Le 27 novembre, trois têtes de porcs et des pages du Coran maculées de sang ont été disposées sur le terrain où doit être construite une mosquée, à Reykjavik.
Comme la chose ne suscitait aucune réaction, un professeur de la faculté de droit a suggéré, le surlendemain, qu’il devrait y avoir une enquête pour crime de haine. La police a répondu qu’il était peu probable qu’il y ait une enquête, car il n’y a pas de preuves : les services de nettoyage ont enlevé et détruit les ordures qui se trouvaient sur le site. L’officier de police qui s’était rendu sur les lieux a déclaré qu’il avait vu en effet des papiers mais qu’il ne savait pas s’ils avaient un rapport avec l’affaire…