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  • En Alabama

    Le gouverneur de l’Alabama Kay Ivey a signé vendredi la « loi de protection de l’enfant vulnérable » qui interdit les procédures de « transition de genre » pour les mineurs.

    Elle a déclaré dans un communiqué : « Il y a des défis très réels auxquels nos jeunes sont confrontés, en particulier avec les pressions sociétales et la culture moderne d'aujourd'hui. Je crois fermement que si le Bon Dieu vous a fait garçon, vous êtes un garçon, et s'il vous a fait fille, vous êtes une fille. »

    La loi a été votée par le Sénat le 23 février (24 voix contre 6 et 5 abstentions) et par les députés le 7 avril (66 voix contre 28 et 7 abstentions). Elle criminalise la prescription aux mineurs de moins de 19 ans de bloqueurs de puberté ou d'autres médicaments « destinés à modifier le sexe de l'enfant mineur ou à retarder la puberté », elle interdit également « la castration, la vasectomie, l'hystérectomie, l'ovariectomie, l'orchidectomie et la pénectomie », ainsi que les procédures qui « construisent artificiellement des tissus ayant l'apparence d'organes génitaux différents du sexe de l'individu ». Les médecins qui prescrivent des médicaments de « transition de genre » aux enfants ou pratiquent sur eux des chirurgies transgenres mutilantes peuvent être accusés de crime et encourir jusqu'à dix ans de prison.

    « Nous devrons protéger nos enfants de ces médicaments et chirurgies radicales qui changent la vie, alors qu'ils sont à un stade si vulnérable de leur vie », a déclaré Kay Ivey vendredi. « Au lieu de cela, concentrons-nous tous pour les aider à se développer correctement pour devenir les adultes que Dieu a voulu qu'ils soient. »

    Le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, avait déclaré la veille que l'Alabama avait été averti que cette loi pourrait violer la loi fédérale telle que le gouvernement l'interprète (sic). Kay Ivey a répondu que « l'Alabama continuera à protéger nos enfants et à ne pas laisser des libéraux hors de l'État comme Jen Psaki et la Maison Blanche de Biden nous dire quoi faire. Notre État est prêt à défendre nos valeurs. »

    Kay Ivey a signé une autre loi qui exige que les élèves utilisent les toilettes et les vestiaires selon leur sexe biologique. « Ici, en Alabama, les hommes utilisent les toilettes pour hommes, et les femmes les toilettes pour femmes – c’est évident », a-t-elle dit.

  • La dictature Bergoglio

    Communiqué de Paix liturgique :

    Nous avons noté que, malgré les rumeurs qui l’annonçaient, le mois de mars a passé sans qu’aucun document ne soit publié par les Congrégations romaines concernant la messe traditionnelle. Mais nous avons eu confirmation par le nonce apostolique lui-même, que ce qui était recherché par Rome était de conduire les fidèles encore attachés à la messe traditionnelle à rejoindre la « communion », c’est-à-dire la pratique de la réforme. Nous avons eu par ailleurs l’information que tous les jeunes prêtres diocésains, dont les évêques transmettaient à la Congrégation pour le Culte divin une demande d’autorisation de célébrer la messe traditionnelle se voyaient opposer un refus sur ordre formel du pape.

     

  • Lundi saint

    Erubéscant et revereántur simul, qui gratulántur malis meis : induántur pudóre et reveréntia, qui malígna loquúntur advérsus me.

    Qu’ils rougissent et soient confondus ceux qui se réjouissent de mes maux ; qu’ils soient couverts de honte et de confusion ceux qui m’accablent d’injures.

    Ainsi chante l’antienne de communion de la messe de ce jour. A priori on ne voit pas le rapport entre ce verset du psaume 34 et la communion qu’on vient de faire. C’est que nous sommes dans le temps de la Passion, et que ce temps est tout entier centré sur les souffrances du Christ. En ce temps, notre communion au corps du Christ est donc communion aux souffrances du Christ. Aucune autre intention ne doit la parasiter.

    C’était déjà le cas la semaine dernière, de façon très nette samedi :

    Ne tradíderis me, Dómine, in ánimas persequéntium me : quóniam insurrexérunt in me testes iníqui, et mentíta est iníquitas sibi.

    Ne me livrez pas ; Seigneur, à la merci de ceux qui me persécutent : des témoins iniques se sont élevés contre moi et l’iniquité a menti contre elle-même.

    Et de façon encore plus claire hier, où le calice eucharistique était le calice de la Passion :

    Pater, si non potest hic calix transíre, nisi bibam illum : fiat volúntas tua.

