Excellente analyse et remarquables commentaires de propos du cardinal Kasper (et de quelques autres) par Jeanne Smits sur son blog. En rapport avec le référendum irlandais qui entre sataniquement dans le schéma de la manipulation synodale en cours.
Jeanne Smits n’emploie pas le mot mais elle met bien en lumière le mensonge, les mensonges éhontés du cardinal Kasper, son négationnisme, particulièrement de l’enseignement de Jean-Paul II.
Et ce qui devient vraiment étouffant, oppressant, c’est cette obsession homosexuelle. Comme si l’Eglise était composée de deux tiers d’homosexuels (et d’un quart de « divorcés remariés »).
Plus tard, les historiens de l’Eglise se pencheront avec effarement sur ce temps où des cardinaux et des théologiens ne parlaient plus que du bien de l’homosexualité…
Il va vraiment falloir mettre un coup d’arrêt, brutal, à cette folie. Par un pape d’Afrique noire. Où l’on appelle un chat un chat, un homosexuel un inverti, et « une forme d’hérésie », « une dangereuse pathologie schizophrène », l’idée selon laquelle on peut détacher la pastorale de la doctrine.
Oui, la citation est du cardinal Robert Sarah. Le cardinal qui par ailleurs a « accueilli Summorum Pontificum avec confiance, joie et action de grâce ». Papa subito ! Ça urge !
Commentaires
Kasper change le paradigme, Bergoglio applaudit !
"Hier, avant de dormir, mais pas pour m’endormir, j’ai lu – ou plutôt relu – le travail du cardinal Kasper et je voudrais le remercier parce que j’y ai trouvé une théologie profonde et aussi une pensée sereine dans cette théologie. Il est agréable de lire de la théologie sereine. Et j’y ai également trouvé ce dont saint Ignace nous parlait, ce 'sensus Ecclesiæ', l’amour pour notre Mère l’Église. Cela m’a fait du bien et cela m’a donné une idée – excusez-moi, éminence, si je vous fais rougir – mais l’idée est que cela s’appelle 'faire de la théologie à genoux'. Merci. Merci".
Dans son rapport, Kasper a indiqué qu’il voulait "seulement poser des questions" parce que "donner une réponse sera la tâche du synode, en accord avec le pape". Mais, à lire ce qu’il a dit aux cardinaux, on voit que c’est bien plus que des questions, qu’il s’agit de propositions de solution déjà solidement assemblées et le pape François a déjà montré qu’il voulait y donner son adhésion.
Et ce sont des propositions fortes, un véritable "changement du paradigme"
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350729?fr=y
en effet, si ça doit être ça, pas besoin de papauté, de cardinalat, de pasteurs... On voit bien que les fidèles sont depuis quelque temps l'honneur et le recours de l'Eglise.
Le but de cette séquence en effet démoniaque : 1°) faire tomber l'enseignement moral de l'Eglise ; 2°) achever de profaner la liturgie par le "visuel" d'unions gay dans une église, ces unions d'abord "de fait", au juger des prêtres, qui là ne délégueront pas à des laïcs, croyez-le!! et qui seront de plus en plus scaramentalisées et théologisées comme on le voit avec cette réunion secrète et 3°) rendre odieuse la papauté, Rome...
Sidérant le nombre de tradis qui virent en ce moment à un anti ultramontanisme très préoccupant!!!
On ne peut que leur donner raison : cette Rome-là, on n'en a pas besoin, et on souhaite sa ruine.
Cela dit, le star system papôlatrique par Jean-Paul II avait mis en place toutes les structures mentales du super-pape vedette curé du monde. Même Pie XII n' a jamais conçu les choses ainsi.
@halebarbe: je suis ultramontain et le reste, car un ultramontain voit d'abord la doctrine ensuite le Pape qui doit être lui aussi dans la doctrine et pas l'inverse, je fais obédience au Pape sur base de la doctrine catholique mise en oeuvre par lui; ou le Pape ne fait pas naître la doctrine, mais la doctrine fait renaître les Papes qui certifient la doctrine millénaire. Si un Pape n'est plus dans la doctrine, alors on patiente pour le suivant en espérant un vrai Pape pour l'ultramontanisme comme dit monsieur Daoudal :"Il va vraiment falloir mettre un coup d’arrêt, brutal, à cette folie. Par un pape d’Afrique noire." Là d'accord avec lui.
