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  • Grand Remplacement

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  • A propos de Roberta Metsola

    La nouvelle présidente du Parlement européen est Roberta Metsola. Puisque des fanatiques de la culture de mort l’accusent d’être contre l’avortement, les ravis de la crèche pro-vie se félicitent de son élection.

    Il suffit de voir qu’elle a été élue par 458 voix sur 616 votants pour comprendre le hic. Il est évident que si elle était pro-vie elle n’aurait pas eu une telle majorité, et tout simplement qu’elle n’aurait pas été élue. On se souvient de Rocco Buttiglione, qui devait être non pas président de quoi que ce soit mais simple commissaire européen. Il fut rejeté parce que, quoique furieusement européiste, il était pour la famille et pour la vie.

    Il est vrai que Roberta Metsola a voté contre tous les textes du Parlement européen sur l’avortement. Mais ça c’était avant. Lors de sa conférence de presse, elle a déclaré :

    Le Parlement européen est sans ambiguïté sur tous les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Il a demandé à plusieurs reprises que ces droits soient mieux protégés. Le mois dernier encore, nous avons souligné que l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive est un élément essentiel pour parvenir à l’égalité des sexes et éliminer la violence sexiste. C’est la position du Parlement et je peux vous confirmer que je me suis engagée auprès de vous tous à ce que ce soit la position que je promouvrai et que j’ai déjà défendue lorsque j’ai été chargée, en tant que vice-présidente, de représenter la présidence du Parlement.

    « Tous les droits en matière de santé sexuelle et reproductive », cela inclut l’avortement. C’est explicite dans les résolutions du Parlement européen. Roberta Metsola s’engage donc à promouvoir l’avortement.

    En outre, et là ce n’est pas nouveau, elle est une fervente militante des « droits LGBT ». Elle a notamment signé en 2019 le manifeste des engagements LGBT du lobby ILGA Europe.

  • Saint Canut

    Le roi du Danemark Knud IV, martyr en 1086, fut canonisé en 1101 par le pape Pascal II qui avait hérité d’un conflit majeur avec le Saint Empire romain-germanique. On édifia une cathédrale non loin de la chapelle de bois d’Odense où il avait été tué, mais elle fut détruite lors de l’incendie qui ravagea la ville en 1247 au cours de la guerre entre deux frères prétendants au trône. La cathédrale fut reconstruite à partir de 1300, terminée et consacrée seulement en 1499. Son autel fut orné d’un chef-d’œuvre de Claus Berg, triptyque commandé par la reine Christine, veuve du roi Jean (on les voit tous deux en bas, avec leur fils le roi Christian II. Le triptyque fut installé en 1521, et en 1536 le Danemark devenait luthérien (et la cathédrale simple église). On voit toujours dans la « Sankt Knuds Kirke » les ossements de saint Knud, ou Canut.

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  • Novax Djokovic

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    Quelques petites choses à savoir pour répondre aux loups et aux moutons.

  • Sainte Prisque

    Jeune Romaine martyrisée en 270. Il y eut très tôt une petite église à son nom sur l’Aventin. Au moyen âge (dès le début du IXe siècle) on la confondit avec Priscille, la femme d’Aquila, mentionnée dans les Actes des apôtres et trois épîtres de saint Paul, et l’on considéra que c’était leur maison, où se réunissait une assemblée des tout premiers chrétiens. Mais les premiers livres liturgiques indiquent bien que le 18 janvier on célèbre la seule martyre Prisque. L’évangile indiqué est celui qui est resté comme l’un des deux évangiles des communs des vierges (le trésor dans un champ et la perle fine), et les oraisons sont celles qui existaient déjà dans le sacramentaire d’Hadrien. (Inutile de préciser que sainte Prisque et sa messe ont été jetées à la poubelle par les fabricants de la néo-liturgie.) Voici la collecte :

    Da, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui beátæ Priscæ Vírginis et Mártyris tuæ natalítia cólimus ; et ánnua sollemnitáte lætémur, et tantæ fídei proficiámus exémplo.