    Père, si ce calice ne peut passer sans que je le boive, que votre volonté soit faite.

  • Dimanche des Rameaux

    La messe romaine de ce jour est a priori en deux parties opposées. La première est une fête où l’on acclame le Seigneur qui entre à Jérusalem sous les vivats. La seconde est une poignante liturgie de déréliction. Il y a pourtant une profonde unité, et la première partie, qui est centrée sur le roi qui prend possession de sa capitale, informe la seconde : c’est la même personne qui va subir la Passion et être crucifiée. Il s’agit toujours du Roi. Et Jésus le dira lui-même à Pilate : il est le roi des juifs. Le trône de ce roi, ce sera la Croix. C’est en étant élevé sur la Croix que le Christ est glorifié. C’est sur la Croix qu’il est le Roi de gloire, alors qu’en apparence il est une loque humaine à l’agonie.

    Il y a dans la première partie de la messe de ce dimanche une très grande insistance sur la royauté du Christ. Dès les premiers mots : « Hosanna au fils de David ! Béni celui qui vient au nom du Seigneur. O Roi d’Israël ! Hosanna au plus haut des cieux. »

    Puis on chante le psaume 23 : « Elevez vos portes, princes, et vous, élevez-vous, portes éternelles : et le Roi de gloire entrera. Qui est ce roi de gloire ? … »

    Puis le psaume 46 : « Le Seigneur est élevé et terrible : c’est un grand Roi sur toute la terre. »

    L'évangile rappelle ce que disaient les prophètes: « Voici que ton roi vient à toi... »

    La quatrième antienne cite les acclamations selon saint Luc : « Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix sur terre et gloire au plus haut des cieux ! »

    Puis vient l’hymne… au Christ Roi : « Glória, laus et honor tibi sit, Rex Christe, Redémptor… »

    La 7e antienne chante : « Salut, notre Roi, Fils de David, Rédempteur du monde ! »

    Et la prière finale commence ainsi : « Seigneur Jésus-Christ, notre Roi et notre Rédempteur… »

    Ce n’est pas sans faire penser à l’Epiphanie, qui est la grande fête du Christ Roi. Or que se passe-t-il à l’Epiphanie ? Des mages viennent adorer Jésus et lui donner des présents : l’or, l’encens et la myrrhe. L’or parce qu’il est roi, la myrrhe parce qu’il va mourir : telle est la messe des Rameaux.

    Les mages offrent ces présents à un enfant. Un enfant que l’icône byzantine représente comme un mort enveloppé de bandelettes couché dans un cercueil.

    L’enfant est très présent aux Rameaux. En Orient c’est la fête des enfants, et la liturgie latine répète un grand nombre de fois l’antienne « Pueri Hebareorum » pendant la distribution des rameaux : « Les enfants des Hébreux, portant des branches d’olivier, allèrent au-devant du Seigneur ; ils criaient et disaient : Hosanna au plus haut des cieux. »

    En réalité aucun évangile ne le dit ainsi. Les évangiles parlent des disciples et de la foule. Et l’évangile de la procession des Rameaux s’arrête là. Mais si l’on continue à lire saint Matthieu on voit peu après les prêtres indignés d’entendre « des enfants criant dans le temple et disant Hosanna au Fils de David », et demandant à Jésus de les faire taire. Et Jésus répond : N’avez-vous jamais lu : De la bouche des enfants et des nourrissons tu as parfait la louange ? » C’est dans le psaume 8.

    Car « si vous ne devenez pas comme les petits enfants vous n’enterez pas dans le Royaume ».

    C’est sur la Croix que la louange sera parfaite, et que l’Enfant de la crèche, allant jusqu’au bout de la kénose, entrera en possession de son Royaume, le royaume éternel où il fera entrer ses frères devenus enfants des Hébreux.

    *

    Pueri Hebraeorum et psaume 23, par les moines de Silos :


    podcast

    Le texte est ici (« La distribution des rameaux »).

  • Marioupol

    Le « conseil municipal de Marioupol » (qui n'est plus à Marioupol et n'est plus le conseil municipal, mais le canal d'un propagandiste à l'imagination fertile: les Russes ont tué des dizaines de milliers d'habitants, ils ont déporté dans des camps d'autres dizaines de milliers) diffuse une photo d’un passage souterrain avec cette légende :

    Passage souterrain dans le quartier de Sadkiv, à la périphérie de Marioupol. Ici, les occupants ont installé un point de collecte pour les corps des habitants de Marioupol tués par l'armée russe. Des centaines de cadavres sont transportés chaque jour vers de tels points autour de la ville par des groupes de ratissage spéciaux. Le plus grand d'entre eux est situé dans un entrepôt à la sortie du village de la Vieille Crimée. Ensuite, les occupants emportent les corps pour les détruire dans des crématoires mobiles ou les enterrent dans des fosses communes. Les rashistes font tout pour cacher la tragédie de Marioupol. Parce que l'ampleur du crime est dix fois pire que le génocide de Boutcha.