L'Eglise a toujours reflèté le monde dans lequel elle vit (à part les saints évidemment). Sous Louis XIV, les abbés s'habillaient de dentelles et allaient faire leur cour aux maîtresses du roi.
Notre temps bruit constamment des questions d'homosexualité. Le déclarer est devenu glorieux. Forcément l'Eglise reflète son temps.
Lorsque cette habitude sera passée de mode, l'Eglise n'en parlera plus. Mais elle sera toujours là avec à sa tête un autre pape.
Patience ! Ce qui ne veut pas dire d'adhérer à tous ces graves péchés.
Au cours de la préparation du synode 2015, on dirait que tous les esprits sont accaparés par "l'accueil" des homosexuels. Tout tourne autour de cette question comme si elle concernait une grande part de l'humanité. En réalité, les homosexuels intéressés par une insertion dans l'Eglise à travers les sacrements forment un pourcentage infinitésimal de la totalité des homosexuels, eux-mêmes très minoritaires dans la société, comme chacun devrait avoir l'honnêteté de le constater. Donc le nombre de ceux qui focalisent toute l'attention sur eux, sans même l'avoir demandé, est voisin de zéro. L'immense majorité des homosexuels se moque bien de ce que l'Eglise pense d'eux et de leurs pratiques; sinon ils vivraient dans la chasteté, comme le préconise le CEC. Que revendiquent les rares homosexuels intéressés par une "reconnaissance" de l'Eglise?
Un bon accueil de la part des communautés chrétiennes? C'est déjà fait. Mais on ne va pas leur laisser faire le catéchisme! (encore que...dans certains endroits)
La reconnaissance des actes homosexuels comme entrant dans le plan de Dieu? Impossible!
La bénédiction liturgique de leurs unions? Impossible!
Le mariage sacramentel? Impossible; il serait ipso facto invalide!
L'adoption ou la fabrication d'enfants selon leurs intérêts? Impossible!
Si on y regarde de près, il est impossible que le synode révolutionne la doctrine de l'Eglise sur le sujet de l'homosexualité. On ne voit pas non plus ce que le Pape pourra faire. Il se contentera peut-être de quelques paroles miséricordieuses et éculées n'engageant pas l'Eglise à grand chose (que les homosexuels soient respectés, considérés comme une richesse pour l'humanité etc...)
Si quelques évêques (notamment Africains) n'y mettent pas le holà, le synode va donc perdre des heures à ergoter sur un non-sujet alors que des problèmes majeurs et très répandus se posent au peuple chrétien. On peut citer la cohabitation pré-matrimoniale généralisée (souvent 10 ans de vie commune!) ou définitive, la polygamie en Afrique, les failles de la préparation au mariage, le caractère abortif de certains modes de contraception (il ne suffit pas de rappeler Humanae vitae!), la conception in vitro et bien d'autres sujets qui ne concernent pas une infime minorité mais une multitude de familles.
Si le synode est simplement celui des divorcés-dits remariés intéressés par les sacrements (eux aussi extrêmement minoritaires) et des homosexuels, on pourra parler d'un échec retentissant, dommageable pour l'autorité du Pape et d'une entreprise inopérante pour les progrès de la sainteté du peuple chrétien.
Entièrement d'accord.
Il y a beaucoup d'autres sujets, autrement plus importants, que l'Église catholique doit redire haut et fort, et veiller à leur bonne compréhension par les fidèles.
Avec l'homosexualité et avec les divorcés civils "remariés" civilement, il n'y a pas mort d'homme; ce qui ne veut pas dire qu'il faut laisser passer.
L'euthanasie, l'avortement, la fécondation in vitro avec l’assassinat programmé d'embryons, sont à mes yeux infiniment plus graves.
Enfin le problème de la faim dans le monde, des injustices du développement "libéral" et le consumérisme effréné me semblent plus préoccupants que les "divorcés-remariés" et les homosexuels. Mais probablement ces deux derniers "problèmes" sont-ils créés de toute pièce, comme un écran de fumée, pour ne pas remettre en cause le système financier libéral matérialiste consumériste.