« Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas… Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient… Celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique. »
Hier soir, sur BFMTV, les lecteurs de prompteurs donneurs de leçons se demandaient si le propos de Claude Guéant était « une maladresse ou un dérapage ». Il n’y avait pas d’autre hypothèse. Celle que ce fût une évidence, par exemple.
Dans les réactions hystériques, la Ligue des droits de l’homme se distingue : Guéant « renoue avec les idées les plus sombres du siècle dernier », c’est une « étape supplémentaire vers l’ignoble », « dans la plupart des pays d'Europe de tels propos seraient immédiatement suivis de la démission de leur auteur »…
On dédiera à la Ligue des droits de l’homme le propos d’André Comte-Sponville, “philosophe” politiquement correct, athée et humaniste, membre du Comité consultatif national d'éthique, cité par Benoît et moi :
« Ne croyez pas que dire que “toutes les civilisations se valent”, ce soit défendre les droits de l’homme. C’est exactement l’inverse. Pour une raison simple et forte : si toutes les cultures se valaient, on ne pourrait plus dire qu’une culture qui respecte les droits de l’homme est supérieure à une culture qui ne les respecte pas. »