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  • Vendredi Saint

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    En haut Dieu le Père (Gospod Savaof : Seigneur Sabaoth), qui lève la main pour bénir.

    En dessous, deux anges, les mains couvertes d’un linge en signe de révérence. Entre les deux anges l’inscription Anges du Seingeur (Angeli Gospodi). Entre les anges, le Saint-Esprit sous forme de colombe. Sous les anges l’inscription « Roi de gloire » (Tsar Slavui) s’adressant au Christ.

    Puis il y a le titulus de la Croix : I Н Ц И. Théoriquement ce devrait être ИНЦИ, I.N.TS.I, qui sont les initiales de Isus Nazoryanin’ Tsar Iudeiskiy. Mais la confusion entre И et I fait que l’on voit différentes configurations.

    Dans la croix du nimbe, les lettres grecques ὁ ὢν : ho on, Celui qui est. (Caractérise des icônes du Christ.)

    Au-dessus de la barre horizontale de la croix, à gauche IC, à droite XC : Jésus-Christ, et entre les deux SN BJI : abréviation de Suin Bojiy : Fils de Dieu. A gauche le soleil (Slontse), à droite la lune (Luna). Sur les icônes peintes le soleil est sombre (éclipse de la sixième heure), la lune est rouge, selon Actes 2,20 citant Joël (Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang), et Apocalypse 6,12 (Il y eut un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de crin, et la lune entière devint comme du sang.)

    Sous la barre horizontale de la Croix le tropaire : « Nous adorons ta croix, Seigneur, et nous glorifions ta sainte résurrection. »

    De chaque côté du Christ une longue ligne : à gauche la lance avec la lettre K (kopie), à droite le roseau et l’éponge, avec la lettre T (trost).

    Au-dessus de la barre où reposent les pieds, les lettres NI KA (НИ КА), le mot grec νίκᾳ qui veut dire « il vainc », que l’on voit aussi sur le pain qui sera consacré dans la divine liturgie. Intéressante interprétation des vieux croyants qui voient dans ces lettres les initiales slaves de « Sauve-nous avec le sang d’Adam » (Nas Iskupi Kroviu Adamova).

    Cette barre est penchée : du côté de la main droite du Christ on monte vers le ciel, du côté de sa main gauche on descend en enfer.

    Des bâtiments y sont généralement représentés : image de Jérusalem.

    Sous les pieds du Christ, les lettre M L puis R B : Mesto Lobnoe Rai Buist : Le lieu du Crâne devint le Paradis. En dessous : le crâne d’Adam, encadré des lettres G A (Г А) : Golova Adama, le crâne d’Adam. On peut trouver aussi en dessous Г Г : G G, Gora Golgofui : la colline du Golgotha.

    En général il y a aussi des inscriptions au revers du crucifix, parfois longues.

    La croix de bronze peut être incluse dans une icône peinte, où l’on voit sainte Marie-Madeleine, la Mère de Dieu, saint Jean et « saint Longin le Centurion ». Il peut y avoir en haut, comme ici, un chérubin (rouge) et un séraphin (bleu).

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    Les personnages peuvent se trouver aussi sur une croix de bronze élargie :

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  • Quel niveau…

    Le Nouvel Observateur :

    « Si Marine Le Pen était élue, elle pourrait devenir la commandante en chef de la force de frappe française, et déclencher l'équivalent de 48.000 Hiroshima sur une grande partie des États-Unis, de la Russie, de la Chine, de l'Afrique − et sur l'Europe. »

     

    Darmanin :

    « Avec Marine Le Pen, les pauvres vont peut-être mourir. »

     

    Et Macron - le grand classique :

    « Le projet de l'extrême droite est un projet où se cache la sortie de l'Europe. Sortir de cette Europe de paix qui est une conquête des huit dernières décennies. Avec la plus grande force, vous me verrez m'opposer à ce projet parce que c'est le retour au nationalisme et le retour de la guerre. »

  • Les Français de Russie

    Extraits d’un article du Figaro.

    Éric Zemmour est arrivé en tête des suffrages au pays de Vladimir Poutine. 26% l’ont plébiscité à Moscou, 31% à Saint-Pétersbourg.

