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Une petite claque à Darmanin, ça ne se refuse pas…
Le ministrouille de l’Intérieur avait dénoncé à la Justice les horribles militants anti-passe qui faisaient le salut nazi à une manif de Philippot :
« Cette photo prise en marge de la manifestation anti-passe du mouvement dit “les Patriotes” choque beaucoup, à juste titre. À ma demande, la Préfecture de Police a effectué un signalement à la Justice pour que toutes les suites nécessaires soient apportées. »
Après qu’il a été prouvé qu’il ne s’agissait pas de salut nazi, Darmanin a continué de le prétendre.
Le parquet de Paris vient de classer sans suite le signalement du ministre. « Faute d’infraction »…
« Quel stupide fils de pute ! » (What a stupid son of a bitch). C’est ce qu’a lancé Jobidon lors d’une table ronde à la Maison Blanche, parlant d’un journaliste qui lui avait posé une question sur l’inflation.
Le propos a été, comme il se doit, retranscrit dans le compte rendu officiel.
Jobidon a téléphoné au journaliste pour lui dire qu’il n’y avait « rien de personnel, mon ami » dans cette insulte.
Il faut donc croire qu’il se l’adressait à lui-même…
Ou bien qu’il a pris des cours chez notre Grand Emmerdeur et que c’est désormais la règle chez les dirigeants de parler comme les charretiers ne le font plus…
Saul tombant à terre entendit une voix qui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
Sur l’ordre du Christ Paul est baptisé par Anania.
On voit comment c’est le rayon qui sort de la main droite du Christ qui terrasse Saul et le rend aveugle en le frappant derrière le crâne. Au baptême c’est un rayon similaire, mais cette fois c’est explicitement le Saint-Esprit, comme le montre la présence de la colombe, et le fait que le rayon frappe l’oreille : fides ex auditu, comme dira… saint Paul.
Cette main du Christ fait penser à la collecte de dimanche dernier qui est celle de toute la semaine : « … étends la droite de ta majesté pour nous protéger. » Car c’est bien pour « protéger » Paul que le Christ le terrasse. Cette collecte fait penser au premier miracle de l’évangile du même dimanche : pour guérir le lépreux, Jésus « étend la main ». Ainsi Saul est-il guéri et il devient Paul pour guérir les païens.
On pense alors au psaume 117 :
Dextera Domini fecit virtutem ; dextera Domini exaltavit me : dextera Domini fecit virtutem. Non moriar, sed vivam, et narrabo opera Domini. Castigans castigavit me Dominus, et morti non tradidit me. Aperite mihi portas justitiæ : ingressus in eas confitebor Domino. Hæc porta Domini : justi intrabunt in eam…
La droite du Seigneur a été puissante, la droite du Seigneur m’a élevé, la droite du Seigneur a été puissante. Je ne mourrai pas mais je vivrai, et je raconterai les œuvres du Seigneur. Ma châtiant il m’a châtié le Seigneur, mais à la mort il ne m’a pas livré. Ouvrez-moi les portes de la justice : quand je serai entré je confesserai le Seigneur. Telles sont les portes du Seigneur : les justes entreront par elles…
La pression indouiste est devenue telle qu’il ne se passe plus de semaine en Inde sans qu’un chrétien, de préférence un religieux, soit arrêté pour « conversion forcée ». Dans le dernier cas en date, on y a ajouté l’incitation au suicide. Sic.
C’est en effet pour ces motifs que sœur Sahaya Mary, des Franciscaines du Cœur immaculé de Marie, a été arrêtée. Parce qu’une fille de 17 ans s’est volontairement empoisonnée le 9 janvier et est morte dix jours plus tard malgré les traitements à l’hôpital. La jeune fille était élève à l’école secondaire du Sacré Cœur de Michaelpatti, dans le Tamil Nadu, et était hébergée au centre qui dépend de l’école, géré par la religieuse.
