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  • En Espagne

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    L’Asociación Católica de Propagandistas (ACdP) - fondée en 1909 - fait placarder dans 33 villes, sur 260 panneaux d’abribus ou de stations de métro, cette affiche :

    Prier devant les cliniques d'avortement, c'est génial.

    En Espagne on pratique chaque année plus de 99.000 avortements. Le crime de ceux qui prient devant les centres d'avortement est de vouloir sauver une de ces vies.

    Puis, encadré en noir :

    Ce message pourrait être annulé par la réforme imminente de la loi sur l’avortement.

    Le QR code permet de prendre connaissance du témoignage du Dr Jesús Poveda, l'un des principaux promoteurs du mouvement pro-vie en Espagne, qui a été arrêté plus de 20 fois pour ses sit-in et ses opérations de sauvetage.

    Cancelado : le mot fait référence à la « Cancel culture », et cette campagne est la première des initiatives que va prendre l’ACdP contre cette idéologie, intitulées Cancelados.

    Une nouvelle loi sur l’avortement est en effet en discussion, qui comporterait notamment ce que nous appelons le délit d’entrave à avortement.

    Plusieurs municipalités ont manifesté l’intention d’enlever ces affiches, cherchant le moyen juridique de le faire. Le maire de Valence est passé à l’acte sans attendre.

    En revanche, le maire de Madrid a ouvertement déclaré qu’il n’en était pas question. Le parti socialiste lui a écrit pour lui demander de retirer ces affiches. Réponse de Luis Martínez-Almeida (également porte-parole du PP) :

    « Madrid est une ville caractérisée par son haut degré de tolérance et de liberté, et cette liberté, comme il ne peut en être autrement, est à double sens. L’exercice de ces droits ne peut être restreint par aucune sorte de censure préalable. Il n’appartient pas à ce conseil municipal de juger si l’opinion défendue par l’annonceur est moralement répréhensible ou souhaitable, mais si les Madrilènes qui défendent une telle position ont le droit de pouvoir l’exprimer en toute liberté, comme la Constitution le leur accorde. »

  • Non possumus

    A la faveur, si l’on peut dire, de Traditionis custodes, on a vu refleurir le discours selon lequel, d’un côté, le pape a dû sévir parce qu’il y a des tradis qui rejettent la nouvelle messe, et de l’autre côté, les protestations de tradis affirmant que bien entendu ils ne rejettent pas la nouvelle messe mais qu’ils demandent seulement qu’on leur permette de garder aussi l’ancienne pour des raisons de… de quoi ? de préférence personnelle ? de sensibilité ? De « nostalgie » ?

    Soyons clair. Non, nous ne « préférons » pas la messe traditionnelle pour des raisons de « sensibilité », par souci esthétique, ou par « nostalgie » (une très large majorité d’entre nous n’était pas adulte au moment de la révolution liturgique). Nous rejetons la nouvelle messe parce qu’elle n’est pas traditionnelle, parce qu’elle n’est plus l’expression pleine et entière de la liturgie catholique.

    1. La néo-liturgie a été fabriquée de façon ouvertement anti-traditionnelle. Il fallait retrouver la pureté de la liturgie des premiers siècles par-delà, comme a osé le dire l’un de ses principaux fabricants, la « corruption grégorienne », à savoir de saint Grégoire le Grand. Cela suffit pour ne reconnaître aucune légitimité à cette « réforme ». Rien dans l’Eglise ne peut se faire contre la tradition, surtout quand on pousse l’impiété jusqu’à parler de la corruption dont se serait rendu responsable le principal codificateur de la liturgie latine, l’un des plus grands papes et docteurs de l’Eglise.

    2. En outre la prétendue volonté de retrouver la pureté des origines est un pur mensonge. Or aucune réforme fondée sur un mensonge ne peut être légitime. Les fabricants de la néo-liturgie, tellement fiers de leur œuvre, ont publié leurs travaux. Ils n’ont pas remis en vigueur ce qui existait avant la « corruption grégorienne » : ils ont fabriqué une liturgie de bout en bout, en utilisant des expressions prises de ci de là et rafistolées comme par le docteur Frankenstein, et en estompant ce qui dans l’ordo missae soulignait le sacrifice et la présence réelle.

