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Antiracisme - Page 12

  • L’Agrif est entendue

    Suite à une plainte de l'AGRIF, après deux ans d'enquête, un juge d'instruction a mis en examen Saïd Bouamama, auteur du livre Nique la France, et Saïdou, auteur du morceau de rap de même nom, pour provocations à la haine et pour injures aggravées.

  • L’antidiscrimination contre l’Eglise

    Le Parlement australien examine et devrait adopter une nouvelle loi anti-discrimination qui supprime toutes les exemptions reconnues jusque-là, particulièrement celles qui permettaient aux Eglises et organisations chrétiennes de respecter la morale… naturelle. Par exemple de ne pas embaucher d’homosexuels actifs, de ne pas leur confier des enfants à adopter, de ne pas compter les paires dans les aides aux familles, etc.

    La conférence épiscopale d’Australie souligne que cette disposition de la nouvelle loi est « une menace pour la liberté religieuse » et pourrait avoir un impact sérieux « sur les services sociaux fournis par les structures d’assistance sanitaire et par les écoles catholiques ».

    Mais les évêques avaient commencé par approuver la loi dans son principe…

    C’est ainsi que l’incurable naïveté des hommes d’Eglise encourage la subversion. Ils sont incapables de seulement entrapercevoir l’idéologie qui sous-tend les lois antidiscrimination.

    Et ce qui arrive en Australie arrivera aussi bien évidemment chez nous aussi. C’est déjà partiellement le cas au Royaume Uni.

  • Les menaces se précisent contre la liberté d’expression

    Les sénateurs ont adopté le 7 février une proposition de loi (déjà adoptée à l’Assemblée) visant à fixer un seul délai de prescription (un an) pour tous les propos discriminatoires. Actuellement c’est un an pour les discriminations racistes et trois mois pour les discriminations « homophobes ». Or, comme le disait d’emblée Najat Vallaud-Belkacem, « c’est au moment où notre pays s’apprête enfin à accorder les mêmes droits à chacun, homosexuel ou hétérosexuel, au moment où notre République s’apprête enfin à reconnaître la même valeur à chacun, sans distinction fondée sur l’orientation sexuelle, que les manifestations de l’homophobie se multiplient ». Esther Benbassa, rapporteur* de la proposition de la loi, répétera aussitôt après : « L’inscription de ce texte à l’ordre du jour du Sénat intervient – cela ne vous aura pas échappé – dans un contexte particulier, celui du débat entourant l’examen du projet de loi relatif à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Ces dernières semaines, ce débat a frayé la voie à l’émergence d’un climat souvent ouvertement homophobe et à la multiplication de propos intolérables. » Sic. Cette proposition de loi est donc non seulement opportune, mais elle va « corriger » une « anomalie », en faisant de l’« homophobie » un racisme comme les autres, voire pire que les autres : à traquer en priorité.

    Au cours du débat, des sénateurs sont allés plus loin, en faisant le vœu d’un flicage systématique d’internet, qui échapperait selon eux à la juste répression de tous les racismes. « Il est urgent aujourd’hui d’élaborer une loi sur la liberté d’Internet », a ainsi déclaré Esther Benbassa. Qui est précisément en train d’élaborer le projet. Elle a précisé à Mediapart : « Notre problématique sera : comment encadrer internet sans porter atteinte à la liberté d’expression ? » Sic. Comment faire un cercle carré ?

    En tout cas, cela va se faire, à la façon des grands ancêtres manieurs de guillotine, si l’on en croit Najat Vallaud-Belkacem, qui disait au Sénat, au nom du gouvernement (français**) : « Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée. »

    * Le Sénat dit bien : « rapporteur », et non « rapporteuse »…

    ** Najat Vallaud-Belkacem étant aussi de nationalité marocaine, il est toujours nécessaire de préciser au nom de quel pays elle s’exprime.

  • Le pire c’est qu’ils ont légalement raison

    Un « restaurant » Subway d’Angers offrait pour la Saint-Valentin un « menu » à prix spécial pour les couples. L’affiche précisait que c’était pour les couples homme-femme, et en petit caractères l’auteur de l’affiche soulignait qu’il n’y avait là aucune « discrimination » parce que la loi sur le « mariage » homosexuel n’est pas encore en vigueur et que jusque-là il utilise « la loi de liberté d’expression ».

    Le lobby LGBT est aussitôt monté au créneau des « réseaux sociaux ». Le gérant du Subway a aussitôt été viré, et son enseigne fermée. Le lendemain même de la Saint-Valentin.

    Telle est l’efficacité du lobby, et la réalité de la dictature.

    Mais le lobby local n’entend pas en rester là et veut porter plainte, pour homophobie.

    Le Français moyen ne voit certes pas où il y aurait homophobie dans cette affaire. Elle est pourtant légalement caractérisée. Car il y a de la part d’un commerçant refus de service à raison de l’orientation sexuelle, ce qui est strictement interdit par les directives de la Commission européenne retranscrites dans la loi française.