Mais la police a pu interroger l’adolescente avant sa mort et elle a nié qu’il y ait eu tentative de conversion.
En réalité elle ne voulait absolument pas retourner chez elle, et elle avait voulu rester avec les religieuses pendant le confinement. Parce que son père s’est remarié avec une vraie marâtre qui la harcelait, et qui est comme par hasard une militante acharnée du BJP, le parti hindou nationaliste au pouvoir. D’où la plainte contre la religieuse…
Hymnes de l’office byzantin, par un humble chantre, anonyme si l'on en croit la notice de YouTube :
Nota Bene : Le présent enregistrement amateur n'a pas pour but de mettre en valeur les capacités vocales, d'ailleurs inexistantes, du chanteur, mais simplement d'enregistrer les mélodies des huit tons de l'art traditionnel du chant de Corfou.
(Il s’agit en fait de Panagiotis Chasapianos, auteur du livre de référence sur le chant liturgique propre de Corfou, disciple du P. Constantin Sourvinos, restaurateur du chant traditionnel de l’île.)
Manifestement éclairé par les rayons de l'Esprit, hiérophante Timothée, tu parcourus l'univers comme un astre de lumière pour y faire luire la grâce ; et maintenant supplie qu'à nos âmes soient données la paix et la grande miséricorde.
Prédestiné par Dieu et devenu disciple de Paul le sage, tu fus initié aux choses divines ; ayant excellé par ta vie et gardé sans fléchir la foi jusqu'au sang, tu devins un fidèle Pontife de Dieu, saint apôtre Timothée ; pour avoir dénoncé le culte des idoles comme folie, torturé à coups de pierres et de massues, tu as reçu la couronne des martyrs. Bienheureux, intercède pour nous qui célébrons avec foi ta mémoire sacrée.
Par toute la terre a retenti leur message, leur parole jusqu'aux limites du monde. (Psaume 18) Ce flambeau des croyants, l'apôtre qui s'est distingué dans l'annonce de l'Evangile, Timothée, venez, tous les peuples, chantons-le en disant : Réjouis-toi, doux rejeton de la foi qui fus comme un fils pour saint Paul ; réjouis-toi, vénérable modèle des vertus, très sage bouche du Verbe ; réjouis-toi, flûte choisie par Dieu pour l’annoncer jusqu’aux confins de la terre, réjouis-toi, ornement de la foi et soutien de l'Eglise.
Resplendissant de charismes divins, tu embellis la brillante métropole des Ephésiens, illustre Apôtre, car tu devins en compagnie du divin Paul un prédicateur annonçant à tous la parole du salut ; c'est pourquoi nous célébrons ta mémoire avec foi.
Maître en douceur, sobre en tout et comme prêtre revêtu de noble conscience, tu as puisé au Vase d'élection les ineffables vérités ; tu as gardé la foi et comme lui mené ta course à bonne fin, saint apôtre Timothée. Prie le Christ notre Dieu de sauver nos âmes.
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Un exemple du chant du P. Sourvinos, l’hymne des vêpres "Lumière joyeuse".
Tandis qu’il descend de la montagne, les foules vont au-devant du Seigneur ; car elles n’ont pu gravir les sommets. Et le premier qui vient à sa rencontre est un lépreux : à cause de sa lèpre il ne pouvait entendre le si long discours prononcé par le Sauveur sur la montagne. Il faut noter qu’il est le premier cas spécial de guérison : le second rang revient au serviteur du centurion, le troisième à la belle-mère de Pierre accablée par la fièvre à Capharnaüm, le quatrième aux possédés du démon qui sont présentés au Seigneur et dont les esprits sont chassés par sa parole lorsqu’il guérit aussi tous les malheureux.
