Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 106

  • Des évêques qui s’engagent

    autrement que pour les « migrants » et le « climat », cela vaut d’être salué :

    Dans quelques jours, une décision médicale risque de provoquer délibérément la mort de Vincent Lambert.

    Il n’est pourtant pas en fin de vie et il ne fait l’objet d’aucun soin disproportionné. En lui donnant la nourriture et l’hydratation nécessaires, ceux qui prennent soin de lui respectent simplement le cours de cette vie dont le mystère nous échappe et dont le terme n’appartient à personne.

    Les débats auxquels nous assistons prouvent que notre société hésite sur des principes majeurs, comme « Tu ne tueras pas » ou « Nul ne peut décider de mettre fin à la vie d’autrui ». Ils étaient considérés jusqu’à présent comme des valeurs fondamentales, comme le socle de notre vivre ensemble. Et si l’on venait à y renoncer, on voit mal comment le corps médical pourrait continuer à prononcer le serment d’Hippocrate.

    C’est le renoncement à ces principes qui fait peser sur la famille un poids insupportable. Nous voudrions exprimer à tous ses membres notre compassion, en respectant leur souffrance.

    A l’issue des travaux menés sur la situation de Vincent Lambert par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les cinq membres qui se sont opposés de toute leur force à la décision votée par les sept autres ont crié leur révolte. Ils ont déclaré que la Cour ne méritait plus de porter le titre de « conscience de l’Europe » qu’elle s’était donné en 2010.

    En union avec beaucoup d’autres, croyants ou non, nous lançons un appel aux autorités politiques, juridiques et médicales. Que ceux qui ont à en juger sachent que derrière la personne de Vincent Lambert, c’est le symbole de la vie la plus fragile qui est en jeu pour l’avenir de notre société.

    Si sa mort doit survenir, nous prierons pour que tous puissent accueillir cet événement dans l’espérance. Mais aujourd’hui, notre frère Vincent n’est pas en fin de vie, et plusieurs établissements spécialisés se sont déclarés prêts à le recevoir. Qu’est-ce qui l’empêche ?

    Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, Maurienne et Tarentaise
    Mgr Jean-Louis Balsa, évêque nommé de Viviers
    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
    Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy
    Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne
    Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne
    Mgr Patrick Le Gal, évêque auxiliaire de Lyon
    Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Valence
    Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars

  • Pour Vincent

    Suite aux entretiens de mercredi au CHU de Reims, les avocats des parents de Vincent Lambert, Jean Paillot et Jérôme Triomphe, annoncent qu’ils portent plainte auprès de l’Ordre des médecins contre le Dr Daniela Simon, et qu’ils vont déposer une plainte criminelle et délictuelle de 35 pages pour délaissement et tentative d’assassinat sur personne vulnérable, violence sur personne vulnérable, non-assistance à personne en danger, séquestration et atteinte arbitraire à la liberté individuelle, faux et usage de faux et faux témoignage, violation du secret médical.

    Il faut lire le communiqué des deux avocats, qui est une pièce importante dans l’affaire Vincent Lambert.

  • In vitro et très vite

    Le 10 juillet, le Sénat polonais a approuvé la nouvelle loi sur la fécondation in vitro, votée par la Diète le 25 juin.

    La Pologne était l’un des derniers pays d’Europe sans loi pour encadrer cette pratique, elle est aujourd’hui dotée d’une des lois les plus libérales en la matière.

    Les sénateurs n’ont apporté aucune modification à la version votée par les députés.

