Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Pathétique

    Manuel Valls s'est dit prêt, au cours d'un entretien hier sur TV5 Monde le 20 janvier, à « travailler avec Emmanuel Macron ou Valérie Pécresse », estimant « qu'il n'y a pas d'autre solution que de faire travailler des gens qui sur l'essentiel sont d'accord ». Il se dit prêt à répondre à toute sollicitation, « peu importe la place » qu'on lui attribuerait dans cette lutte contre le « bloc national-populiste ».

    Trois jours avant, sur BFMTV, l’homme qui voulait être maire de Barcelone avait déjà proposé ses services au gouvernement actuel, au prochain, voire à celui d'après : « Gouverner de nouveau, je suis fait pour ça, j'aime ça, j'ai cette passion. Je suis un politique jusqu'au bout des doigts. Je fais partie de ceux qui disent que l'on n'utilise pas assez bien les anciens présidents de la République et les anciens Premiers ministres. »

  • Vu sur internet

    FJhk6J6XsAIlvN_.jpg

  • Et hop !

    Pour la quatrième fois, la Cour suprême des Etats-Unis ne s’oppose pas à la loi du Texas qui interdit la quasi totalité des avortements. Hier soir, elle a rejeté la demande des industriels de l’avortement de renvoyer le dossier devant un juge fédéral.

    La Cour n’a donné aucun motif. Les trois juges dissidents ont cru nécessaire quant à eux de publier un avis, écrit par Sonia Sotomayor, qui est désormais la porte-parole de la culture de mort et des idéologies de gauche à la Cour suprême : « Cet arrêt est un désastre pour l’état de droit et un tort grave fait aux femmes du Texas, qui ont le droit de contrôler leur propre corps… Cela fait quatre mois que la loi est en vigueur, elle a immédiatement anéanti l’accès au soin d’avortement au Texas par le biais d'un système compliqué de chasseurs de primes privés qui viole près de 50 ans de jurisprudence de cette Cour. »

    "Chasseurs de primes" : Sonia Sotomayor fait allusion à la trouvaille géniale des juristes texans, qui lui reste en travers de la gorge parce qu’elle empêche la Cour suprême de juger la loi anticonstitutionnelle. La loi interdit l’avortement au premier battement de cœur du fœtus, mais ne prévoit aucune poursuite, aucune peine. C’est aux citoyens témoins d’un avortement qu’il revient de porter plainte. C’est pourquoi la cour d’appel vient de renvoyer l’affaire devant la cour suprême du Texas en disant qu’elle ne voudrait faire une interprétation fautive des particularités du droit texan…

    "50 ans de jurisprudence Roe contre Wade". Il est temps que ça s’arrête, et ce sera peut-être cette année, d’où la fureur des militants de la culture de mort qui harcèlent la Cour suprême. Pas sûr que ce soit le bon plan…

  • Sainte Agnès

    Saint_Agnes_of_Rome_-_Apse_mosaic_-_Sant'Agnese_fuori_le_mura_-_Rome_2016.jpg

    Basilique Sainte-Agnès hors les murs, Rome. Photo José Luiz.

    Depuis 1960 la fête de sainte Agnès est de « troisième classe », et elle n’a donc plus aux matines que deux de ses somptueux répons. Ce sont les deux premiers ci-dessous, suivis de ceux qui sont passés à la trappe pour les fidèles qui ne sont pas restés coincés comme moi en 1954… (Mais on les retrouve pour l'essentiel dans les antiennes.)

    ℟. Diem festum sacratíssimæ Vírginis celebrémus, quáliter passa sit beáta Agnes ad memóriam revocémus: tertiodécimo ætátis suæ anno mortem pérdidit, et vitam invénit: * Quia solum vitæ diléxit auctórem.
    . Infántia quidem computabátur in annis, sed erat senéctus mentis imménsa.
    ℟. Quia solum vitæ diléxit auctórem.