    3. La raison de cette sordide cuisine est qu’il fallait prendre des expressions antiques pour faire croire qu’on rétablissait la pureté des origines, mais pour fabriquer une liturgie qui soit conforme aux aspirations de l’homme du « monde moderne », parce qu’on s’imaginait qu’ainsi on le ferait revenir à l’église. De ce fait une grande partie de la liturgie a été mise à la poubelle. Tout ce qui concernait le jeûne, la pénitence, l’ascèse, a été supprimé ou estompé, ainsi que ce qui parlait des difficultés de la vie chrétienne. Il n’est plus question de se détourner des séductions du monde terrestre et de rechercher les réalités d’en-haut. Le chrétien d’aujourd’hui étant adulte fait son salut sans avoir vraiment besoin de la grâce. C’est le grand retour du semi-pélagianisme. Je me permets de redonner la conclusion de l’étude de Lauren Pristas (munie de l’imprimatur) sur les collectes de l’Avent dans l’ancien missel et dans le nouveau, non sans souligner qu’aucun thuriféraire du nouveau n’a encore quitté son piédestal pour passer de la pétition de principe (c’est imposé par Rome donc c’est bien) à la critique des arguments précis :

    Les verbes de mouvement des deux ensembles décrivent des mouvements exactement opposés : dans les collectes de 1962, le Christ vient à notre rencontre ; dans celles de 1970, nous allons à la rencontre du Christ, nous arrivons, nous sommes amenés à, etc.

    Les prières de 1970 ne contiennent aucune référence au péché ni à ses dangers ; aux ténèbres ou à l'impureté de l'esprit; à la faiblesse humaine ou au besoin de miséricorde, de pardon, de protection, de délivrance, de purification. En outre, l’idée que nous devons subir une transformation pour entrer au ciel n’est évoquée que par le mot eruditio, instruction ou formation, dans la collecte du deuxième dimanche. (…)

    Ceux qui prient les collectes de 1970 ne cherchent pas l’assistance divine pour survivre aux périls ou pour commencer à faire du bien. En effet, ils n'expriment aucun besoin de telles aides. Ils demandent plutôt à entrer au paradis à la fin. En revanche, ceux qui prient les collectes de 1962 ne cherchent pas explicitement le ciel, mais exigent - les verbes à l’impératif - une aide quotidienne immédiate et personnelle sur le chemin. (…)

    Par ces trois différences, nous arrivons à un constat très délicat. En termes simples, la foi catholique considère que toute bonne action qui nous fait progresser vers le salut dépend de la grâce divine. Cette doctrine est formellement définie et elle ne peut être modifiée de façon à en inverser la portée. Chaque nuance des collectes de l'Avent de 1962 exprime sans ambiguïté cette doctrine catholique de la grâce, à la manière assez subtile et non didactique propre aux oraisons. Bien que les collectes de l'Avent de 1970 ne contredisent pas explicitement l'enseignement catholique sur la grâce, elles ne l’expriment pas et, plus inquiétant, elles ne semblent pas l'assumer.

    On nous dit que la nouvelle liturgie peut être célébrée de façon catholique. Oui, c’est indubitable. Elle peut l’être quand le prêtre qui la célèbre est vraiment catholique. Mais elle ne l’est pas en elle-même. Elle l’est par ce qu’on lui ajoute de l’extérieur. Je le vois de plus en plus à mesure que je connais mieux la liturgie byzantine. Il y a un véritable fossé entre le contenu de la liturgie byzantine et le contenu de la néo-liturgie qui n’est plus latine, fossé qui n’existe pas du tout avec la liturgie latine traditionnelle. On peut camoufler le caractère foncièrement anti-traditionnel de la néo-liturgie par des formes que l’on reprend de la liturgie traditionnelle, mais c’est un leurre. Le leurre que l’on voit dans les messes anglicanes de la high church : on dirait une messe de saint Pie V, sauf qu’il n’y a pas de prêtre ni de présence réelle…

