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  • Vigile de la Pentecôte

    Les répons des matines.

    ℟. Ego rogábo Patrem, et álium Paráclitum dabit vobis, * Ut máneat vobíscum in ætérnum, Spíritum veritátis, allelúia.
    ℣. Si enim non abíero, Paráclitus non véniet ad vos : si autem abíero, mittam eum ad vos. * Ut máneat vobíscum in ætérnum, Spíritum veritátis, allelúia.

    ℟. Je prierai mon Père, et il vous donnera un autre Paraclet : * L’Esprit de vérité, pour qu’il demeure éternellement avec vous, alléluia.
    ℣. Car, si je ne m’en vais point, le Paraclet ne viendra pas à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. * L’Esprit de vérité, pour qu’il demeure éternellement avec vous, alléluia.

    (Jean 14, 16 et 16, 7)

    ℟. Si enim non abíero, Paráclitus non véniet ad vos : si autem abíero, mittam eum ad vos. * Cum autem vénerit ille, docébit vos omnem veritátem, allelúia.
    ℣. Non enim loquétur a semetípso : sed quæcúmque áudiet, loquétur ; et quæ ventúra sunt, annuntiábit vobis. * Cum autem vénerit ille, docébit vos omnem veritátem, allelúia.
    Glória Patri. * Cum autem vénerit ille, docébit vos omnem veritátem, allelúia.

    ℟. Si je ne m’en vais point, le Paraclet ne viendra pas à vous : mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. * Quand il sera venu, il vous enseignera toute vérité, alléluia.
    ℣. Car il ne parlera point de lui-même : mais tout ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui doit arriver, il vous l’annoncera. * Quand il sera venu, il vous enseignera toute vérité, alléluia.
    Gloire au Père. * Quand il sera venu, il vous enseignera toute vérité, alléluia.

    (Jean 16, 7 et 13)

    L’introït.

    L’offertoire.

    La communion.

  • La persécution

    Le tribunal du district des Grottes de Kiev ordonne à la police d'enregistrer une infraction pénale dans le registre unifié des enquêtes préliminaires contre Yevhen Karas, le nazi qui avait expliqué aux militants de son groupe comment monter des provocations contre les moines.

    *

    L’administration régionale de Khmelnytskyï a enregistré la paroisse de l’Ascension de Zinkov comme faisant partie de l’Eglise du pouvoir, sur la base de la réunion organisée à la Maison de la Culture, où 86 personnes avaient voté le « transfert ». Pourtant la paroisse avait remis à l’administration le procès-verbal de la réunion, dans l’église, avec le recteur, signé par 194 paroissiens, confirmant son appartenance à l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

    *

    Encore un revers pour les persécuteurs : le conseil régional de Tcherkassy n’a pas adopté le texte qui devait priver l’Eglise orthodoxe ukrainienne des parcelles sur lesquelles sont édifiées ses églises. Sur 48 conseillers présents, 18 seulement ont soutenu le projet. 10 se sont abstenus et 20 n’ont pas pris part au vote.

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    Avant hier, l'Eglise du régime a décidé d'adopter le calendrier occidental pour les fêtes fixes (en gardant donc le calendrier julien pour le cycle pascal...), et a demandé au gouvernement de modifier les jours fériés en conséquence. Le ministre de la Culture a déclaré aujourd'hui qu'il allait préparer un projet de loi en ce sens. La fête de saint Vladimir et celle de la Protection ne seront donc plus des jours fériés pour les fidèles de l'Eglise orthodoxe ukrainienne. (Le 25 décembre est déjà férié depuis 2017, mais le 7 janvier est resté férié aussi.)

