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  • Salles de crack

    Anne Hidalgo a déclaré hier au Conseil de Paris qu’elle va créer dès cet été à Paris un « premier lieu de de prise en charge » des « consommateurs de crack », puis « un réseau de lieux à taille humaine ». Sic.

    Après les salles de shoot, les salons de crack.

    Au lieu d’arrêter et condamner ou soigner les « consommateurs » et les dealers, on leur offre l’hébergement.

    Il paraît qu’on est dans un Etat de droit…

  • Toujours plus

    Un amendement a été déposé à un projet de loi traitant de questions judiciaires en Angleterre et pays de Galles, modifiant une loi de 1861.

    L’amendement abrogeait tout encadrement juridique concernant l’avortement, et rendait donc celui-ci légal jusqu’à la naissance pour n’importe quelle raison.

    Quoique discrètement déposé il n’est pas passé inaperçu, et il a été retiré.

    L’évêque auxiliaire de Westminster John Sherrington a appelé à « rester vigilant face aux tentatives d’élargir l’accès à l’avortement en détournant d’autres projets de loi ».

    De même a été retiré un amendement qui introduisait des peines de prison pour les manifestations devant les avortoirs.

  • La journée russe de la Famille

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    C’était hier la Journée annuelle de la Famille, de l’Amour et de la Fidélité en Russie, à l’occasion de la fête liturgique des saints époux Petr et Febronia de Murom.

    C’est à Murom, à 200 km de Moscou, qu’on a commencé à célébrer la famille le 8 juillet peu après la chute du communisme. Et cette célébration s’est rapidement étendue à tout le pays : elle a été officialisée par l’Eglise orthodoxe en 2008.

    « Ces dernières années, l'institution de la famille a souffert d'une grave crise », explique Maria Studenikina, directrice du bureau de soutien aux familles du Patriarcat de Moscou et du centre caritatif orthodoxe "Un foyer pour la mère". « L'Église fait tout ce qu'elle peut pour aider les gens. Toute femme confrontée au choix dramatique de garder une grossesse ou de pratiquer un avortement peut compter sur notre soutien. » Elle souligne que le patriarcat offre gratuitement le gîte et le couvert dans un centre de crise, une aide humanitaire, des consultations juridiques et l'aide de psychologues professionnels.

    Selon le programme "Sauver la vie" conçu par l'Église orthodoxe, depuis 2015, dans les établissements médicaux et les centres de conseil de toute la Russie, le programme de consultation pré-avortement est actif pour aider les mères célibataires et les femmes enceintes en situation critique. En six ans d'activité, près de 100.000 femmes ont reçu un soutien ; environ 15.000 ont préservé leur grossesse en recourant à divers services. Le ministère de la santé indique que, grâce à cette initiative, le nombre d'avortements dans le pays a diminué de 35%.

    Aujourd'hui, 56 associations à but non lucratif participent au programme "Sauver la vie" : elles sont d'inspiration orthodoxe, mais aussi laïque. Par l'intermédiaire de son département pour la charité et en collaboration avec diverses institutions médicales, le Patriarcat de Moscou propose des cours de recyclage pour les gynécologues, les sages-femmes et les psychologues. 77 foyers pour femmes enceintes et mères célibataires sont ouverts. Il existe en outre 221 centres d'aide humanitaire : ils distribuent des vêtements, des chaussures, de la nourriture, des articles personnels et de nettoyage ménager ; ils fournissent également des lits et des espaces pour la garde des enfants.

  • Rappel pour les naïfs

    On parle beaucoup de « risque de schisme » en Allemagne. Mais à quoi bon s’inquiéter d’un risque de schisme quand le personnel de l’Eglise est ouvertement hérétique et enseigne ouvertement l’hérésie aux enfants ? Et quand cela va jusqu’au mystère central de l’Eucharistie ?

    Voici ce que dit un diacre dont la mission est de préparer les enfants à la première communion. C’est dans le magazine du diocèse de Cologne :

    Communion vient de « communio ». Il s’agit d’un mot latin qui veut dire « communauté ». Et c’est exactement ce que nous vivons lorsque nous partageons le grand pain en beaucoup de petits morceaux, pour que chacun en reçoive une partie.

    Jésus a partagé le pain deux fois. Une fois avec ses disciples le jeudi Saint, une autre après sa résurrection. Vous connaissez l’histoire d’Emmaüs de Jésus, dans laquelle il était en route avec deux amis qui ne le reconnaissaient pas dans un premier temps ? Lors du dîner il a partagé le pain avec eux aussi, c’est à ce moment qu’ils ont reconnu Jésus. C’est exactement cela que rappelle la Communion.

    Le prêtre dit toujours « le corps du Christ », quand il lève l’hostie. Comment Jésus peut-il être dans ce petit pain ?

    Au premier abord, cela paraît vraiment bizarre. Cela signifierait donc que nous faisons une sorte de magie. Alors nous avons là une espèce de pain, ensuite nous disons une formule et après Jésus rentre là-dedans. Bien sûr que ce n’est pas ce qu’on veut dire. Mais moi je crois que de toute manière, Dieu est dans tout ; dans la nature, notre création, dans tout ce que nous voyons. En fait, je peux toujours redécouvrir Dieu, et aussi dans ce pain, j’en prends tout particulièrement conscience. C’est pour cela que nous disons « le corps du Christ ». En soi, c’est chez nous que quelque chose change, pas dans le pain.

    On notera que le propos est hérétique même pour un luthérien.

