La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté hier 12 amendements à la proposition de loi sur la fin de vie.
Le plus important est assurément que l'hydratation et l'alimentation artificielles ne sont plus assimilées à des traitements.
D’autre part l’euthanasie (la « sédation profonde et continue ») ne pourra être pratiquée qu'en cas de « souffrance réfractaire ».
Mais, à supposer que ce soit voté par le Sénat, il n’en restera rien au retour à l’Assemblée.
Et en sens inverse, en ce qui concerne les « directives anticipées », la commission limite les cas dans lesquels le médecin n’est pas tenu de s’y conformer.