  • Les nouveaux martyrs

    C’était hier le 6e anniversaire de la consécration de l’Eglise de la Résurrection et des nouveaux martyrs et confesseurs de l’Eglise de Russie, la cathédrale du monastère Sretenski, à Moscou. Cette année, l’anniversaire coïncidait avec la fête de l’Ascension, comme en 2017. (Rappelons que la consécration de la cathédrale, en présence de Vladimir Poutine, eut lieu en 2017 pour le centenaire de la Révolution bolchevique. L’église jouxte la Loubianka et elle est à dessein plus haute que le bâtiment des tortures bolcheviques. Elle est aussi appelée « cathédrale sur le sang » des martyrs et c’est pourquoi exceptionnellement elle n’a pas de reliques, ses reliques étant le sang versé à la Loubianka.)

  • Podolyak

    Le conseiller de Zelensky Mikhail Podolyak est omniprésent dans les médias et sort des énormités chaque jour. L’une chasse l’autre et l’on oublie. Rappelons néanmoins qu’il y a six mois il avait annoncé que ces jours-ci il serait en Crimée :

    « Dans six mois je marcherai le long des quais de Yalta », avait-il dit le 27 novembre.

    A propos de la Crimée il a déclaré hier :

    « Nous avons le droit d'utiliser à la fois des F-16 et des missiles à longue portée sur tout le territoire occupé de l'Ukraine. La Crimée est un territoire exclusivement ukrainien. Il y a des bandits là-bas. Cela ne fait aucune différence qu'on les appelle des combattants, des occupants civils, des collaborateurs, ce sont de banals criminels. Et nous n'avons pas le droit de les légaliser. »

    Hier il a dit aussi que la fameuse « contre-offensive » avait commencé il y a plusieurs jours, et aujourd’hui qu’elle consiste en fait en des dizaines d’actions ponctuelles…

  • Encore le Montana

    Le gouverneur du Montana Greg Gianforte a signé une loi qui interdit « l’heure du conte drag queen » dans les écoles financées ou subventionnées par l’Etat.

    C’est le troisième Etat à interdire ces abominations après la Floride et le Tennessee.

    LifeSiteNews rappelle :

    Le concept de l'heure du conte drag queen a été créé par le groupe militant LGBT RADAR Productions et l'auteur féministe radicale Michelle Tea à San Francisco en 2015. Depuis, ces spectacles idéologiques ciblant les jeunes enfants ont été exportés partout aux États-Unis et dans le monde.

  • Le début

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    Il y a 9 ans, le 26 mai 2014, des avions et des hélicoptères de combat de l’armée ukrainienne attaquaient l’aéroport de Donetsk. Une trentaine de « rebelles » étaient tués. Et deux civils, les deux premières victimes civiles du conflit qui dure toujours et qui en fait toujours chaque semaine. (Photo Reuters.)

  • Incompétence crasse

    Il y avait hier au « Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris » une « journée d’études » sur le thème : « Hommes et Femmes en Eglise : du nouveau ? »

    Parmi les orateurs, Hélène Bricout. Et on en a retenu ceci : le fait que l’Eglise catholique n’ordonne pas de femmes au sacerdoce tient essentiellement à « l’inconscient scolastico-tridentin ».

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    On imagine les orthodoxes découvrant que si l’ordination de femmes est impossible chez eux c’est à cause de « l’inconscient scolastico-tridentin »…

    Hélène Bricout est « professeur d’histoire et de théologie de la liturgie à l’Institut supérieur de liturgie ».

    Tel est le naufrage de l’Eglise catholique.

  • Saint Philippe Neri

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    « Véritable représentation de saint Philippe Neri ». La gravure est du début du XVIIIe siècle, mais d’après un dessin d’Antonius Pomerancius qui était contemporain du saint.

    Ce saint prêtre (+ 1591) qui, pendant près d’un demi-siècle, exerça à Rome le ministère apostolique, et, dans un milieu léger et corrompu, devint l’oracle des Pontifes, des cardinaux et des personnages les plus insignes de son temps, a si bien mérité du Siège apostolique que, jusqu’à ces dernières années, sa fête était assimilée aux dimanches dans la Ville éternelle, et le Pontife lui-même, en cortège de gala, allait célébrer les divins mystères sur le tombeau du Saint à Sainte-Marie in Vallicella.