    Célébrons le jour de fête d’une très sainte Vierge ; rappelons à la mémoire comment souffrit la bienheureuse Agnès : à l’âge de treize ans, elle perdit la mort et trouva la vie : * Parce qu’elle a aimé seulement l’auteur de la vie. C’était une enfant quant aux années, mais très mûre quant à l’esprit. Parce qu’elle a aimé seulement l’auteur de la vie.

     

    ℟. Amo Christum, in cujus thálamum introíbo, cujus mater virgo est, cujus pater féminam nescit, cujus mihi órgana modulátis vócibus cantant: * Quem cum amávero, casta sum; cum tetígero, munda sum; cum accépero, virgo sum.
    . Anulo fídei suæ subarrhávit me, et imménsis monílibus ornávit me.
    ℟. Quem cum amávero, casta sum; cum tetígero, munda sum; cum accépero, virgo sum.
    . Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
    ℟. Quem cum amávero, casta sum; cum tetígero, munda sum; cum accépero, virgo sum.

    J’aime le Christ, j’entrerai dans la chambre nuptiale de celui dont la mère est vierge et dont le Père ne connaît pas de femme et dont les chants résonnent pour moi en accords harmonieux : * Quand je l’aime, je suis chaste ; quand je le touche, je suis pure ; quand je le possède, je suis vierge. Il m’a donné un anneau pour gage de sa foi, et m’a parée de bijoux magnifiques. Quand je l’aime, je suis chaste ; quand je le touche, je suis pure ; quand je le possède, je suis vierge.

     

    ℟. Déxteram meam et collum meum cinxit lapidibus pretiósis, trádidit áuribus meis inæstimábiles margarítas, * Et circúmdedit me vernántibus atque coruscántibus gemmis.
    . Pósuit signum in fáciem meam, ut nullum præter eum amatórem admíttam.
    ℟. Et circúmdedit me vernántibus atque coruscántibus gemmis.

    Il a entouré ma droite et mon cou de pierres précieuses, il a fixé à mes oreilles des perles sans prix. Et il m’a toute parée de joyaux brillants et étincelants comme la flamme. Il a gravé un signe sur ma face, afin que je n’admette point d’autre amant que lui. Et il m’a toute parée de joyaux brillants et étincelants comme la flamme.

     

    ℟. Induit me Dóminus vestiménto salútis, et indumento lætítiæ circúmdedit me: * Et tamquam sponsam decorávit me coróna.
    . Tradidit áuribus meis inæstimábiles margaritas, circúmdedit me vernántibus atque coruscántibus gemmis.
    ℟. Et tamquam sponsam decorávit me coróna.

    Le Seigneur m’a revêtue du vêtement du salut et enveloppée du manteau de la joie : * Et, comme une épouse, il m’a ornée d’une couronne.
    V. Il a fixé à mes oreilles des perles sans prix, et il m’a toute parée de joyaux brillants et étincelants comme la flamme.
    R. Et, comme une épouse, il m’a ornée d’une couronne.

     

    ℟. Mel et lac ex ejus ore suscépi, * Et sanguis ejus ornávit genas meas.
    . Osténdit mihi thesáuros incomparábiles, quos mihi se datúrum repromisit.
    ℟. Et sanguis ejus ornávit genas meas.

    J’ai reçu de sa bouche le miel et le lait, Et son sang a coloré mes joues. Il m’a montré des trésors incomparables qu’il a promis de me donner. Et son sang a coloré mes joues.

     

    ℟. Jam corpus ejus corpori meo sociátum est, et sanguis ejus ornávit genas meas:
    * Cujus mater virgo est, cujus pater feminam nescit.
    . Ipsi sum desponsata, cui Angeli serviunt, cujus pulchritúdinem sol et luna mirántur.
    ℟. Cujus mater virgo est, cujus pater feminam nescit.
    . Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
    ℟.  Cujus mater virgo est, cujus pater feminam nescit.