    « Zemmour a seulement tenté d’expliquer ce qui a mené là, et il s’est montré plus souple et mesuré sur le sujet des sanctions », argue à son tour Hervé, 36 ans. Cet électeur du « Z » n’a pas été découragé lorsque son candidat a déclaré son admiration pour le chef d’État russe, qui « défend les intérêts de son pays ». Ni lorsqu’il estime « légitimes » les revendications du Kremlin pour « finlandiser ». « Pour moi, on a seulement caricaturé ses propos pour le stigmatiser. Plus on l’accusait d’être pro-Poutine, plus j’étais d’accord avec lui. »

    Grégoire, coordinateur de Reconquête ! en Russie, qui a prospecté, mailé et tweeté des mois durant, n’est pas étonné de ce résultat. « Éric Zemmour est très sensible au rayonnement de la France à l’international, chose essentielle pour les Français de Russie qui ressentent le grand déclassement de leur pays dans leur vie de tous les jours. »

    Vu de Moscou, l’image d’unité européenne sur le dossier russe est perçue différemment. Le sujet des sanctions est sur toutes les lèvres. « Ici, quand je me balade dans les centres commerciaux, je trouve les marques françaises porte close. Mais les Américains, KFC, Nike, eux, sont tous ouverts ! », explose Jean, qui a le sentiment d’un deux poids, deux mesures. Même d’une cacophonie. « Macron veut simplement donner l’image du président de l’Europe, mais derrière, qu’y a-t-il ? Du vent, rien que du vent », pointe à son tour Hervé.

    « Les sanctions visent de plus en plus les Français et le peuple russe, voilà tout », abonde un cadre vivant à Moscou depuis plus de 20 ans. « Ces mesures contreproductives ont certainement rebuté les hésitants à voter Macron », analyse ce fin connaisseur de la communauté expatriée.

    Une partie d’entre eux revendique une certaine affinité avec les valeurs conservatrices établies en Russie. C’est le cas de Franck, 28 ans, qui a participé au dépouillement à Saint-Pétersbourg. « Mis à part l’aspect économique libéral, ici, les opinions de Marine Le Pen et Éric Zemmour sont la norme », explique l’étudiant de 28 ans, qui, après une année en Ukraine, a rejoint le pays de Vladimir Poutine pour y étudier la langue russe. Sur le plan sociétal notamment, il dit se retrouver pleinement dans les valeurs conservatrices des pays de l’Est.

    Hervé et Jean, collègues dans une boîte de projets gaziers à Moscou, racontent de leur côté que 90% des employés votent Zemmour ou Le Pen. « On en discute volontiers, sans tabou », expliquent-ils.

    En outre, beaucoup de Moscovites jugent sévèrement le quinquennat qui s’achève. « Rien que l’insécurité nous paraît incompréhensible. Je me sens bien plus en sécurité dans les rues de Moscou qu’à Paris », souligne Jean. « La répression des Gilets jaunes, l’absence de libertés avec la pandémie... Tous ces événements ont été très durement perçus ici », abonde un autre cadre présent à Moscou.

  • Jeudi Saint

    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.
    Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri.

    Il faut que nous nous glorifiions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.
    Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.

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    Les introïts du mardi, du mercredi et du jeudi de la Semaine Sainte parlent de la sainte croix, mais soulignent aussi la glorification du Crucifié. Avant que le Sauveur ne descende dans les profondeurs de sa Passion et de ses affronts, avant que le flot des douleurs n'éclate sur lui, il se tient devant nous dans toute sa splendeur.

    Le texte de cet introït pourrait bien inspirer un chant de triomphe et de victoire, suscitant l'enthousiasme et avançant sur un rythme vif. Mais tel n'est pas le cas. Il semble que le compositeur, avant d'écrire son chant, ait médité avec une tendre sympathie sur la Passion sacrée et qu'il se soit rendu compte que pour beaucoup tout cela serait en vain. C'est avec des larmes de compassion dans les yeux qu'il a commencé à chanter cette tendre mélodie, rendue presque triste par l'intervalle de demi-ton trois fois répété, le Nos autem.

    Un sentiment similaire s'éveille si nous répondons à la question : Qui sont donc les autres ? comme le laissent entendre les premiers mots : "Mais il nous appartient". L'Apôtre a déjà dit que la croix est une folie pour les païens et un scandale pour les Juifs, mais comment est-elle considérée à l'heure actuelle ? Les blasphèmes des modernes doivent nous remplir d'indignation et de douleur et, avec une profonde sympathie pour notre Amour blessé, nous nous efforcerons de sonder la mélodie de Nos autem. Si nous nous demandons alors quelle est notre relation avec le Crucifié, comment nous considérons en pratique la croix que Dieu nous a imposée, alors nous chanterons, non pas avec arrogance, mais humblement et modestement : Nos autem.