    La loi est donc prête à être signée par le président libéral Bronislaw Komorowski, avant que le président élu Andrzej Duda, hostile à cette loi, entre en fonction le 6 août…

  • Atroce

    La barbarie, aux Etats-Unis, va encore plus loin que je pouvais le croire. Life Site vient de diffuser une vidéo où l’on voit une directrice du Planning familial discuter tranquillement de la façon dont on doit découper les fœtus dans le ventre de leurs mères pour pouvoir avoir des morceaux en bon état afin qu’ils soient vendables. Le morceau se vend entre 30 et 100$. C’est le foie qui est le plus demandé, bien que « beaucoup veuillent des cœurs intacts en ce moment ». Elle reçoit des demandes pour des poumons, et aussi pour des « extrémités inférieures », et elle ne sait pas trop pourquoi, sans doute « pour les tissus musculaires ».

    Le seul problème est qu’il faut le faire de façon à qu’on ne dise pas « la clinique vend des tissus et se fait de l’argent avec cela ».

    Elle pratique elle-même des avortements à Los Angeles jusqu’à la 24e semaine. Elle explique qu’elle tient une petite réunion chaque matin pour déterminer quelles parties du corps sont demandées (les clients remplissent un formulaire) et quelles sont les « patientes » qui ce jour-là auront des bébés sur lesquels on pourra faire les prélèvements. Ainsi les avorteurs pourront adapter leurs gestes de façon à ne pas endommager les organes à vendre ce jour-là. « Pour cette raison, la plupart des fournisseurs – sic – se font guider par échographie, afin de déterminer où ils vont mettre les forceps. Ils se disent : “Je ne vais pas écraser cette partie, je vais écraser en dessous, et au-dessus, et je vais voir si je peux avoir ça intact.” Certains changent la façon dont le fœtus se présente, de sorte qu’il ne vienne pas par la tête, parce que vous ne pouvez pas obtenir la dilatation suffisante. Si vous le faites à partir de la présentation par le siège, par les jambes, alors vous pouvez finir par avoir le crâne intact. »

    La loi fédérale américaine interdit l’avortement par démembrement depuis George Bush, et la vente d’organes. Mais, dit Deborah Nucatola, « les lois sont sujettes à interprétation. Si je vous dis d’emblée que je n’ai pas l’intention de faire cela, ce qui arrive après n’a pas d’importance. »

    Il faut regarder cette vidéo, car on y voit Deborah Nucatola raconter cela comme elle raconterait ses vacances, sans l’ombre d’une hésitation, sans la moindre pudeur, entre une fourchetée de salade et une gorgée de vin… Il me semble que n’importe qui de normal ne peut que se demander comment c’est possible. Comment l’être humain peut en arriver à ce degré d’inconscience dans le mal.

    J’aimerais que ce soit un canular. Mais ce n’est pas le genre de Life Site.

  • La propagande homo de Radio Vatikan

    Kiss-shot-640x452.jpg

    Le 2 juillet dernier, la branche allemande de Radio Vatican (« La voix du Pape et de l’Eglise universelle ») a publié une photographie de lesbiennes en train de s’embrasser, pour illustrer un article expliquant que l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité est « en mouvement », comme on l’a vu notamment au dernier synode et dans le document de travail pour le prochain : il y a une évolution « significative, même si l’Eglise souligne qu’il demeure une différence entre le partenariat homosexuel et le mariage ». Sic.

    Ce texte est la recension d’un article publié dans la revue Die Furche (Le sillon, sic) par le Prof Dr Martin M. Lintner, religieux de l’Ordre des Servites de Marie, « théologien moraliste », président de l’Association européenne de théologie catholique. Eh oui. C’est lui, là :

    Pater-Martin-M.-Lintner_artikelBox2.jpg

    En raison des protestations, la photo a été retirée… puis a été remise… puis a été définitivement retirée.

    Déjà, il y a un an, Radio Vatikan avait publié la photo de deux homosexuels. C’était un peu moins provoquant, quoique explicite, dans l’ombre du drapeau du lobby. C’était pour illustrer un article appuyant la position de Mgr Ackerman, évêque de Trêves, affirmant qu’on ne doit pas tenter de « guérir » les homosexuels, d’autant qu’on ne peut pas dire que l’homosexualité ne soit pas naturelle.

    vatican-radio-gay-article.jpg

    Radio Vatikan exprime non pas la voix de l’Eglise mais celle du (très gros) noyau dirigeant hétérodoxe de la conférence épiscopale allemande. Son directeur est le jésuite Bernd Hagenkord (à droite) :

    690928190-624747182_344-Y34.jpg

  • Clause de conscience

    La Cour constitutionnelle a décidé que les pharmaciens peuvent avoir une conscience.

