Il y avait hier au « Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris » une « journée d’études » sur le thème : « Hommes et Femmes en Eglise : du nouveau ? »
Parmi les orateurs, Hélène Bricout. Et on en a retenu ceci : le fait que l’Eglise catholique n’ordonne pas de femmes au sacerdoce tient essentiellement à « l’inconscient scolastico-tridentin ».
On imagine les orthodoxes découvrant que si l’ordination de femmes est impossible chez eux c’est à cause de « l’inconscient scolastico-tridentin »…
Hélène Bricout est « professeur d’histoire et de théologie de la liturgie à l’Institut supérieur de liturgie ».
Tel est le naufrage de l’Eglise catholique.
Commentaires
Je rappelle, à toutes fins utiles, que seuls la révélation et la tradition contenus dans le magistère sont infaillibles et doivent notre adhésion sans restriction pour prétendre se dire catholique.
Toutes les dérives en tordant le cou à certains textes et en rejetant d'autres, en misant sur l'émotionnel et de prétendus bons sentiments, n'auront jamais aucune valeur d'autorité.
Et ceci même s'ils sont tenus par le pape en personne du haut de sa chaire.
Aussi, plutôt que de céder à la tentation de la révolte, je ne prétend pas que c'est le cas vous concernant mais certains ici semblent avoir franchi le pas, n'oublions pas que la con,testation de la transmission apostolique à cause de faiblesses et d'errements de clercs, laïcs, voire de pape, relève du péché contre l'espérance, me semble-t-il, alors que nous adhérons à la saine doctrine catholique par ailleurs.
La tentation de succomber à une grave dérive doctrinale pour en fuir une autre serait une contradiction qui ne pourrait que réjouir l'Ennemi et serait une victoire pour les apôtres de fausses doctrines qui se sont exclus d'eux-mêmes de l'Eglise catholique. Le pape reste le pape même s'il dérive et son autorité ne relève pas de sa personne, susceptible de dérives et erreurs, mais de l'autorité que Notre Seigneur lui a confié.
Et si elle se base sur Vatican II, elle est "inviolable." ?
Quelle est l'autorité théologique et doctrinale de Vatican II?
Je l'ai promis au camarade Stavrolus. Je ne surferai pas.
"Noli me tangere."
Le parano mytho se prend pour le Christ maintenant.
Calme-toi, ma louloute, j'ai mis des guillemets.
Il y en a plusieurs évidemment, dont celui du Corrège que j'aime beaucoup, mais celui de Lavinia Fontana, une artiste bolognaise des XVIe-XVIIe, avec son Christ en jardinier, est absolument génial :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4e/Lavinia_Fontana_-_Christ_appears_to_Mary_Magdalen._Noli_me_tangere%2C_1581_%28cropped%29.jpg
"Ne me touche pas ! Je viens de biner toutes les plates-bandes autour du Saint-Sépulcre en plein cagnard ! J'ai d'abord besoin d'une bonne douche !"
Straviktus devrait arrêter les jeux solitaires
@Michel
Notre hôte écrit, commentant les propos d'Hélène Bricout :
"Tel est le naufrage de l’Eglise catholique".
Il faudrait nous expliquer pourquoi les propos d'une prétendue théologienne, même si elle est directrice adjointe d'un Institut français prestigieux (bien qu'en train de se discréditer), engageraient l'Eglise catholique comme Institution. Vous trouverez aussi, chez les orthodoxes, un mouvement, sans doute plus discret, favorable à l'ordination des femmes. Mgr Kallistos Ware, évêque métropolite orthodoxe au Royaume-Uni, a ainsi pondu en 1998 un ouvrage favorable à l'ordination des femmes avec Elisabeth Behr-Singel.
Personne n'est à l'abri des femmes théologiennes, cette engeance d'extraction récente qui tient volontiers à nier la dimension surnaturelle de la différence des sexes, ce qui est assez logique dans une société qui la conteste jusque dans la nature.
Je citais l'Evangile selon saint Jean en latin pour vous, Michel. C'est un texte très sibyllin :
Jésus lui dit : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : “Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.” »
Il n'est pourtant monté vers son Père que quarante jours plus tard, et entre les deux événements, à la toute fin de ce même Evangile selon saint Jean, Il a dit à saint Thomas : "Porte ton doigt ici : voici mes mains ; avance ta main et mets-là dans mon côté."
Si l'interdiction faite à Marie de Magdala était motivée par le fait que Jésus n'était "pas encore monté vers le Père", pourquoi ne s'applique-t-elle pas à Thomas ? Mon intuition est que ce passage du "jardinier" (Marie n'a pas reconnu Jésus tout de suite, le prenant pour le jardinier) et de l'interdiction faite à Marie de toucher Jésus concerne l'eucharistie. Au risque de faire grincer des dents, si j'évite de la recevoir des mains d'un laïc, je ne la reçois jamais des mains d'une femme.
