Comme le dit dom Guéranger, « leur vie se consuma dans la contemplation des souffrances de Notre-Dame ; l’Ordre qu’ils établirent eut pour mission de propager le culte de ces inénarrables douleurs ». On s’attendrait donc à ce que leur iconographie montre Notre Dame des 7 douleurs. En réalité c’est assez rare.
Le plus souvent on voit les 7 ascètes en extase devant la Sainte Vierge qui les surplombe et qui est éventuellement en extase elle aussi, selon le goût du jour…
L’un des tableaux les plus sobres est cette élégante aquarelle du début du XIXe siècle du diocèse de Vicenza.
A gauche, au pied du servite à grande barbe blanche, on voit un livre ouvert. Il s’agit de la règle de saint Augustin, dont on lit les célèbres premiers mots : « Ante omnia, fratres carissimi, diligatur Deus, deinde proximus. » Avant tout, frères très chers, que Dieu soit aimé, puis le prochain.
C’est le texte que l’on voit sur le tableau de Nicolo di Pietro montrant un saint Augustin peu amène qui présente sa règle à ses moines.
A Senigallia on s’est assez joliment essayé à l’icône.
On peut se demander ce que ces distingués florentins du XIIIe siècle auraient pensé de l’église qui leur est dédiée à Rome…
Commentaires
Passons sur la première image sulpicienne, qui se justifie, mais en architecture, vous faites dans la provoc...
Vous faisiez 300 bornes jusqu'en Emilie-Romagne et dans un style circulaire, vous aviez ça à Forlimpopoli (Quel joli nom, qui plus est !) :
https://2.citynews-forlitoday.stgy.ovh/~media/original-hi/8251929262807/chiesa-dei-servi-di-maria-2.jpg