    Faites, Seigneur, que célébrant en ce jour le natale de votre bienheureuse vierge, la martyre Prisque, nous n’en fêtions pas seulement l’annuelle solennité, mais que nous profitions aussi de l’exemple d’une foi si inébranlable. (D'après la traduction du cardinal Schuster.)

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    On voit encore dans des pilastres de l’actuelle église Sainte-Prisque de Rome (à gauche) les piliers de la toute première église.

  • La tyrannie

    Le masque ne servait à rien, puis il est devenu obligatoire. Il n’y aurait jamais de passe sanitaire, et il y a eu un passe sanitaire, mais il n’y aurait jamais de passe vaccinal et il y a un passe vaccinal.

    Je n’apprends rien à personne, c’est juste pour prendre date en attendant la suite des atteintes gravissimes à la liberté, le premier mot de la devise de leur république.

    On attend la suite. Ça vient déjà : ce matin il a été décidé qu’aucun sportif étranger non vacciné ne pourrait venir en France. Ce qui écarte de Roland Garros le célèbre assassin planétaire Djokovic. Au moins c’est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent prendre sa place, mais cela montre qu’ils faussent tous les chiffres au point même de fausser le classement ATP…

  • Saint Antoine

    Doxastikon des laudes byzantines, par Dionysios Stamatopoulos, chantre de l’église Sainte-Barbe de Patras et professeur de chant byzantin.

     

    Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι

    Οὐρανοδρόμῳ ἐπιβὰς ὀχήματι θεσπέσιε, τῶν ἀρετῶν κατέλαβες, τὴν ἀκρόπολιν δι᾿ ἀσκήσεως, ἐκ τῆς ἐρήμου πολεύων, τῆς ἄνω Ἱερουσαλήμ, τὰ ὑπερκόσμια, καὶ τῶν ἐκ πόνων ἀγώνων, ἀξίως τὰ γέρα κομισάμενος, ταῖς οὐρανίαις συναγάλλῃ, ταξιαρχίαις Παμμακάριστε, τῶν αἰωνίων ἀγαθῶν κληρονόμος, καὶ τῆς Βασιλείας οἰκήτωρ γενόμενος. Ἀλλὰ πρέσβευε θεοφόρε Ἀντώνιε, τῷ Σωτῆρι τῶν ὅλων, εἰρηνεῦσαι τὸν κόσμον, καὶ σῶσαι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.

     

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

    Monté sur le char qui court au ciel, homme divin, tu as gagné par l'ascèse l'acropole des vertus, quittant le désert pour habiter l'autre monde, la Jérusalem d’en-haut ; ayant reçu pour tes pénibles combats la récompense méritée, tu exultes avec les armées du ciel, ô bienheureux ; tu es devenu l'héritier des biens célestes et l'habitant du Royaume. Antoine théophore, intercède auprès du Sauveur de l'univers pour qu’il donne la paix au monde et le salut à nos âmes.

  • 2e dimanche après l’Epiphanie

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    (Saint Sauveur in Chora, Constantinople, église devenue mosquée en 1495, musée en 1945, mosquée en 2020... Mosaïque du XIVe siècle.)