    Un enrobage catholique de la néo-liturgie peut la faire paraître catholique pour un temps. Mais peu à peu le venin néo-pélagien des nouvelles oraisons, la révérence devant le monde, l’effacement de la nécessité de la pénitence, la suppression des quatre temps, de la Septuagésime, de toute mention du jeûne du carême, l’accent sur la communauté au détriment du regard vers Dieu, l’effacement de mots et de gestes significatifs dans l’ordo missae, le déclassement et en fait la mise au rancart du Canon romain, tout cela ne peut, à terme, qu’aboutir à une religion qui n’est plus catholique.

    Voilà la vraie raison. Arrêtons les faux fuyants. Arrêtons les politesses. C’est une guerre. Nous pouvons la perdre, parce que ce sont eux qui ont le pouvoir. Mais du point de vue surnaturel ce sont eux qui ont déjà perdu.

  • Saint Jean Bosco

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    Saint Jean Bosco photographié par Gustavo Luzzati le 16 mars 1886.

    Don Bosco, tout jeune prêtre encore, avait déjà trouvé sa voie et fait choix de son ministère. Mais cette voie était si nouvelle, et ce ministère embrassait un tel nombre d'œuvres, que des amis, d'ailleurs très bienveillants, s'en émurent un peu.

    Pour être plus sûrs de faire une démarche utile, ils s'adressèrent à Don Cafasso, maître des Conférences de morale à St. François d'Assise, et confesseur de Don Bosco.

    Mais quel homme est-ce donc que votre Don Bosco ? Le zèle est sans contredit une chose divine, à condition toutefois qu'il soit réglé, se restreigne sagement à un genre bien défini d'occupations et s'y applique avec esprit de suite et vigueur.

    Don Bosco, lui, n'entend pas de cette oreille : prédication et confession ne lui suffisent plus ; aumônier d'un établissement de jeunes filles, il met son bonheur à traîner à sa suite, dans les rues de la ville, des petits vagabonds et vauriens de toute espèce ; il rêve d'établir, dans des bâtiments édifiés par lui, une imprimerie ; il parle d'entreprendre des missions lointaines.., en un mot, rien ne le déconcerte. Ne serait-ce pas rendre à l'Église un véritable service que de tracer des limites précises à un zèle trop entreprenant pour être entièrement selon Dieu ?

    Don Cafasso, souriant, écoutait avec le plus grand calme ces représentations qui, sous une forme ou sous une autre, lui arrivaient assez fréquentes ; puis, invariablement, il répondait d'un ton grave et avec un accent presque prophétique : Laissez-le faire, laissez-le faire !

    Personne, à Turin, ne refusait à Don Cafasso comme une sorte de discernement des esprits : il en avait fait preuve bien des fois et dans des circonstances souverainement délicates ; mais on était tenté de croire que, pour Don Bosco, ce sens surnaturel pourrait bien être quelque peu en défaut.

    Et tout ce monde de revenir à la charge avec une persévérance et un luxe de considérations qui témoignaient au moins d'un soin extraordinaire des intérêts de Dieu.

    Don Cafasso, à qui ces démarches réitérées de personnages influents, révélaient peut-être des mobiles moins élevés, se montrait toujours affable, bon, accueillant, mais toujours aussi concluait par ce mot devenu célèbre : Laissez-le faire !

    Un jour cependant, il se départit de cette réserve mystérieuse, et prononça quelques paroles, profondes, sans aucun doute, mais de nature à éclairer d'un jour particulier l'existence sacerdotale de son pénitent :