    Il est presque impossible de parler brièvement des mérites de saint Philippe et de la part importante qu’il eut dans la réforme ecclésiastique du XVIe siècle. Ami de saint Charles et du cardinal Frédéric Borromée, confesseur de saint Camille et de saint Ignace, père spirituel de Baronius, confesseur de Clément VIII, on peut dire que son influence salutaire s’étendit à tous les divers aspects de la réforme, en sorte que même si l’on pouvait faire abstraction de sa sainteté, l’activité de saint Philippe lui aurait indubitablement mérité une place d’honneur dans l’histoire du XVIe siècle.

    Par la fondation de la Congrégation des Prêtres de l’Oratoire, Philippe, en un champ sans doute beaucoup plus restreint et avec des vues quelque peu diverses, se proposa le même but que saint Ignace : celui de ramener à la religion la société chrétienne, moyennant la fréquentation des Sacrements et l’enseignement du catéchisme.

    Tandis qu’en Allemagne les protestants accusaient l’Église catholique d’avoir soustrait la Bible au peuple, saint Philippe ordonnait que, dans son église de Saint-Jérôme, on commentât l’épître de saint Paul aux Romains ; il répondit aux centuries de Magdebourg en imposant à Baronius d’exposer à cinq ou six reprises dans ses conférences du soir l’histoire de l’Église, puis de publier ces études qui remplissent douze gros in-folio.

    L’hérésie luthérienne, avec ses erreurs sur la grâce et le libre arbitre, avait tari les sources mêmes de la joie ; saint Philippe, par ses soirées musicales et poétiques qui prirent alors leur nom d’oratorios du lieu où le saint les faisait exécuter ; par ses récréations sur le Janicule, où à l’ombre d’un chêne, il se faisait enfant avec les enfants, sagement ; par ses pèlerinages aux tombeaux des martyrs et aux sept principales églises de la Ville éternelle, restitua à la vie catholique sa vraie tonalité, celle qu’exigeait aussi saint Paul quand il écrivait à ses fidèles : Gaudete in Domino semper ; iterum dico : gaudete.

    Très pénitent et dur pour lui-même, Philippe était doux avec les autres et, au besoin, même facétieux, anticipant dans la pratique ce que, quelque temps plus tard, devait enseigner saint François de Sales, à savoir qu’un saint triste est un triste saint. A l’occasion, saint Philippe savait même ressusciter les morts, écouter leur confession, causer avec eux, et, à leur demande, les rendre, d’un signe de croix, à l’éternité. Et pour que la nouveauté de tels prodiges ne lui conciliât pas l’admiration du peuple, il aimait à se comporter de manière à se rendre méprisable et à se faire passer pour insensé ; c’est ainsi que, le jour de la fête de saint Pierre aux Liens, il se mit à danser devant la basilique de ce nom.

    A l’offre de la pourpre cardinalice qui lui avait été faite tant de fois par les papes, Philippe opposa toujours un refus sans réplique ; et il sut si heureusement inspirer ce même esprit d’humilité à ses disciples, spécialement à Tarugi et à Baronius que, quand ce dernier fut créé cardinal, on dut le dépouiller de force de ses vieux vêtements d’oratorien, dans la sacristie même de la Vallicella, pour le revêtir malgré lui de la soutane rouge et du rochet, selon les ordres du Pontife.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • La persécution

    Le conseil municipal de Khmelnystkyï remet à l’Eglise du pouvoir les terrains retirés à l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

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    Le conseil municipal de Mirgorod (région de Poltava) a voté la résiliation des droits de l’Eglise orthodoxe ukrainienne d’utiliser les terrains où sont édifiées la cathédrale et l’église Saint-Jean Baptiste, ainsi que ceux où sont édifiées les églises des villages de Kibinstsy et Maltsy et un autre terrain où devait être construite une nouvelle église.