    La tierce majeure sur oportet n'est pas sans but. Ici, c’est comme si la sainte croix s'élevait lentement devant nous ; avec nostri, elle se dresse devant nous dans toute sa gloire ; la croix de notre Seigneur. Comme la mélodie monte progressivement, le crescendo doit aussi croître, jusqu'à atteindre sa plus grande ardeur avec nostri. Il faut veiller tout particulièrement à ce que ce do élevé ne soit pas chanté sans préparation, ni brut, ni froid, ni anguleux, comme l'étaient les poutres de la croix sur le Golgotha.

    La deuxième phrase développe et confirme le thème annoncé dans la première phrase. Le sang humain qui rougit le tronc de la croix est devenu pour beaucoup le breuvage du « salut », apportant une vie nouvelle et le courage et la force de vaincre la tristesse, le malheur et la mort. De lui émane la vie éternelle, bénie et glorifiée. Dans la mélodie, la seconde moitié de la première phrase est répétée.

    Textuellement, la phrase finale forme un parallèle avec la deuxième phrase. Ici, comme auparavant sur autem et souvent dans le plain-chant, la tristropha sert à mettre en relief le mot suivant : salvati - « nous sommes sauvés ». Liberati répète le motif de resurrectio, auquel (glo)-riari et autem sont également liés. Avec un amour évident, le compositeur s'attarde sur sumus, tout comme il a donné à nostri et nostra une prééminence mélodique.

    Le verset du psaume, avec son si un peu dur après l'usage exclusif du si bémol dans l'antienne, est un cri de miséricorde, d'illumination et de bénédiction, afin que les mystères de la croix, ses souffrances et son amour nous soient révélés.

    À la fin des temps, la croix apparaîtra dans les nuages du ciel. Pour ceux qui ont courageusement pris leur croix et suivi le Crucifié, pour ceux qui, en sacrifiant tout, ont servi les intérêts du Crucifié, cette croix sera un bienfait. Alors, en effet, la croix et le Crucifié, dans le sens le plus complet, seront leur salut, leur vie, leur résurrection ; alors, la demande du verset du psaume deviendra un chant d'action de grâce jubilatoire. Tu as eu pitié de nous. Maintenant, ton visage glorieux brille sur nous et, submergés par la joie, nous contemplons les profondeurs de ton amour rédempteur.

    Dom Dominic Johner

  • Curieux…

    Le site britannique « The Exposé » publie des documents qui semblent prouver que le ministère américain de la Défense passait un contrat de 370.000 $ avec la société Labyrinth Global Health le 12 novembre 2019 intitulé « SME manuscript documentation and COVID-19 research ».

    Et alors ? Eh bien en novembre 2019 personne ne parlait de covid-19. Les toutes premières informations sur une maladie bizarre à Wuhan datent de début janvier 2020, et l’OMS a appelé le nouveau virus Covid-19 le 11 février : trois mois après que le ministère américain de la Défense a passé un contrat de recherche sur le covid-19…

    En outre, on peut voir que la dépense précédente, la veille, concernait des fournitures de bureau pour des laboratoires de diagnostic à Kiev et Odessa, et quelques jours plus tard pour des appareils d’hydrolyse alcaline (aquamation) pour les mêmes laboratoires.

    Si l’on remonte un peu l’année 2019 on trouve toute une série de dépenses diverses pour les mêmes laboratoires de Kiev et Odessa.

    Le laboratoire d’Odessa a été construit par Black and Veatch entre le 20 février 2019 et le 14 août 2020 sous l'égide du ministère américain de la Défense dans le cadre de la "réduction des menaces biologiques". Le contrat ad hoc entre le ministère américain de la Défense et l’Agence de la Défense de réduction des menaces (d’armes de destruction massive) date de 2012 et a pris fin en octobre 2020.

