Au petit matin du 17 janvier, l’armée birmane a lancé un raid aérien contre des catholiques réfugiés dans les forêts près de Loikaw, capitale de l’Etat de Kayah. Trois personnes : deux sœurs, Natalia, 18 ans, et la petite Rosetta, 7 ans, et un homme, Felice, 50 ans, ont été tués. Ils font partie de ceux qui avaient fui le village voisin de Moso, où les corps calcinés d'au moins 35 civils, tous catholiques, ont été retrouvés le 24 décembre, tués par des soldats birmans dans ce qui restera désormais comme le « massacre de Noël ».
Les six paroisses de Loikaw sont désertes, et les fidèles sont exposés à la faim, au froid, et à la violence. Les catholiques déplacés, note à Fides Gabriel, l'un des baptisés de Moso, vivent « dans la persécution mais ont confiance en Dieu, Sauveur et protecteur, dans la certitude qu'il ne nous abandonne pas. Nous n'avons rien, nous avons besoin de tout, mais le Seigneur y pourvoira ».
Ces derniers jours, l'église du Sacré-Cœur de Jésus à Doukhu a également été touchée.
Commentaires
Les nazis birmans sont moins fins que les nazis jaunes de Pékin, ils y vont au napalm pour quelques civils. Ils auraient tort de se gêner, aucune réaction des autorités religieuses berglogliesques.
Ils ne proposent pas d'accueillir les catholiques persécutés au Vatican? Vaccinés bien entendu....