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    Les autorités municipales de Tchernivtsi (Bucovine) ont « décidé de punir » la paroisse roumaine de l’Eglise orthodoxe ukrainienne pour avoir refusé de se « convertir » à l’Eglise du pouvoir. Le maire a annoncé que demain il procèdera à l’inventaire des biens de la paroisse et apposera des scellés sur l’église. Il applique ainsi la décision du conseil régional, qui le 16 mai a décrété l’interdiction des activités de l’Eglise orthodoxe ukrainienne dans la région.

    Le service de presse du diocèse souligne que « pour la première fois dans l'histoire moderne de l'Ukraine une paroisse orthodoxe de langue roumaine sera détruite ». « La communauté roumaine d'Ukraine exprime son indignation face aux actions de braconnage du maire de Tchernivtsi. L’église du Saint-Sépulcre a été construite aux frais du Fonds de l'église métropolitaine de Bucovine en 1881 et restaurée aux frais de la communauté roumaine, du consulat roumain et des paroissiens en 1990. En 33 ans, les autorités municipales n'ont apporté aucune aide à la restauration de l'église ou à l'entretien du territoire attenant. »

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    Demain s’ouvre à la cathédrale de la Dormition de la Laure des Grottes de Kiev, débarrassée de ses moines, une exposition païenne organisée par le ministère de la Culture. Païenne et grotesque. Elle est intitulée « Les racines de l’invaincu – Trypillya ». « Les visiteurs feront connaissance avec des éléments de la vie quotidienne traditionnelle de Trypillya, de la culture matérielle et immatérielle de Trypillya. » « Le cœur de l'exposition est constitué de pièces de la collection du premier musée de reconstitution "Le Pays des merveilles de Tripillya", fondé par Lyudmyla Smolyakova, maître de la céramique folklorique, qui a créé plus de 3.000 sculptures de style Trypillya au cours des 20 dernières années. »

    En bref, une exposition de fausses statuettes de la culture néolithique de Cucuteni-Trypillia, qui n’auraient déjà rien à faire dans une cathédrale si elles étaient authentiques, quel que soit leur intérêt archéologique.

    Cela va de pair avec l’annonce mardi dans la presse ukrainienne de la construction d’un parc près de Jytomir sur un site archéologique, intitulé de même le « Pays des merveilles de Trypillia », avec des « reconstitutions agrandies de céramiques de Trypllia ». On précise que « les sculptures seront en béton »… Le site devrait accueillir ses premiers visiteurs en novembre.

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    Un rappel de l’évêque Job vicaire de Stuttgart du diocèse d’Allemagne de l’Église orthodoxe russe hors-frontières :

    « C’est avec grande inquiétude que nous, ici dans la diaspora, observons l’apparition de structures ecclésiales motivées par des considérations purement politiques. De nos jours, nous sommes contraints à rappeler que « l’Église orthodoxe russe » est appelée ainsi non pas en l’honneur de la Fédération de Russie, mais en celui de la Sainte Rus’, qui en son temps à surgi sur la base de principes religieux et culturels, et non pas comme une formation politico-nationale. Aussi, nous restons fidèles aujourd’hui à notre appellation et notre structure ouverte et unifiante. En tant que pasteurs et pères spirituels, nous ne pouvons rejeter quiconque en raison de son origine, de sa culture, de sa langue ou de ses convictions politiques, ou changer notre attitude envers la personne sur de tels critères. »

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    Le métropolite Onuphre a célébré l’Ascension au monastère Sainte-Flore (de moniales) de Kiev. Et il a procédé à une ordination diaconale et à une ordination sacerdotale.

  • Les sanctions, ça marche

    L’économie allemande, la première d’Europe, après deux trimestres dans le rouge, est officiellement entrée en récession.