    « Savez-vous bien qui est Don Bosco ? Pour moi, plus je l'étudie et moins je le comprends. Je le vois simple et extraordinaire ; humble et grand ; pauvre et travaillé de vastes pensées, de projets en apparence irréalisables... ; et avec tout cela, constamment traversé dans ses desseins et comme incapable de mener à bien ses entreprises... Pour moi, Don Bosco est un mystère. Si je n'avais la certitude qu'il travaille pour la gloire de Dieu, que Dieu seul le conduit, que Dieu seul est la fin de tous ses efforts, je le taxerais d'imposteur, d'hypocrite, d'homme dangereux, pour ce qu'il laisse deviner plus encore que pour ce qu'il dit ... : Je vous le répète, pour moi, D. Bosco est un mystère : LAISSEZ-LE FAIRE. »

    Le vénérable prêtre, quand on l'interrogeait au sujet de son pénitent, demeura toujours aussi énigmatique. Et plus tard, quand Don Bosco, abandonné, bafoué, persécuté, semblait donner raison aux prophètes de malheur, Don Cafasso disait encore : Laissez-le faire.

    On sait maintenant si Don Cafasso se trompait.

    Bulletin salésien de septembre 1888 (six mois après la mort de saint Jean Bosco), début de la préface à la Vie de Don Bosco par Charles d’Espiney. Don Cafasso est saint Joseph Cafasso, canonisé par Pie XII en 1947.

  • 4e dimanche après l’Epiphanie

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    Codex Egberti, vers 980. On remarque que l’enlumineur conserve la technique de l’icône qui montre deux scènes en une. A gauche Jésus dort, à droite il fait taire les vents.

    L’évangile de ce dimanche est celui de la tempête apaisée. Un épisode aussi bref que propice à de longs développements sur la barque qui est l’Eglise aux prises avec les tempêtes de l’histoire ou chacun de nous confronté aux tempêtes des tentations et des épreuves. Vu depuis l’Epiphanie, il est une nouvelle manifestation du Verbe fait homme parmi les hommes.

    L’épisode est clairement annoncé dans le psaume 106, d’autant que dans l’Ancien Testament ces versets ne correspondent à rien :

    Il dit, et le souffle de la tempête s’est levé
    et les flots de la mer se sont soulevés
    Ils montent jusqu’aux cieux
    et descendent jusqu’aux abîmes
    leur âme défaillait parmi leurs maux.
    Ils étaient troublés et agités comme un homme ivre
    et toute leur sagesse a été engloutie
    Et ils crièrent au Seigneur dans leur tribulation,
    et il les tira de leurs nécessités
    Il changea la tempête en brise
    et les flots de la mer sont devenus silencieux
    Ils se réjouirent de les voir devenus silencieux
    et Dieu les conduisit au port où ils voulaient arriver

    On pense aussi au psaume 88, qui commence un énoncé des pouvoirs divins par celui-là :

    Tu domines sur la puissance de la mer
    et tu apaises le mouvement de ses flots

    Or le psaume 88 est un des grands psaumes messianiques.

    On constate que si l’épisode est bref chez les trois synoptiques, l’Eglise a choisi le plus bref, celui de saint Matthieu. Non seulement on n’y trouve pas de détail pittoresque comme l’oreiller sur lequel dort Jésus chez saint Marc, ni d’effet de style comme chez saint Luc, mais il n’y a que les mots strictement nécessaires à la narration. Au point qu’il est impossible de traduire mot à mot le fameux « modicae fidei ». Ce sont deux génitifs, donc des compléments de nom, mais il n’y a pas de nom. Le nom est sous-entendu : hommes, gens, personnes… En grec il n’y a même qu’un seul mot (mais au nominatif et qui se suffit à lui-même) : ὀλιγόπιστοι. Oligopisti. Que sœur Jeanne d’Arc avait réussi à traduire également par un seul mot, mais un néologisme, assez savoureux : minicroyants.