    Dès les temps anciens il y eut des prophéties, et jamais aucune époque n’en fut privée ; mais quand on n’y reconnaissait pas le Christ, ces prophéties n’étaient que de l’eau. Car d’une certaine manière l’eau recèle du vin. Que devons-nous entendre par cette eau ? L’Apôtre nous le dit : « Jusqu’aujourd’hui, quand on leur lit Moïse, les Juifs ont un voile posé sur leur cœur, voile qui n’en est pas retiré, parce qu’il n’est enlevé que dans le Christ. Mais », continue-t-il, « lorsque tu seras passé au Seigneur, le voile sera enlevé ». Par, ce voile il entend l’obscurité qui empêchait de comprendre les prophéties : le voile se lèvera, et avec lui disparaîtra l’ignorance lorsque tu seras passé à Notre Seigneur, et ce qui était de l’eau se changera pour toi en vin. Lis tous les livres prophétiques ; si tu n’y aperçois pas Jésus Christ, qu’y a-t-il de plus insipide et de plus fade ? Si, au contraire, tu y vois Jésus-Christ, non seulement tu trouves de la saveur à ce que tu lis, mais encore ta lecture te jette dans l’ivresse, ton âme s’élève au-dessus des corps, et en oubliant le passé elle s’étend pour saisir les choses à venir.

    Ainsi, dès les temps anciens et depuis le premier anneau de la chaîne des générations humaines, il y a eu des prophéties concernant le Christ; mais il s’y tenait caché : ce n’était encore que de l’eau. Comment prouvons-nous que, dans toute la durée des temps antérieurs à la venue du Christ, des prophéties relatives à sa personne n’ont jamais éprouvé de solution de continuité ? D’après ses propres paroles. Car après sa résurrection d’entre les morts il trouva ses disciples dans le doute à l’égard de celui qu’ils avaient suivi. Ils l’avaient vu mourir et n’espéraient pas le voir ressusciter, leur confiance en lui était anéantie. Aussi le larron fut-il loué et mérita-t-il d’entrer le même jour dans le paradis. Pourquoi ? Parce que, étant attaché à la croix, il confessa Jésus-Christ, tandis que ses disciples doutaient de lui. Il les trouva donc chancelants et se reprochant en quelque sorte d’avoir espéré qu’il délivrerait Israël. Ils s’affligeaient de l’injustice de sa mort, car son innocence leur était connue. Eux-mêmes le lui dirent après sa résurrection, au moment où il fit la rencontre de deux d’entre eux qui marchaient plongés dans la tristesse. « Etes-vous seul étranger à ce point dans Israël, que vous ignoriez ce qui s’est passé ces derniers jours ? - Quoi donc ? leur répliqua-t-il. - Touchant Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en œuvres et en paroles en présence de Dieu et de tout le peuple; comment nos prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié. Cependant nous espérions que ce serait, lui qui rachèterait Israël, et voici maintenant le troisième jour depuis que ces événements se sont accomplis. » Après ces discours et d’autres prononcés par l’un de ceux que Jésus-Christ avait rencontrés sur le chemin du village voisin, il leur répondit en ces termes : « O insensés et cœurs tardifs à croire ce qui a été dit par les Prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’ainsi il entrât dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et tous les Prophètes, il leur expliqua ce qui était dit de lui dans l’Ecriture. » Ainsi s’exprima-t-il encore dans une autre circonstance, voulant se faire toucher de ses disciples afin de leur donner une preuve palpable de la réalité de sa résurrection ; il leur dit : « Voilà ce que je vous avais annoncé lorsque j’étais encore avec vous, savoir que tout ce qui est écrit de moi dans Moïse, les Prophètes et les psaumes, devait être accompli. Alors il leur ouvrit l’intelligence afin qu’ils comprissent les Ecritures, et leur dit : Car il est écrit que le Christ devait souffrir et ressusciter d’entre les morts le troisième jour, que la pénitence et la rémission des péchés devaient en sen nom être prêchées par toutes les nations, à commencer par Jérusalem. »