    Déjà son corps a été associé à mon corps, et son sang a coloré mes joues : Celui dont la mère est vierge, et dont le Père ne connaît pas de femme. Je suis fiancée à celui-là même que servent les Anges, et dont le soleil et la lune admirent la beauté. Celui dont la mère est vierge, et dont le Père ne connaît pas de femme.

     

    ℟. Ipsi sum desponsáta, cui Angeli serviunt, cujus pulchritúdinem sol et luna mirántur:
    * Ipsi soli servo fidem, ipsi me tota devotióne committo.
    . Déxteram meam et collum meum cinxit lapidibus pretiósis, trádidit áuribus meis inæstimábiles margaritas.
    ℟. Ipsi soli servo fidem, ipsi me tota devotióne committo.

    Je suis fiancée à celui-là même que servent les Anges, et dont le soleil et la lune admirent la beauté : C’est à lui seul que je garde ma foi, à lui que je me livre en toute confiance. Il a entouré ma droite et mon cou de pierres précieuses, il a fixé à mes oreilles des perles sans prix. C’est à lui seul que je garde ma foi, à lui que je me livre en toute confiance.

     

    ℟. Omnípotens, adorande, colende, tremende, benedíco te, * Quia per Fílium tuum unigénitum evasi minas hóminum impiórum, et spurcítias diaboli impolluto calle transivi.
    . Te confiteor lábiis te corde, te totis viscéribus concupísco.
    ℟. Quia per Fílium tuum unigénitum evasi minas hóminum impiórum, et spurcítias diaboli impollúto calle transivi.
    . Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
    ℟. Quia per Fílium tuum unigénitum evasi minas hóminum impiórum, et spurcítias diaboli impolluto calle transivi.

    O Tout-puissant, qu’on doit adorer, prier, redouter, je vous bénis, De ce que, par votre Fils unique, j’ai échappé aux menaces d’hommes impies, et, passant à travers les impuretés du démon, suivi un sentier sans souillure. C’est vous que louent mes lèvres et mon cœur, vous que je désire du fond de mon âme. De ce que, par votre Fils unique, j’ai échappé aux menaces d’hommes impies, et, passant à travers les impuretés du démon, suivi un sentier sans souillure.
    Gloire au Père, au Fils, * et au Saint-Esprit.
    De ce que, par votre Fils unique, j’ai échappé aux menaces d’hommes impies, et, passant à travers les impuretés du démon, suivi un sentier sans souillure.

  • Un autre ignoble

    Dans le concours du dirigeant hystérico-vacciniste le plus ignoble, Mario Draghi vient de marquer un point.

    Il a décidé qu’à partir du 1er février il faudra avoir un passe « sanitaire » pour avoir accès à Pôle emploi (et à tous les services publics). Ainsi les bénéficiaires non vaccinés du « revenu de citoyenneté », le RSA local, n’auront plus rien, puisqu’ils doivent se présenter à Pôle emploi au moins une fois par mois.

    C’est normal qu’ils meurent de faim : Mario Draghi a déjà dit que les non-vaccinés sont à l’origine de « la plupart des problèmes » du pays.

  • Texas: une victoire pour la vie

    C’est une authentique victoire pour la vie qui a été remportée par le Texas lundi soir. Puisque la Cour suprême des Etats-Unis avait refusé de juger anticonstitutionnelle la loi dite « battement de cœur » et avait renvoyé l’affaire devant les juridictions inférieures, les militants de la culture de mort avaient déféré la loi devant la cour d’appel du cinquième circuit (compétente pour une partie de la Louisiane, le Texas et le Mississippi). Par une décision de 2 contre 1, la cour d’appel a rejeté la demande, la renvoyant à la cour suprême du Texas, pour ne pas risquer de faire une interprétation fautive du droit texan et pour ne pas provoquer d’inutiles frictions entre juridictions souveraines…

    Or la cour suprême du Texas est composée à 100% de juges républicains pro-vie. En outre la cour d’appel ne lui donne aucun délai pour répondre à la question qu’elle lui pose.