    Le 21 septembre 2018, le ministère américain de la Défense débloquait 21,8 millions de dollars pour un engagement scientifique et un accroissement de capacité des laboratoires dans le cadre du "programme de réduction des menaces biologiques" en Ukraine…

  • Les émotions d’Ursule

    Ursule tellement contente d’avoir récolté 10 milliards d’euros pour « aider l’Ukraine ». On s’amuse bien avec le guerrothon.

    *

    Ursule faisant semblant de découvrir des cadavres (dans des sacs) à Boutcha. (C’est le 8 avril, une semaine après la « découverte » de corps qui selon les ukranomaniaques étaient déjà là depuis trois semaines…) Mon Dieu quelle horreur ! (Je l'ai bien fait, hein?)

  • La grande classe

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    Cette photo montre l’oblitération « premier jour » du nouveau timbre de la poste ukrainienne, présenté d’autre part par le président Zelensky en personne :

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    Ce timbre représente un soldat ukrainien faisant un « doigt d’honneur » à un navire de guerre russe. Il s’agit d’un hommage au « héros » Roman Hrybov, qui est l’auteur de la « phrase culte » : « Navire de guerre russe, allez vous faire foutre ! ».

    Roman Hrybov est l’un des héros de l’Ile aux serpents, qui furent les victimes du premier crime de guerre russe en Ukraine mais qui, décorés à titre posthume par Zelensky, sont miraculeusement ressuscités dans un autocar russe (et multipliés, puisque les 13 morts sont devenus 82 vivants). La presse internationale avait été ridiculisée, mais depuis lors elle fait toujours mieux…

    Roman Hrybov, l’auteur miraculé de la « phrase culte », est celui qu’on voit oblitérer le timbre, en compagnie de Serhiy Jadan, qui est paraît-il un « écrivain culte » en Ukraine…

  • Le retour des crématoires

    J’avais déjà évoqué ce bobard des « crématoires mobiles » dans lesquels les Russes sont censés avoir déjà brûlé des dizaines de milliers de cadavres à Marioupol pour tenter de camoufler le génocide. J’avais montré que la photo qu’on pouvait voir à des dizaines d’exemplaires sur le fil Twitter #Mariupol est extraite d’une publicité de 2013 pour un camion incinérateur fabriqué à Saint-Pétersbourg, où le clip publicitaire (publié sur YouTube) a été tourné.

    Pendant plusieurs jours les « crématoires mobiles » ont quasiment disparu du fil #Mariupol. Mais ils sont revenus en force. C’est toujours la même photo. Mais avec une nouveauté : on nous dit qu'il y en a 13. Pourquoi 13 ? Parce que la photo est de 2013 ?

    Quoi qu’il en soit, ce sont les services de renseignement militaire ukrainiens qui officialisent la chose, et qui précisent : 13 à Marioupol, 1 à Chernihiv, 1 à Novoaidar. Mais la photo est toujours à Saint-Pétersbourg…

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    (N’importe qui peut voir l’évidence : ce n’est pas conçu pour brûler des cadavres, et encore moins des montagnes de cadavres… Il n’en faudrait pas 13 mais des centaines. Les renseignements militaires ukrainiens se déconsidèrent totalement en diffusant cette blague de très mauvais goût.)

  • Etat de droit

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    Tel est le titre de EUobserver ce matin : « UE : la guerre en Ukraine rend essentiel le combat interne pour l’état de droit ».

    Une fois de plus, la pierre de touche de l’état de droit selon les valeurs de l’UE, c’est ce qu’on voit sur la photo. Laquelle a été prise en Ukraine. Pour montrer que l’Ukraine mérite de faire partie de l’UE. Et pourquoi il faut soutenir l’Ukraine contre la Russie. Tout en continuant le combat interne contre la Hongrie et la Pologne.

  • Zelensky

    Quelque 1026 marines ukrainiens se sont rendus à l'armée russe d’un seul coup, dans la zone de l’usine métallurgique Ilyich de Marioupol. Dont 162 officiers. Dont leur commandant le colonel Rostislav Lomtev qui a ordonné la reddition.

    Alors, comme par hasard, sans y faire allusion, Zelensky a publié des photos du chef de l’opposition ukrainienne Medvechuk, et dit qu’il veut l’échanger contre des soldats.

    Comme le dit le journaliste américain Mark Ames, « une photographie humiliante du chef du plus grand parti d’opposition d’Ukraine arrêté et menotté : tous les signes d’une saine démocratie européenne.

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