    Si nous comprenons bien ces passages du saint Evangile, et certes ils ne renferment rien d’obscur, nous saisirons parfaitement tous les mystères contenus dans le miracle qui nous occupe. Faites attention à cette parole du Sauveur, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit du Christ eût en lui son accomplissement. Où se trouve ce qui a été écrit de lui ? Il l’a dit : « Dans la loi, dans les Prophètes et dans les psaumes ». Il n’omet aucune des anciennes Ecritures. C’était de l’eau ; aussi le Seigneur appelle-t-il insensés les deux disciples d’Emmaüs, parce que cette eau leur plaisait encore et qu’ils n’avaient pas encore de goût pour le vin. Comment Jésus-Christ a-t-il changé cette eau en vin ? Lorsqu’après leur avoir ouvert l’intelligence il leur a expliqué les Ecritures, commençant par Moïse et continuant par les Prophètes ; c’est pourquoi ils se sentaient déjà comme enivrés et disaient : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous sur le chemin lorsqu’il nous « découvrait les Ecritures ? » Ils avaient, en effet, découvert ce qu’ils ne savaient pas auparavant, c’est que ces livres avaient trait au Christ. Le Sauveur a donc changé l’eau en vin, et aussitôt ce qui leur était insipide est devenu agréable pour eux ; et ce qui ne les enivrait pas les a enivrés.

    Il aurait pu commander de vider l’eau qui se trouvait dans les urnes, pour y mettre du vin qu’il aurait tiré de je ne sais quelle source cachée; il avait ainsi fait venir du pain quand il rassasia tant de milliers d’hommes. Car cinq pains n’étaient capables ni de nourrir cinq mille personnes, ni de remplir au moins douze corbeilles ; mais sa puissance était comme un réservoir où il était à même de trouver du pain. Il aurait donc pu d’abord vider l’eau, puis mettre du vin à sa place ; mais s’il l’avait fait, il aurait semblé improuver les anciennes Ecritures. Au contraire, en changeant l’eau elle-même en vin, il nous a montré que l’Ancien Testament vient de lui ; car c’est par son ordre que les urnes ont été remplies. C’est donc du Seigneur que viennent les anciennes Ecritures ; mais si l’on n’y reconnaît pas Jésus-Christ, elles n’ont pas de saveur.

    Saint Augustin, 9e traité sur saint Jean, 3-5.

  • Un gang

    Un consortium d’une trentaine de médias, piloté par Aleteia, en collaboration avec le Vatican, publie sur son site catholic-factchecking.com toutes les rengaines de la propagande vaccinaliste et les mises au pilori de tous ceux qui osent la critiquer. Ce consortium est un des 11 (sur 309 concurrents) qui se sont partagés les 3 millions de dollars mis à disposition par Google pour contrer la « désinformation » sur le covid.

    Pour bénéficier de cette manne, Catholicfactchecking se prévaut du conseil de l’Instituto de Salud Global (ISGlobal) de Barcelone, qui a lui-même reçu 57 millions de dollars de la Fondation Bill et Melinda Gates et 150.000 dollars de la Fondation de George Soros.

    Dans le comité scientifique de Catholic-factchecking il y a trois membres de l’Académie pontificale pour la vie, dont son chancelier. Académie qui mène une campagne active pour l’injection, y compris « pour la tranche d’âge 5-11 ans ».

  • En Slovénie

    Le secrétaire général de la commission liturgique de la conférence des évêques slovènes, Slavko Krajnc (dont rien n’indique qu’il est prêtre dans son vêtement ni sa signature, bien qu’il le soit), a envoyé une interminable philippique à l’animateur d’un groupe qui demande la messe traditionnelle.

    Voici le dernier paragraphe, qui donne une idée précise de la contamination de la dictature bergoglienne dans le haut clergé slovène :

    Je crois fermement que - comme l'ont fait certains évêques dans le monde - le rite préconciliaire devrait être entièrement interdit et que nous devrions nous efforcer d'obtenir une plus grande unité et unicité de l'Église catholique en Slovénie. Un nombre croissant de jeunes sont attirés par cette "indépendance liturgique", qui pourrait donner naissance à une confusion encore plus grande dans la pastorale future. Je suis heureux que le pape François ait finalement pris des mesures décisives et ait clairement indiqué qu'il souhaitait abolir "l'Église parallèle et les liturgies parallèles."