    Les militants de la culture de mort sont furieux : la loi du Texas reste pleinement en vigueur. Au moins jusqu’à ce que la Cour suprême des Etats-Unis statue sur la loi pro-vie du Mississippi et… renverse peut-être Roe contre Wade.

    Cela fait quatre mois et demi qu’il n’y a quasiment plus d’avortements dans le deuxième Etat des Etats-Unis.

    Le jugement de la cour d’appel a été prononcé par Edith Jones, qui fut nommée par Ronald Reagan, et Kyle Duncan, nommé par Donald Trump. Un avis dissident a été émis par Stephen Higginson, nommé par Obama.

  • Saint Sébastien

    Je ne sais pas pourquoi depuis la fin du XVe siècle l’art occidental (et spécifiquement italien) représente saint Sébastien, centurion et martyr de Dioclétien, comme un éphèbe alangui, allant jusqu’à la caricature du giton chez Antonello de Messine, Guido Reni, ou les della Robbia (de quoi faire la une de Têtu, si ça n’a pas été fait).

    Il en est résulté qu’à partir de la fin du XIXe siècle ce Sébastien-là est devenu une source d’inspiration pour les écrivains invertis, dont Oscar Wilde, Marcel Proust, Federico Garcia Lorca, Tennessee Williams, Yukio Mishima…

    Il n’en était pourtant pas ainsi au premier millénaire. La première représentation de saint Sébastien se trouve sans doute dans le groupe de martyrs de Saint-Apollinaire le Neuf, à Ravenne (VIe siècle). Mais c’est plutôt une sorte de frise et il ne se distingue pas des autres…

    1280px-Ravenna,_sant'apollinare_nuovo,_int.,_santi_martiri_offerenti,_epoca_del_vescovo_agnello,_05.JPG

    Capture d’écran 2022-01-19 à 15.46.46.png

    Il y a ensuite la mosaïque de la basilique romaine Saint-Pierre aux liens, créée en 683, après que les reliques du saint eurent fait miraculeusement cesser la peste à Rome en 680.

    Capture d’écran 2022-01-19 à 15.57.02.png

    Et celle de la chapelle Palatine à Palerme (XIIe siècle).

    0_1380cd_ee21f07a_XL.jpg

    On trouvait au moyen âge dans des livres d’heures cette prière :

    Deus qui beatum Sebastianum Martyrem tuum in tua fide et dilectione tam ardenter solidasti, ut nullis carnalibus blandimentis, nullis tyrannorum minis nullisque carnificis gladiis sive sagitiis a tuo cultu potuit revocari, da nobis miseris peccatoribus dignis ejus meritis et intercessionibus, in tribulatione auxilium, in persecutione solatium et in omni tempore tribulationis contra pestem epidemiæ remedium, quatenus possimus contra omnes diabolicas insidias viriliter  dimicare : mundum et ea quæ in eo sunt despicere : et nulla ejus adversa formidare : ut ea quæ te inspirare desideramus, valeamus obtinere.

    Dieu qui avez donné au bienheureux Sébastien, votre martyr, tant de fermeté et d'ardeur dans votre foi et dans votre amour, que ni les convoitises de la chair, ni les menaces des tyrans, ni les flèches ou les glaives du bourreau n'ont pu le détourner de votre culte, accordez-nous, misérables pécheurs, par ses insignes mérites et son intercession, le secours dans la tribulation, la consolation dans la persécution et dans tous les temps de tribulation, un remède efficace contre la peste de l’épidémie, afin que nous puissions combattre vaillamment contre toutes les embûches des démons : mépriser le monde et tout ce qu'il renferme et ne redouter aucune de ses disgrâces, à telle fin que nous puissions obtenir ce que vous nous avez inspiré de demander.

