient autant d’homicides… volontaires, cette fois. Plus de 200.000 par an.

    A l’époque j’avais relevé cette contradiction que même des magistrats, dans leurs plaidoiries, parlaient de la « mère »…

    C’est l’argument qu’a cru pouvoir utiliser la présidente du tribunal de Tarbes, Elisabeth Gadoulet, ayant entendu la « mère » inconsolable d’avoir perdu « son enfant », et l’avocate appuyer en ce sens. « Le prévenu lui-même a reconnu avoir tué un enfant. La famille a besoin de cette condamnation», dira Mme Gadoulet.

    Pourtant elle ne pouvait pas ignorer la jurisprudence de Metz, qui avait fait grand bruit.

    Donc, le parquet a fait appel du jugement, et la cour d’appel de Pau, le 5 février dernier, a infirmé le jugement de Tarbes. Et ce ne sera pas la peine d’aller en cassation. La culture de mort sait se défendre.

  • Irlande : le mariage mis aux voix

    Le référendum irlandais sur le soi-disant « mariage » homosexuel aura lieu le 22 mai, a annoncé le gouvernement. Les citoyens devront dire oui ou non à ceci : « Le mariage peut être contracté selon la loi par deux personnes sans distinction de sexe. »

    Le Premier ministre Enda Kenny a déclaré que l’objet de ce référendum est le respect et la sensibilité…

  • Le lobby aux premières loges

    Sur la photo ci-dessus, prise hier sur la place Saint-Pierre de Rome, on voit Sœur Jeannine Gramick et Francis DeBernardo. Jeannine Gramick fut la cofondatrice du lobby homosexuel « catholique » américain New Ways Ministry, avec le Père Robert Nugent. Francis DeBernardo est l’actuel « directeur exécutif » de New Ways Ministry. Et tous deux ont une bonne raison d’être très contents : ils viennent d’assister, avec des membres de leur groupe, à l’audience du pape, au premier rang, sur les sièges réservés aux hôtes de marque.

    C’est une victoire historique du lobby LGBT. Jamais auparavant de tels personnages n’auraient été invités, non seulement au premier rang, mais même au dernier, et leur demande aurait été immédiatement et fermement rejetée. Francis DeBernardo a d’ailleurs dit à l’Associated Press qu’il avait déjà demandé deux fois des sièges à l’audience papale et que les deux fois la demande avait été rejetée.

    Jeannine Gramick et son compère Robert Nugent (qui était toujours en clergyman et col romain, et qui est mort il y a un an) avaient fondé New Ways Ministry en 1977, dans le diocèse de Washington. Dès 1984, l’archevêque de Washington leur avait demandé, en vain, de revenir à la doctrine catholique, et leur avait interdit toute activité dans son diocèse. Il fut suivi par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée qui leur ordonna de cesser toute activité avec New Ways Ministry. Mais ils continuèrent. En 1992 ils publièrent un livre intitulé Qui suis-je pour juger… euh, non, mais c’est pareil : Bâtir des ponts : la réalité gay et lesbienne et l’Eglise catholique. Puis en 1995 Voix d’espérance : un recueil d’écrits catholiques positifs sur les questions gay et lesbiennes. C’est l’année où la Congrégation pour les instituts de vie consacrée transmit le dossier à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Comme tous les efforts réalisés pour les ramener à la raison furent vains, la congrégation publia en 1999 une Notification expliquant le problème et faisant savoir que ces deux personnages étaient interdits de toute œuvre pastorale auprès des homosexuels et inéligibles à tout poste dans leurs instituts respectifs.

    Mais aujourd’hui ils sont reçus à l’audience du pape comme des VIP de la foi catholique…

    On lira ci-après une traduction de la fin de la Notification signée par le cardinal Ratzinger :

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  • L’euthanasie en marche

    La proposition de loi d'Alain Claeys et Jean Leonetti « sur la fin de vie » a été adoptée la nuit dernière en commission.

    Un amendement socialiste permet la « sédation profonde et continue » à domicile.

    Un autre amendement socialiste ajoute au texte que le médecin traitant devra informer ses patients de la possibilité et des conditions de rédaction de directives anticipées…

    Le texte sera examiné dans l'hémicycle les 10 et 11 mars : l'affaire sera bouclée en deux jours...

  • Kenya : la preuve

    Oui, l’OMS et l’UNICEF mettent subrepticement dans des vaccins une substance qui en fait des contraceptifs (pour qu’il y ait moins de petits noirs, et la liberté des femmes on s’en tape quand elles sont du tiers monde).

    Non, les médecins catholiques du Kenya et leurs évêques ne fantasmaient pas, contrairement à ce qu’on a voulu faire croire.

    Les médecins avaient déjà effectué des tests dont les résultats étaient probants.

    De nouveaux tests ont été réalisés, par une commission scientifique, sous l’égide conjointe, cette fois, des médecins et du ministère de la Santé. Les premiers résultats étaient mitigés. Le résultat final explique pourquoi : ce ne sont pas tous les vaccins contre le tétanos qui contiennent de la Béta-HCG, mais 30% d’entre eux.

    « Il est immoral que l’OMS et l’UNICEF sponsorisent et financent une campagne inhumaine comme celle-ci dans notre pays » réagissent les évêques, qui demandent à ce que ces organismes s’excusent auprès « des enfants et des femmes du Kenya », dont la confiance a été trahie.