    La grande différence entre Matthieu et les deux autres évangélistes, et qui est capitale, et qui est sans doute la raison pour laquelle c’est saint Matthieu qui a été choisi, est qu’il est le seul à raconter l’histoire dans cet ordre : la tempête se lève, les disciples réveillent Jésus, Jésus dénonce leur peu de foi, Jésus apaise la tempête. Marc et Luc inversent ces deux derniers faits, ce qui donne au propos de Jésus une allure de leçon de morale après coup. Alors que chez Matthieu c’est Dieu qui tance les hommes en pleine tempête, et ne montre sa puissance qu’après avoir délivré son enseignement. Les vagues passent par-dessus le bateau, « Nous périssons ! » crient les apôtres. « Minicroyants ! », leur répond Jésus. Puis il commande aux vents et à la mer pour leur montrer ce qui arrive quand on a la foi…

    Cet agencement n’est pas sans rappeler l’épisode du paralytique. On le descend par le toit pour que Jésus le guérisse. Mais Jésus, « voyant leur foi », lui dit d’abord que ses péchés sont remis. « Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ? », se disent les pharisiens. « Quel est celui-ci, que les vents et la mer lui obéissent ? », disent « les hommes ». Car ce sont tous les hommes qui sont concernés par la question, et par la réponse qui n’a pas besoin d’être formulée.

    Cet évangile aura un écho plus loin, lorsque saint Pierre voudra marcher sur l’eau pour rejoindre Jésus. Alors un vent se lève, Pierre s’enfonce, Jésus étend la main, le prend, lui dit : « modicae fidei », et ils montent dans la barque. Ici il y a un seul « minicroyant », celui qui devra confirmer ses frères dans la foi…

  • Désinformation

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    Un superbe exemple de désinformation dans le fil du Figaro recopiant l’AFP : 100.000 cas positifs dans l’immense Russie, on ne voit en quoi c’est « un terrible bilan » quand le même jour il y en a eu 350.000 en France.

    Ni en quoi c’est un terrible bilan quand on sait que la plupart des 100.000 n’auront rien, ou un rhume.

    Et bien sûr c’est à cause des non-"vaccinés", alors que désormais tout le monde sait et admet que les "vaccinés" transmettent le virus au moins autant que les non-"vaccinés"…

  • Fake catholics

    François a reçu hier les membres du consortium international de médias de propagande « vaccinale » intitulé « Catholic fact-checking », piloté par Aleteia, financé par Google, et s’appuyant sur des instituts financés par Gates et Soros.

    Lire à ce sujet l’excellent article de Riccardo Cascioli qui, in fine, élargit la perspective :

    « La santé d’abord, c’est la ligne ; une préoccupation toute terrestre qui n’implique pas du tout la perspective de la vie éternelle. Au contraire : l’Evangile, les paroles de la foi, sont un prétexte pour justifier des objectifs totalement terrestres. »

  • Saint François de Sales

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    Gallica, BNF.

    Fin de la préface de l'Introduction à la vie dévote.

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  • Constat d’échec

    Pendant de longues années Denis Crouan, via son blog Pro liturgia, a milité avec obstination et de façon touchante pour que la néo-liturgie ressemble à une liturgie catholique. Il croyait manifestement à son combat, pouvant non sans raison s’appuyer sur la constitution de Vatican II et sur l’enseignement de Joseph Ratzinger puis Benoît XVI.

    Mais, mardi dernier, il a jeté l’éponge. Il explique pourquoi dans un « dernier message » qui est une émouvante diatribe contre « le clergé actuel », les évêques et le pape. Mais il ne semble toujours pas voir qu’il y a quelque chose de fondamentalement vicié dans la « réforme liturgique », et que ceci explique cela.

  • Chronique des cinglé·e·s

    Vu sur Fdesouche

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    En Suisse, depuis le 1er janvier, on peut changer de genre à l’état-civil en moins de dix minutes, sans avoir à donner la moindre justification.

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    Will Thomas, qui se dit « Lia » Thomas depuis l’an dernier, enchaîne les records de natation sur toutes les distances. En décembre, elle a remporté le 1.650 yards nage libre avec 38 secondes d’avance sur la deuxième. La polémique se situe surtout sur le plan politique, où Donald Trump a promis que s’il revenait au pouvoir il interdirait aux hommes de participer aux compétitions féminines. Mais les nageuses, tout en râlant, font profil bas (au lieu de boycotter les compétitions), pour ne pas être accusées de « transphobie »…

  • Une révélation tardive

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    une semaine après l'avoir approuvé...