    On constate que c’est une extension de l’antique collecte du sacramentaire grégorien :

    Deus, qui beatum Sebastianum Martyrem tuum virtute constantiae in passione roborasti ; ex ejus nobis imitatione tribue, pro amore tuo prospera mundi despicere, et nulla ejus adversa formidare.

    (On rappellera que les expressions comme « prospera mundi despicere », et pire encore, « mundum et ea quæ in eo sunt despicere » sont bannies de la néo-liturgie, alors que c'est la pure tradition de toutes les Eglises.)

  • Horreur birmane

    Au petit matin du 17 janvier, l’armée birmane a lancé un raid aérien contre des catholiques réfugiés dans les forêts près de Loikaw, capitale de l’Etat de Kayah. Trois personnes : deux sœurs, Natalia, 18 ans, et la petite Rosetta, 7 ans, et un homme, Felice, 50 ans, ont été tués. Ils font partie de ceux qui avaient fui le village voisin de Moso, où les corps calcinés d'au moins 35 civils, tous catholiques, ont été retrouvés le 24 décembre, tués par des soldats birmans dans ce qui restera désormais comme le « massacre de Noël ».

    Les six paroisses de Loikaw sont désertes, et les fidèles sont exposés à la faim, au froid, et à la violence. Les catholiques déplacés, note à Fides Gabriel, l'un des baptisés de Moso, vivent « dans la persécution mais ont confiance en Dieu, Sauveur et protecteur, dans la certitude qu'il ne nous abandonne pas. Nous n'avons rien, nous avons besoin de tout, mais le Seigneur y pourvoira ».

    Ces derniers jours, l'église du Sacré-Cœur de Jésus à Doukhu a également été touchée.

  • Au Pakistan

    Zafar Bhatti, qui a aujourd’hui 57 ans, est le plus ancien prisonnier pakistanais pour « blasphème ». Il est en prison à Rawalpindi depuis 2012 (ça fera dix ans en juillet prochain), pour avoir soi-disant envoyé un texto disant du mal de Mahomet à partir d’un portable dont la carte n’était pas à son nom.

    Le 16 décembre dernier, lors d’une nouvelle audience, son avocat a tenté une nouvelle fois de montrer que Zafar Bhatti était innocent. Mais, le 3 janvier, le précédent jugement de prison à vie a été commué en peine de mort.

    Sa femme Nawab Bibi dit qu’à plusieurs reprises on a demandé à Zafar de se convertir à l’islam et qu’il serait libéré (c’est habituel), mais qu’il « est fort dans sa foi ».

    Sa belle-sœur Abida Ghouri a déclaré à Asia News que Zafar souffre de diabète et de problèmes cardiaques et qu’il faut prier pour lui.

  • L’ignoble

    Macron, qui est pour six mois président de la présidence tournante de l’UE (c’est-à-dire rien, nada, que dalle), veut « actualiser » la charte des droits fondamentaux de l’UE en y ajoutant la « reconnaissance du droit à l’avortement ».

    C’est grotesque, puisque ce soi-disant droit n’entre pas dans les compétences de l’UE, et que de toute façon c’est impossible puisqu’il y aurait plusieurs vetos. Mais il veut absolument montrer à quel point il est un affidé de la culture de mort,.

    Il a osé appelé au « combat pour l'État de droit », en louant « la gestion de la pandémie par les démocraties », et « la tolérance » et la « civilité » qui sont « au cœur du processus de civilisation qui est le nôtre ».

    Franchement, Staline et Hitler sont enfoncés.

    A propos d’état de droit, la manif des enseignants de demain a été interdite. Puisque les syndicats ont gueulé, le gouvernement fait savoir que la manif ne « sera pas empêchée ».

    Il m’est totalement indifférent que cette manif ait lieu ou non. Mais jusqu’à présent une manifestation était autorisée ou interdite. Je n’avais encore jamais entendu parler d’une manif qui ne « sera pas empêchée ». C’est quoi, juridiquement ?

    On touche le fond.