« Et voici qu’un lépreux vint se prosterner devant lui en disant... » Après la prédication et l’enseignement, voici, fort à propos, l’occasion d’un signe afin que la puissance du miracle confirme chez les auditeurs la parole qu’ils viennent d’entendre. « Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. » Celui qui fait appel à la volonté ne doute pas de la puissance. « Alors il étendit la main et il le toucha en disant : Je le veux, sois purifié. » Le Seigneur étend la main, la lèpre fuit aussitôt.
Observe également combien la réponse est humble et sans jactance. Le lépreux dit : « Si tu veux. » Le Seigneur répond : « Je le veux. » Il avait dit aussi : « Tu peux me purifier » Le Seigneur ajoute ces mots : « Sois purifié. » Il ne faut donc pas, comme le pensent la plupart des Latins, joindre les deux expressions et lire : « Je veux purifier », mais les séparer. Ainsi Jésus dit d’abord : « Je le veux », ensuite il ordonne : « Sois purifié. »
« Et Jésus lui dit : Garde-toi d’en parler à personne. » Et vraiment, était-il nécessaire d’annoncer en paroles ce que son corps proclamait ? « Mais va, montre-toi au prêtre. » Il le renvoie au prêtre pour différentes raisons. D’abord par motif d’humilité : il veut montrer qu’il témoigne de la déférence aux prêtres. Car la loi prescrivait à ceux qui avaient été guéris de la lèpre d’offrir des présents aux prêtres. Ensuite, à la vue du lépreux purifié ou bien ils croiront au Sauveur, ou bien ils ne croiront pas. S’ils croient, ils sont sauvés ; s’ils ne croient pas, ils seront sans excuse. Et en même temps, Jésus se dégage du reproche qu’on lui inflige très souvent, celui de violer la loi.
Saint Jérôme, commentaire de saint Matthieu, lecture des matines.
Les éditions du Seuil ne sont pas vraiment connues comme une officine de marginaux dérangés. Or elles publient un livre intitulé Manifeste conspirationniste.
« Nous sommes conspirationnistes, comme tous les gens sensés désormais. Depuis deux ans que l’on nous balade et que nous nous renseignons, nous avons tout le recul nécessaire pour départager ‘le vrai du faux’. Les ridicules autoattestations que l’on a prétendu nous faire remplir avaient bel et bien pour but de nous faire consentir à notre propre enfermement et de faire de nous nos propres geôliers. Leurs concepteurs s’en félicitent à présent. La mise en scène d’une meurtrière pandémie mondiale, ‘pire que la grippe espagnole de 1918’, était bien une mise en scène (…) L’acharnement furieux à balayer tout traitement qui n’impliquerait pas d’expérimenter des biotechnologies sur des populations entières, réduites à l’état de cobaye, avait quelque chose de suspect. Une campagne de vaccination organisée par le cabinet McKinsey et un ‘pass sanitaire’ plus loin, la brutalisation du débat public prend tout son sens. C’est sans doute la première épidémie mortelle dont il faut convaincre les gens qu’elle existe. »
Doxastikon des laudes byzantines (ce même jour) et apolytikion, par George Demelis et le chœur de l’église Saint-Denys l’Aréopagite saint patron d’Athènes.
Père vénérable, par la puissance de la Croix faisant crouler toute erreur de Babylone, tu remportas la victoire en esprit sur les Mèdes et les Chaldéens, sans être séduit par la douceur des plaisirs, sans craindre non plus le feu des épreuves ; aussi, le Christ notre Dieu t'a remis la couronne des vainqueurs ; en sa présence avec les Anges maintenant, intercède auprès du Seigneur, lui demandant pour le monde la paix et pour nos âmes la grande miséricorde.
Anastase le sage, la gloire des martyrs, l'orgueil des justes, le trésor de la Perse, le grand secours des fidèles, le héraut de notre foi, louons-le par des hymnes angéliques, en disant : Gloire à celui qui t'a donné la force, gloire à celui qui t'a couronné, gloire à celui qui opère toute guérison à travers toi.