    Ainsi, le « conseil municipal de Marioupol » répand lui-même la fable des « crématoires mobiles », et prolonge le délire sur les réseaux sociaux où l’on continue de voir de façon répétitive, maintenant avec la photo du souterrain, la seule et unique photo du camion incinérateur de Saint-Pétersbourg de 2013…

    Et il va falloir définir ce qui est dix fois pire qu’un génocide…

     

    Corrigendum. Le "maire" de Marioupol: "L'horreur de Marioupol c'est Boutcha multiplié par cent." Je me disais, aussi...

  • Kramatorsk

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    Les journalistes ayant pu photographier et filmer le reste du missile sous toutes les coutures, nous avons maintenant le numéro de l’engin : Sh91579. Ce qui est la preuve que c’est un missile ukrainien. Ici, et , par exemple. Non seulement ukrainien, mais de la même série que deux autres missiles lancés contre le Donbass : Sh91565 and Sh91566, et provenant de la même unité militaire.

    Oui, ce sont bien des Ukrainiens qui ont tué des Ukrainiens. Mais il faut se souvenir que pour les vrais Ukrainiens les gens du Donbass ne sont pas tout à fait des êtres humains. Qu’importent donc les victimes : le seul but est de renforcer la propagande antirusse, et l’on sait que ça marche puisque tout le monde marche…

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  • Marioupol

    Les Russes ont pris le port de Marioupol. Hier on voyait déjà des vidéos des quais, déserts, mais qui pouvaient avoir été tournées avant la guerre. Aujourd’hui il y a des vidéos avec des gens qui s’expriment, marins et dockers.

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    Il ne reste donc quasiment plus que le complexe métallurgique Azovstal, où sont retranchés (dans sept niveaux en sous-sol) les derniers « héroïques défenseurs de Marioupol », à savoir le régiment Azov (basé dans la ville après avoir maté la révolte de 2014) et sans doute leurs instructeurs occidentaux, de six nationalités différentes selon les rumeurs (des messages téléphoniques interceptés), y compris des officiers de renseignement de haut niveau (notamment de la DGSE mais peut-être plus encore du MI6), ce qui expliquerait ces derniers jours les deux tentatives d’exfiltration par hélicoptères et celle par bateau qui ont mal tourné.

  • La Russie ruinée (suite)

    Lu sur Bloomberg :

    Malgré les difficultés rencontrées par les consommateurs dans le pays et l'étranglement financier du gouvernement depuis l'étranger, Bloomberg Economics prévoit que la Russie tirera près de 321 milliards de dollars de ses exportations d'énergie cette année, soit une augmentation de plus d'un tiers par rapport à 2021. Elle est également sur la voie d'un excédent record de la balance courante qui, selon l'Institute of International Finance, pourrait atteindre 240 milliards de dollars.

    "Le principal moteur de l'excédent de la balance courante de la Russie continue d'être solide", ont déclaré les économistes de l'IIF dirigés par Robin Brooks dans un rapport. "Avec les sanctions actuelles en place, les entrées substantielles de devises fortes en Russie semblent devoir se poursuivre."

    Le calcul pourrait toutefois changer complètement en cas d'embargo sur les ventes d'énergie. Et même sans cela, les exportations et la production de pétrole de la Russie sont déjà en baisse, l'Agence internationale de l'énergie prévoyant qu'elle pourrait perdre près d'un quart de sa production de brut ce mois-ci. (…)

    Bien que l'épreuve de force en Ukraine ait affecté les expéditions d'énergie, le choc sur les importations et la demande intérieure sera si violent que le compte courant, la mesure la plus large du commerce et des services, pourrait atteindre un nouveau sommet historique après le record de 120 milliards de dollars de l'année dernière.