    Bien sûr, quand la loi sur le « mariage » homosexuel sera en vigueur, ce sera encore pire…

  • Vers l’interdiction des blagues de potache

    Dans le cadre du totalitarisme qui s’installe, la fausse affaire des étudiants de Sciences Po Bordeaux est exemplaire : il s’agit de blagues de potaches sur Facebook qui sont considérées quasiment comme des crimes et qui risquent de valoir à leurs auteurs le renvoi de Sciences Po, voire une condamnation pénale. Et l’opprobre médiatique générale : ça c’est déjà fait.

    Une dizaine d’étudiants avaient créé une page Facebook « Osez le masculinisme », sur le modèle d’« Osez le féminisme ». Mais si celui-ci est dans le sens de l’histoire, celui-là est intolérable. Surtout si c’est pour se moquer du féminisme… Là c’est du « sexisme », et l’on n’a pas à chercher loin pour trouver aussi des « propos homophobes », comme « les féministes sont des lesbiennes »…

    Ce qui est ahurissant (de mauvaise foi idéologique) est que des journaux ont pris les blagues (par principe de mauvais goût) au premier degré : « Une page Facebook créé par des étudiants de l’école incite aux agressions sexuelles... », affirmait 20 minutes. Parce qu’il y avait des « sondages » pour ou contre le viol collectif, pour ou contre l’excision, qu’on y appelait à une « érection-débat » dans un amphi pour « pratiquer une mise en scène d’agression sexuelle collective »… Il y avait aussi la soirée « plombiers VS chaudières », qui invitait au « décrassage de la soupape de sécurité d’une vieille chaudière ».

    C’en était trop pour les austères militantes féministes du cru, qui ont créé un « collectif féministe bordelais contre les violences sexistes dans l’enseignement supérieur » pour dénoncer les ignominies de ces jeunes gens. Et pour faire bonne mesure, le collectif dénonçait aussi le Bureau des sports de Sciences Po Bordeaux qui réduit « les femmes à des objets de désirs misogynes ». Le collectif ne sait donc pas que si l’équipe féminine de rugby s’appelle « Mi-putes mi-soumises », ce sont les filles elles-mêmes qui ont choisi ce nom, comme les garçons ont appelé leur équipe de volley les « Violleyeurs », sur le modèle de ce qui se fait dans toutes les grandes écoles. Le « collectif » ne sait donc pas que l’équipe féminine de handball de Sciences Po Paris s’appelle « APLP » (pas besoin d’être initié pour savoir que ça veut dire « A poil les putes »).

    La direction de Sciences Po Bordeaux affirme ne pas avoir attendu la dénonciation du collectif pour agir. Dix étudiants, qui avaient bêtement laissé leurs vrais noms sur la page en participant aux blagues, vont être traduits devant le conseil de discipline. La direction leur donne deux semaines pour préparer leur défense. Mais d’autre part la direction va porter plainte contre X pour diffamation. Une plainte qui vise le collectif, mais aussi les étudiants…

  • Trois profanations en Cornouaille

    Trois églises cornouaillaises ont été profanées ces derniers jours : Loctudy, Combrit, Huelgoat.

    Et il s’agit clairement, et uniquement, de profanation. Car dans les trois cas le tabernacle a été forcé et les hosties consacrées répandues. Il n’y a eu aucun vol, hormis une lunule de peu de valeur… qui a pu servir à emporter des hosties.

    Les actes commis l'ont été par « des gens qui connaissent le fait religieux », a constaté le procureur de Quimper, Éric Tuffery.

    Selon le maire de Loctudy « c’est grave » parce que « c’est une atteinte à la conscience de certaines personnes ». Sic. Pourtant il s’appelle Joël Piété… Mais il y a pire. Selon le maire d’Huelgoat, il s'agit « sûrement de bêtises d'adolescents »…

    On remarquera plutôt les propos du préfet du Finistère, Jean-Jacques Brot, qui a tenu à dénoncer « avec beaucoup de solennité » un « acte accablant » qui « ne ressemble pas à la Bretagne et aux Bretons ». « C’est un acte très grave, attentatoire à la foi d’une partie de la population. »

    Ce sont des actes « extrêmement choquants », a-t-il dit encore, soulignant « qu'à chaque fois c'est le tabernacle qui est visé, à savoir la partie la plus importante du point de vue liturgique dans la foi catholique », le « cœur de la foi catholique ».

    S’apercevant sans doute qu’il allait un peu loin, en tant que représentant de la République laïcarde, il a ajouté que la condamnation d’un tel acte aurait été la même pour un autre culte, car la Constitution garantit la liberté des cultes.

    Quant au procureur, il a déclaré que le ou les auteurs encourent une peine de cinq ans d'emprisonnement pour vol avec effraction, précisant que le caractère religieux de l'affaire n’est pas une circonstance aggravante.