    Mais c’est en Espagne.

    Un pharmacien de Séville avait été condamné en 2008 à 3 000€ d’amende pour avoir refusé de délivrer des pilules du lendemain et des préservatifs. Or la Cour reconnaît que les pharmaciens ne sont pas légalement tenus de vendre un produit qui va à l’encontre de leurs convictions. Surtout quand ils sont inscrits sur la liste officielle des objecteurs de conscience, ce qui était le cas…

    Le plus important est peut-être que cette décision reconnaît que la pilule du lendemain pose un problème de conscience du fait de son « potentiel caractère abortif ».

  • Dernières nouvelles du génocide

    Selon les chiffres de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques, il y a eu 229.000 avortements en France en 2013, davantage qu’en 2012 (219.100).

    Ce chiffre ne prend pas en compte, naturellement, les innombrables avortements par les abortifs pudiquement et diaboliquement appelés « pilule du lendemain » et « pilule du surlendemain » :

    « Les femmes ont davantage recours a la contraception d’urgence : depuis 2005, plus d’1 million de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque année ».

    Et comme nous le savons depuis toujours, le grand nombre d’avortements n’a rien à voir avec un manque de contraception :

    « Le nombre des IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement  par un défaut de couverture contraceptive ».

  • L’euthanasie en Colombie

    Pour la première fois dans l’histoire de la Colombie et même de l’Amérique latine, un Colombien s’est prévalu d’une jurisprudence autorisant le suicide assisté dans son pays pour obtenir l’euthanasie.

    Son histoire a été fortement médiatisée, un fait qui laisse prévoir de nouvelles pressions pour généraliser ce « droit » à la mort choisie dans un pays naguère catholique.

    A lire chez Jeanne Smits.

  • Mgr Cupich et “l’égalité des droits”

    Le nouvel archevêque de Chicago, Mgr Blase Cupich (dont on sait qu’il a été nommé directement par François sans consultation des évêques américains ni de la congrégation romaine pour les évêques), n’a rien à redire à la décision de la Cour suprême imposant le soi-disant mariage homosexuel sur tout le territoire des Etats-Unis. Parce qu’il « respecte les exigences politiques d’égalité ».

    Excellent commentaire de Rorate Caeli, traduit par Benoît et moi.

  • La Cour suprême de la culture de mort

    La Cour suprême des Etats-Unis, par cinq voix contre quatre, a « suspendu » hier la loi du Texas qui restreint fortement les avortements.

    Cette loi avait été évidemment contestée en justice, au cours d’un long périple qui était allé… jusqu’à la Cour suprême. En novembre 2013, le juge Antonin Scalia de la Cour suprême avait rejeté la demande de surseoir à l’application de la loi, suite à l’arrêt de la cour d’appel qui annulait le jugement invalidant une bonne partie de la loi…

    La loi était revenue devant une cour d’appel, qui avait décidé que si l’objectif réel de la loi n’était pas en effet la « sécurité », mais de rendre plus difficile l’accès à l’avortement, cela n’était pas anticonstitutionnel.

    Mais ce n’était pas fini. Les avortoirs du Texas ont à leur tour saisi la Cour suprême, et celle-ci vient donc de décider de suspendre la loi, permettant ainsi aux avortoirs qui ne respectent pas la loi de continuer à tuer… jusqu’à ce qu’elle prenne la fameuse décision qu’elle doit prendre sur l’avortement en 2016, et qui n’ira certainement pas dans le bon sens…