Oliver Véran s’est surtout fait connaître comme un valet hystérique des laboratoires pharmaceutiques, injecto-maniaque et exécutant aussi servile que déterminé de la tyrannie soi-disant sanitaire. Mais il demeure aussi un partisan frénétique de la culture de mort. On le sait notamment parce qu’il veut absolument que soit adoptée la proposition de loi allongeant le délai pour l’avortement, pourtant rejetée deux fois par le Sénat, et il a montré une fois encore jusqu’où va son fanatisme mortifère le 8 février dernier.
Il était auditionné par la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée nationale dans le cadre d’une mission d’information sur la santé des femmes. Or la santé des femmes c’est d’abord qu’elles puissent avorter autant qu’elles le souhaitent, et même un peu plus souvent.
« Il est prévu d’inscrire l’IVG comme action prioritaire du développement professionnel continu (DPC) pour la période 2023-2025. » « Nous actualiserons et renforcerons également le site ivg.gouv.fr et son référencement pour améliorer la visibilité de l’offre. »
« J’ai demandé en urgence l’allongement de cinq à sept semaines de l’avortement médicamenteux et la possibilité de le faire par télémédecine. Nous l’avons fait par arrêté, dans le cadre de l’urgence sanitaire, faute de quoi cela nous aurait peut‑être valu des années de débat au Parlement. » « Je me suis engagé à faire entrer ces mesures dérogatoires dans le droit commun. Le décret d’application, en cours d’examen par le Conseil d’État, sera publié dans les prochaines semaines. »
Olivier Véran rappelle que l’assassinat chirurgical de l’enfant à naître peut désormais être pratiqué en centre de santé depuis le décret d’avril dernier. De même, « le décret et l’arrêté d’application relatifs à l’expérimentation de la réalisation d’IVG instrumentales par les sages-femmes en établissement de santé ont été publiés le 31 décembre 2021 » « Je n’ignore pas que la proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement en prévoit la généralisation, mais, comme un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras, j’ai préféré que les textes ouvrant la voie à l’expérimentation soient publiés, tant on ignore de quoi l’avenir sera fait… »