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Antiracisme - Page 16

  • Affiches "Non à l'islamisme" : Le Pen relaxé

    Dans l’affaire, ou le feuilleton, de l’affiche du FN « Non à l’islamisme », Jean-Marie Le Pen, poursuivi par le Mrap, a été relaxé par le tribunal de Nanterre.

    On ne connaît pas encore les motivations. En décembre dernier, SOS Racisme et la Licra avaient été déboutées par le tribunal correctionnel de Paris qui avait jugé que Jean-Marie Le Pen n’était pas l’auteur de l’affiche ni le responsable des sites internet qui l’avaient diffusée.

     

    Addendum

     

    Le tribunal a mis en avant la liberté d’expression, a souligné qu’en période électorale les propos peuvent être exagérés, que la place de l’islam en France est un débat légitime, et que les « islamistes » ne sont pas un groupe de personnes au sens des lois antiracistes.


  • « Le CV anonyme pénalise les candidats issus de l'immigration »

    C’est la conclusion « inattendue » d’un rapport du Centre de recherche en économie et statistiques (Crest) et de l'Ecole d'économie de Paris:

    « Le CV anonyme pénalise les candidats issus de l'immigration ou résidant en Zone Urbaine Sensible (ZUS) ou dans une ville en Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS). L'écart de taux d'entretien devient encore plus défavorable à ces candidats potentiellement discriminés lorsque leur CV est anonymisé. Avec des CV nominatifs, les candidats issus de l'immigration et/ou résidant en ZUS-CUCS ont 1 chance sur 10 d'obtenir un entretien, tandis que le reste des candidats a 1 chance sur 8. Lorsque les CV sont anonymisés, l'écart s'accroît : 1 chance sur 22 pour le premier groupe contre 1 chance sur 6 pour le second. »

    « Une hypothèse possible est que l'effacement du bloc état-civil ait eu des conséquences différentes sur les candidats potentiellement discriminés et sur les autres, parce que leurs CV étaient au départ différents. Prenons un exemple : supposons un candidat potentiellement discriminé dont l'expérience sur le marché du travail soit faible ; le recruteur peut être amené à réinterpréter ce “signal” au départ négatif en lisant le bloc état-civil et en notant que si ce candidat a peu été en emploi, ce n'est pas dû à sa moindre productivité, mais à un moins bon accès au marché du travail. Autre exemple : une présentation maladroite ou des fautes d'orthographe pourraient être aussi relativisées par le fait qu'il ne s'agit pas de la langue maternelle du candidat. Sur la base de ces deux exemples, on voit que si les CV des candidats potentiellement discriminés comportent des signaux défavorables, il est possible qu'enlever le signal du prénom ou du lieu de résidence puisse, paradoxalement, desservir le candidat et non le servir. »

    On en conclut surtout que la « discrimination positive » est entrée dans les mœurs.

  • La Halde est morte

    La loi organique n° 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits et la loi n° 2011-334 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits sont parues le 30 mars au Journal Officiel.

    Article 22 de la loi n° 2011-334 :

    Sont abrogées :
    1° La loi n° 73-6 du 3 janvier 1973 instituant un Médiateur de la République ;
    2° La loi n° 2000-196 du 6 mars 2000 instituant un Défenseur des enfants ;
    3° La loi n° 2000-494 du 6 juin 2000 portant création d'une Commission nationale de déontologie de la sécurité ;
    4° La loi n° 2004-1486 du 30 décembre 2004 portant création de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité.

  • Toulouse, jeudi 26 mai 2011, le procès pour injure raciste d’Houria Bouteldja !

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF

    Pour ses propos sur « les blancs » que, d’après elle, « il faut bien nommer des sous-chiens » selon une des injures les plus usitées du racisme le plus répandu, Houria Bouteldja, présidente du mouvement appelé « indigènes de la république » a été renvoyée par Madame le juge d’instruction devant le tribunal correctionnel de Toulouse à la date du 26 mai.

    C’est là enfin l’aboutissement de l’opiniâtreté de l’AGRIF qui, avec son avocat Me Pierre-Marie Bonneau, a mené, seule, une procédure exigeant beaucoup de temps et de vigilante attention.

    La condamnation légitimement attendue d’Houria Bouteldja signifiera que les incitations à la haine raciale et les actes de violence qui en découlent ne sauraient être traités avec une intolérable discrimination dans l’application de la loi en fonction de la race, de l’ethnie ou de la religion visées.

    L’AGRIF se félicite encore de ce que son assistance tout aussi opiniâtre à un jeune ouvrier atrocement agressé au Mans et grièvement blessé (trois mois d’arrêt de travail) le 30 janvier 2010 au cri de « Par Allah, sur le coran, on va te saigner ! » a pu enfin déclencher l’ouverture d’une enquête diligentée par le Parquet.

  • La Halde enterrée

    Le Parlement a définitivement adopté hier le projet de loi qui crée le Défenseur des droits. La lutte contre les discriminations ne sera plus que l’un des trois domaines de compétence du Défenseur des droits.