Si "l’inconscient scolastico-tridentin est fort", il faudrait peut-être rappeler à cette dame que l'inconscient féminin, encore appelé complexe de la castration, est encore plus fort.
On se souviendra qu'Hannah Arendt, qui a dû finir athée radicale selon toute vraisemblance, a commencé par une thèse de doctorat intitulée Le Concept d'amour chez Augustin. Ça lui aurait sûrement arraché la gueule d'écrire "saint Augustin". Son professeur et amant Martin Heidegger, né catholique, mais pour qui la foi ne se distinguait pas de la croyance et était donc un gros mot, lui expliqua qu'il serait difficile pour une femme juive de se faire un nom comme théologienne catholique... Elle opta donc pour la philosophie politique et en arriva à cette intéressante mais toutefois très superficielle conclusion : nazisme et stalinisme, même combat, même si le nazisme était assurément, dans sa petite tête d'oiseau communautariste, beaucoup plus atroce dans ses conséquences...
Grâce à Heidegger, elle n'a pas poursuivi la théologie. On l'a échappé belle !
Un siècle plus tard, si vous avez le bonheur d'être une Arabe musulmane transsexuelle, mariée avec un juif pédé, avec des enfants issus de la GPA en Ukraine, partisane du réchauffement climatique, du "vaccin" et du grand remplacement, qui s'est collée contre un Van Gogh ou a bousillé un Rembrandt, vote Macron et considère que c'est un détail sans importance qu'il soit marié avec un homme, Bergoglio vous nommera comme grand(e) théologien(ne) catholique.
Si vous avez avorté, vous ou votre mari(e), bonus !
Le Camarade Stavrolus me gratifie de beaucoup d'honneur au vu de la longueur de ses commentaires. Samedi j'assistais à une profession de foi car j'étais obligé. Benoitement je demandais lors du repas de midi à quel heure était le salut au Saint Sacrement et les vêpres. Je m'attendais à une réaction genre: va au diable sale intégriste catholique . Non, ce fut le vide. Insistant, j'ai expliqué qu'on y chante le O Salutaris Hostia. Vide intersidéral.
Comme quoi, il y a l'apostasie dogmatique de l'autre greluche et puis il y a l'apostasie pratique. Mais je m'arrête, j'ai promis de ne pas surfer.
"l'autre greluche"
C'est moi ?
J'étais à un mariage, l'autre jour, et comme le marié de soixante-cinq ans épousait une patineuse à peine nubile, j'ai demandé comment s'organisait le charivari. On ne m'a même pas répondu...
Ah, j'ai compris, Michel... L'autre greluche, c'est Hélène Bricout, ce n'est pas moi. Mais vous me cherchez un peu, quand même... Surfez donc, quand ça vous chante, sans vous occuper de moi. Et je ne m'occuperai pas de vous, sauf pour vous répondre poliment. Il y a déjà Marc, Isabelle, Marilyn et Etienne qui s'occupent de moi. Certes, on ne prête qu'aux pauvres, mais cétacé, dit la baleine !
En fait, je vous répondais plutôt avec aménité mais vous êtes un peu nerveux, je crois. Le pollen printanier vous piquerait-il le nez ?
Au fait, seriez-vous capable de chanter par cœur le O salutaris Hostia et l’Adoro Te Devo Te ? Il n’y a pas plus scolastique mais quelle beauté.
Michel, ne perdez pas votre temps avec un crétin malade.
"En fait, je vous répondais plutôt avec aménité mais vous êtes un peu nerveux, je crois. Le pollen printanier vous piquerait-il le nez ?"
Aucun souci, j'avais lu votre post un peu vite...
"Au fait, seriez-vous capable de chanter par cœur le O salutaris Hostia et l’Adoro Te Devo Te ? Il n’y a pas plus scolastique mais quelle beauté."
Je ne suis pas très brillant latiniste et de toute façon il est préférable que j'évite de chanter. Je connais mes limites. Toutefois, je possède en vinyle la Petite Messe solennelle de Rossini et je vais réécouter la soprano Mirella Freni dans la première hymne, qui bénéficie d'un répertoire assez riche...
Y'en a soupé des Soupa et autres "théologiennes" obsédées par l'ordination des femmes. Elles ne vont pas voir chez les protestants car les pasteurs ne sont pas prêtres et c'est moins intéressant. Elles font une fixation sur l'ordination catholique. Et comme par hasard, les vraies théologiennes catholiques ne sont jamais citées. N'étant pas féministes, elles n'intéressent pas les médias.