    Goldman Sachs Group Inc, dont la révision à la hausse de l'excédent de la balance courante pour cette année le situe à 205 milliards de dollars, estime que cela pourrait suffire à la Banque de Russie pour répondre à la demande de devises du secteur privé et lui permettre, à terme, de relâcher le contrôle des capitaux. (…)

    Les revenus du pétrole en Russie:

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    Le prix du pétrole russe:

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  • A Kherson

    Un Néerlandais habitant Kherson, résolument pro-ukrainien, twitte tous les jours sur ce qui se passe dans la ville. La propagande ukrainienne annonçant tous les jours depuis maintenant deux semaines que la ville va être reprise aux Russes le lendemain (il y en a même un qui sur tous les réseaux sociaux disponibles annonce tous les jours que Kherson a été reprise), ce Néerlandais avait fini par penser que c’était peut-être vrai, il y a une semaine, quand cela avait été annoncé officiellement par le conseiller militaire de Zelensky Alexei Arestovych et qu’on entendait des explosions au loin.

    D’où ma surprise en lisant ce qu’il twitte ce matin : « Vous pouvez obtenir presque tout au bazar, les supermarchés sont fermés mais les produits du bazar sont toujours meilleurs, il fait plus de 20 degrés et un ciel bleu. » Et aussi : « A Kherson on n'entend plus aucun bruit de guerre, sur la place de la liberté les Russes ont maintenant accroché partout leur propre drapeau, il y a aussi beaucoup de monde qui attend l'aide humanitaire. »

    Et il met des photos. En voici une.

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    Cela correspond aux vidéos qui circulent ces derniers jours.

    Attention, celle-ci est particulièrement choquante :

  • Samedi de la Passion

    Les ennemis du Sauveur sont arrivés à ce degré de fureur qui fait perdre le sens. Lazare ressuscité est devant leurs yeux ; et au lieu de reconnaître en lui la preuve incontestable de la mission divine de Jésus, et de se rendre enfin à l’évidence, ils songent à faire périr ce témoin irrécusable, comme si Jésus, qui l’a ressuscité une fois, ne pouvait pas de nouveau lui rendre la vie. La réception triomphale que le peuple fait au Sauveur dans Jérusalem, et dont la commémoration fera l’objet de la solennité de demain, vient encore accroître leur dépit et leur haine. « Nous n’y gagnons rien, disent-ils ; tout le monde va après lui. » Hélas ! Cette ovation d’un moment sera promptement suivie d’un de ces retours auxquels le peuple n’est que trop sujet. En attendant, voici jusqu’à des Gentils qui se présentent pour voir Jésus. C’est l’annonce du prochain accomplissement de la prophétie du Sauveur : « Le royaume des cieux vous sera enlevé, pour être donné à un peuple qui en produira les fruits ». C’est alors que « le Fils de l’homme sera glorifié », que toutes les nations protesteront par leur humble hommage au Crucifié, contre l’affreux aveuglement des Juifs. Mais auparavant il faut que le divin « Froment soit jeté en terre, qu’il y meure » ; puis viendra le temps de la récolte, et l’humble grain rendra cent pour un.

    Jésus cependant éprouve dans son humanité un moment de trouble à la pensée de cette mort. Ce n’est pas encore l’agonie du jardin ; mais un frisson l’a saisi. Écoutons ce cri : « Père ! sauvez-moi de cette heure. » Chrétiens, c’est notre Dieu qui s’émeut de crainte, en prévoyant ce qu’il aura bientôt à souffrir pour nous. Il demande d’échapper à cette destinée qu’il a prévue, qu’il a voulue. « Mais, ajoute-t-il, c’est pour cela que je suis venu ; ô Père, glorifiez votre nom. » Son cœur est calme maintenant ; il accepte de nouveau les dures conditions de notre salut. Entendez aussi cette parole de triomphe. Par la vertu du sacrifice qui va s’offrir, Satan sera détrôné ; « ce prince du monde va être jeté dehors. » Mais la défaite de Satan n’est pas l’unique fruit de l’immolation de notre Sauveur ; l’homme, cet être terrestre et dépravé, va quitter la terre et s’élever jusqu’au ciel. Le Fils de Dieu, comme un aimant céleste, l’attirera désormais à soi. « Quand je serai élevé de terre, dit-il, quand je serai attaché à ma croix, j’attirerai tout à moi. » Il ne pense plus à ses souffrances, à cette mort terrible qui tout à l’heure l’effrayait ; il ne voit plus que la ruine de notre implacable ennemi, que notre salut et notre glorification par sa croix. Nous avons dans ces paroles le cœur tout entier de notre Rédempteur ; si nous les méditons, elles suffisent à elles seules pour disposer nos âmes à goûter les mystères ineffables dont est remplie la grande Semaine qui s’ouvre demain.

    Dom Guéranger