  • Barnaby odieusement raciste

    Le co-créateur et producteur de la série anglaise “Inspecteur Barnaby”, Brian True-May, a été suspendu de ses fonctions par la chaine ITV parce qu’il a justifié, dans une interview, le fait qu’il n’y ait pas d’acteurs des minorités ethniques dans les épisodes de la série :

    « Nous avons une société cosmopolite dans ce pays, mais si vous regardez Inspecteur Barnaby ce n’est pas ce que vous voyez. Je n’y a avais jamais pensé, mais très honnêtement je n’y changerais rien… Nous n’avons pas engagé de minorités ethniques, tout simplement parce qu’avec elles ce ne serait plus un village anglais. Ça ne fonctionnerait pas. On serait tout à coup à Slough… Nous sommes le dernier bastion de l’anglicité et je veux le garder ainsi. » (Slough est la ville où il y a la plus grande proportion d’immigrés et la moins sûre d’Angleterre),

    Et comme on lui demandait si l’anglicité n’incluait pas d’autres races bien représentées dans la société d’aujourd’hui, il a répondu : « Bon, sans doute, et peut-être suis-je politiquement incorrect. » Et d’ajouter : « J’essaie de faire quelque chose qui séduise un certain public, ce qui semble réussir. Et je ne veux pas changer cela. »

    « Nous sommes choqués et consternés par les commentaires personnels de Brian, que personne n’approuve sur ITV », a réagi la chaîne, annonçant une enquête immédiate, qui s’est immédiatement conclue par la suspension du producteur.

  • Les quotas, c’est dégradant et humiliant

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    L’idée de la Commission européenne d'imposer des quotas de femmes dans les entreprises est fondée sur le «dégradant» principe qu'aucune femme ne peut y arriver par ses propres mérites.

    La voix discordante, en cette journée internationale des femmes, hier, est venue… d’une femme. Car un homme n’aurait pas pu le dire sans se faire incendier comme affreux et passéiste macho.

    Et cette femme est l’ancienne présidente de la Lettonie, Vaira Vike-Freiberga, qui était interrogée par UEobserver.

    « Qu'est-ce que cela signifie réellement, avoir des quotas ? Cela revient  dire que nous n'avons pas assez de femmes compétentes ou intéressées à faire un certain travail. » Les quotas sont «humiliants», dit-elle encore, non pas tant parce qu'ils lui rappellent l'époque soviétique, mais parce qu'en tant que professeur de psychologie, souligne-t-elle, « j’ai toujours senti que je pouvais rivaliser avec n'importe quel homme ». « Je n'aurais pas eu besoin d'entrer par un quota et j’aurais trouvé choquant de recevoir une bourse ou d’être nommée professeur juste parce que je suis une femme. » Au lieu de cibles artificielles, il faut viser la «méritocratie», où l’on donne aux gens un emploi en fonction de leurs qualifications et de leur talent, indépendamment du sexe, de la religion ou de la couleur de peau.

    On lui demande si c’est la méritocratie qui a fait que Catherine Ashton et Herman van Rompuy ont été élus à leurs postes. Elle répond : « Mon opposition à ce processus est qu’il n’y a pas eu de processus. Ces deux postes ont été sélectionnés selon la bonne vieille méthode qui est utilisée depuis de longues années. Appeler cela une élection est vraiment inapproprié. » Et d’ajouter que cette façon de prendre les décisions est un répulsif majeur pour les citoyens, qui s’intéresseraient davantage aux affaires européennes si les processus étaient plus transparents.

  • “Nique la France” : la plainte de l'AGRIF enregistrée

    L’AGRIF a engagé des poursuites contre les auteurs du livre Nique la France (et du CD joint) pour injures (et provocation à la haine pour certains passages) commises envers un groupe de personnes, en l’espèce les Français blancs dits de souche, en raison de leur origine (le fait d’être Français de souche), de leur appartenance à une race (en l’espèce la race blanche) ou de leur non-appartenance à une origine ou une race (en l’espèce noire et arabe) ou une religion (en l’espèce musulmane) déterminée. Cette plainte a été enregistrée par le doyen des juges d'instruction de Paris.

    Toutes les explications sur le blog de Bernard Antony.

  • Dernières nouvelles de la dictature

    Eric Zemmour a été condamné pour provocation à la discrimination raciale pour avoir dit que “la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait”.

    2.000 euros d’amende avec sursis, 1.000 euros de dommages et intérêts à chacun des trois lobbies qui l’avaient poursuivi, 2.000 euros de frais de justice.

    Et il a été condamné pour provocation à la discrimination raciale, le même jour, pour avoir dit que les employeurs "ont le droit" de refuser des Arabes ou des Noirs.

    1.000 euros d’amende avec sursis, 1 euro aux deux lobbies, 750 euros de frais de justice.

    On notera le sursis, qui est ici une menace de la police de la pensée, et qui souligne la censure imposée aux journalistes.

  • A propos du racisme antireligieux

    Chaque fois qu’un lobby soi-disant antiraciste porte plainte contre une personne ou une organisation pour avoir prétendument diffamé l’islam, on lit ici et là des commentaires s’insurgeant contre cette qualification de racisme, arguant que les religions ne sont pas des races.

    Mais il y a longtemps que le mot « racisme » est utilisé sans référence à une race (comme le mot « antiracisme »). C’est devenu un terme générique regroupant, selon les termes de la loi, toutes les diffamations, injures, provocations à la haine, à la discrimination ou à la violence « envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

    Une diffamation de l’islam, c’est donc, juridiquement, du racisme.

    Et c’est précisément ce qui fonde juridiquement l’existence de l’AGRIF, qui se bat devant la justice contre le « racisme antifrançais et antichrétien » (une nation et une religion).

    Le combat contre la dictature antiraciste est un combat primordial. Mais contester la qualification de racisme quand il s’agit d’une religion, c’est frapper à côté, sans profit pour quiconque.