    Mais cela est faux. Il faudrait savoir si les lois antiracistes protègent toutes les communautés ou si la communauté catholique est exclue de la protection de la loi. Les profanations sont à l’évidence des actes « racistes » au sens des lois antiracistes, qui concernent notamment la religion. La loi retient le mobile raciste comme circonstance aggravante pour les « dégradations de bien privé » et précise même que la peine passe de 3 à 5 ans si le bien est un lieu de culte.

  • Daniel Morin (France Inter) est ouvertement raciste, mais il a le droit

    Parce que le racisme c’est permis, et rigolo, quand c’est anti-breton.

    Voici le texte de ce qu’a dit l’animateur Daniel Morin, le 6 décembre, sur France Inter. Précisons que chaque phrase était ponctuée de rires et de gloussements des personnes présentes.

    Madame, Monsieur, kenavo. Grand moment de fierté pour les Bretons, leur fest-noz reçoit ses lettres de noblesse de la part de l’UNESCO.

    Mais alors qu’est-ce qu’un fest-noz ? Nous allons le découvrir grâce à ce reportage dans un tout petit village du Finistère, le village de Beurk.

    Il est cinq heures du matin et ici tout le village se prépare pour le fest-noz de ce soir. Les femmes du village se rasent pour la grande parade tout en donnant à leur bébé un biberon au cidre. Les hommes se préparent pour le concours de lancer de Bigoudènes dans la mer, sous le regard curieux des enfants qui observent en mangeant un sandwich à la mouette. À noter qu’après le bal, ce sera la vente aux enchères de la vierge la plus âgée du village. Vierge que l’on prépare pour l’occasion selon la tradition locale en lui badigeonnant le corps au beurre salé. Vierge que l’acheteur pourra consommer au son du biniou devant les habitants du village.

    Cette année, manque de chance, la vierge la plus âgée, Soizig Pensec, 93 ans, est morte il y a deux jours avant les festivités, mais ce n’est pas grave : selon la coutume celte, on peut encore utiliser la vierge huit jours après sa mort.

    Cette année la marraine du fest-noz sera Nolwenn Leroy. Nolwenn qui viendra chanter comme d’habitude habillée en manouche, accompagnée de ses farfadets et de ses lutins. Bien sûr tout le monde croise les doigts pour que la météo ne vienne pas gâcher la fête traditionnelle, une apparition du soleil serait considéré comme un signe de malheur pour tout le village.

    On ne peut même pas imaginer ce qu’auraient été les réactions si un texte du même acabit célébrait une danse juive ou une fête arabe… Ce qui est certain en tout cas est que ce Daniel Morin serait au chômage et sous le coup d’une avalanche de procès pour injures racistes, incitation à la haine, etc.

    Mais on peut insulter les Bretons sans que personne ne réagisse. Un « Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme » a néanmoins déposé plainte…

  • Les droits de la lesbienne contre les droits du musulman

    Ça se passe à Toronto. Une lesbienne se rend chez un coiffeur pour hommes parce qu’elle veut une coiffure virile. Le coiffeur est musulman et dit qu’il n’a pas le droit de toucher une femme qui n’est pas de sa famille.

    La lesbienne porte plainte.

    Pour la Commission des droits, ce sont deux « droits » qui s’opposent : antidiscrimination contre liberté religieuse.

    Est-ce la lutte contre l’homophobie ou la lutte contre l’islamophobie qui va gagner ?

    En attendant le verdict, tous les détails de l’affaire sont ici.

     

  • La haine et le mépris antifrançais d’Houria Bouteldja impunis

    Rejetant la plainte en appel de l’AGRIF et ne suivant pas les sévères réquisitions du Parquet, la Cour d’Appel de Toulouse, présidée par le juge Bastié, a prononcé la relaxe d’Houria Bouteldja, acceptant de la croire quand elle affirme n’avoir pas traité de « sous-chiens » « ces blancs qu’il faut bien nommer » et qu’il faut « éduquer », mais de souchiens.

    Lire la réaction de Bernard Antony.

  • « Racisme anti-blanc »

    Par une de ces subites illuminations qui frappent les anciens membres du pouvoir rejetés dans l’opposition, Jean-François Copé découvre le racisme anti-blanc.

    Les réactions sont significatives. On ne cherche pas à savoir si ce que dit Copé est vrai ou non, on l’accuse de reprendre le discours du Front national. Et comme le Front national ne dit que des horreurs, parler de racisme anti-blanc est une horreur.

    Il y a eu pourtant, même dans Le Monde, des reportages qui ne laissaient aucun doute sur la réalité du fait, et qui soulignaient explicitement l’existence du racisme anti-blanc. Mais il y a des tabous politiques qui restent tabous même si pour tout le monde c’est une évidence.

    C’est ainsi que la description d’un fait devient, dans le langage politicien, un gros mot…