  • Trans d’abord

    Le Samedi Saint, c’est le jour où les chrétiens sont au tombeau avec le Christ. Jour de deuil et d’intense communion avec ce Dieu mort sur la croix qui ne vient même pas sur l’autel en ce jour unique en son genre sur le plan liturgique. Il devrait en être ainsi de façon emblématique au Vatican. Mais on apprend que le Samedi Saint de cette année, au Vatican, François avait fait venir un autocar de « transsexuels ». Pour qu’ils bénéficient de la vaccination pontificale. Car François est très généreux. Avec ses chouchous.

    C’est le cardinal Konrad Krajewski qui l’a révélé, ou plutôt qui a publiquement confirmé l’information donnée les 1er et 2 juillet derniers.

    Le Samedi Saint, un groupe de « personnes transgenres » est venu au Vatican depuis la paroisse de Torvaianica, près de Rome, où le P. Andrea Conocchia anime une communauté de ces genres.

    François avait donné consigne aux employés du Vatican « de demander leurs noms, de demander tout ce dont ils ont besoin, mais de ne pas leur poser de questions sur leur sexe ». Exquise délicatesse.

    Ils ont été vaccinés dans la salle d'audience Paul VI.

    Ils sont revenus le 24 avril pour la deuxième dose.

  • Te lucis ante terminum

    L’hymne des complies, dans sa version authentique, telle qu’elle se trouve dans le bréviaire monastique, et chantée par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard.

    Te lucis ante terminum,
    rerum Creator, poscimus
    ut solita clementia
    sis praesul ad custodiam.

    C'est vous, Créateur du monde
    Qu'avant la nuit, nous prions :
    En votre bonté accoutumée,
    Veillez sur nous pour nous garder.

    Procul recedant somnia
    et noctium phantasmata ;
    hostemque nostrum comprime,
    ne polluantur corpora.

    Qu'au loin s'enfuient les songes
    Et les fantômes de la nuit ;
    Et réprimez notre ennemi,
    Que nos corps ne soient pas souillés.

    Præsta, Pater omnípotens,
    per Jesum Christum Dóminum,
    qui tecum in perpétuum
    regnat cum Sancto Spíritu. Amen.

    Faites-nous cette grâce, ô Père tout-puissant,
    Par Jésus-Christ notre Seigneur,
    Qui règne éternellement
    Avec vous et le Saint-Esprit. Amen.

  • Sainte Elisabeth du Portugal

    Domáre cordis ímpetus Elísabeth
    Fortis, inópsque Deo
    Servíre, regno prǽtulit.

    Dompter les mouvements de son cœur
    et servir Dieu dans la pauvreté,
    c’est ce que l’héroïque Élisabeth préféra à un royaume.

    En fúlgidis recépta cæli sédibus,
    Sidereǽque domus
    Ditáta sanctis gáudiis.

    Aussi la voilà reçue dans l’éblouissant palais du ciel,
    et inondée des saintes délices
    de la demeure céleste.

    Nunc regnat inter cǽlites beátior,
    Et premit astra, docens
    Quæ vera sint regni bona.

    Plus heureuse à présent de régner parmi les habitants des cieux,
    elle domine les astres, nous apprenant
    quels sont les biens de la véritable royauté.

    Patri potéstas, Filióque glória,
    Perpetuúmque decus
    Tibi sit, alme Spíritus. Amen

    Puissance au Père, gloire au Fils,
    honneur éternel à vous,
    Esprit vivifiant. Amen.

    Hymne des matines et des vêpres, du pape Urbain VIII qui a mis la reine Elisabeth du Portugal au catalogue des saints en 1625.

    Dans la version de Matías García Benayas, maître de chapelle de la cathédrale de Tui (Galice) entre 1694 et 1737 :

  • Justice espagnole

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    Lors des dernières élections régionales espagnoles, le parti Vox avait fait scandale en placardant cette affiche : « Un MENA, 4.700 euros par mois, ta grand-mère, 426 euros de pension/mois »

    Un MENA, c’est un « mineur étranger non accompagné », dont on sait en Espagne comme en France que la plupart d’entre eux sont très largement majeurs.

    Le parquet avait ouvert une enquête pour « incitation à la haine » suite à plusieurs plaintes, dont une du gouvernement. Le ministre des Droits sociaux n’avait pas craint de dénoncer « une attaque contre les enfants les plus vulnérables de notre pays ». Sic.

    Or voici que la justice espagnole a osé donner raison au parti « d’extrême droite » contre toute la classe politico-médiatique. La pancarte s’inscrit dans « le cadre d’une légitime lutte idéologico-partisane dans le contexte d’une campagne électorale, lieu traditionnel d’excès verbaux de la part des acteurs politiques », dit le jugement. L’affiche peut « aussi s’interpréter comme un message électoral » critiquant le soutien public apporté à ces jeunes « qui, indépendamment de la véracité des chiffres cités, constituent un problème politique et social évident ».

  • Saints Cyrille et Méthode

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    Statue des saints Cyrille et Méthode au sommet du Radhošť (Tchéquie)

    La sollicitude fervente que montrèrent les deux Frères - et particulièrement Méthode, en raison de sa responsabilité épiscopale - pour garder l'unité de la foi et de l'amour entre les Eglises dont ils faisaient partie, c'est-à-dire l'Eglise de Constantinople et l'Eglise romaine d'une part, et les Eglises naissantes en terre slave d'autre part, fut et restera toujours leur grand mérite. Celui-ci apparaît encore plus grand, si l'on pense que leur mission se déroula dans les années 863 à 885, donc au cours des années critiques où se manifestèrent et commencèrent à s'approfondir le désaccord fatal et l'âpre controverse entre les Eglises d'Orient et d'Occident. La division fut accentuée par le problème de l'appartenance canonique de la Bulgarie qui, précisément à ce moment, avait accepté officiellement le christianisme.

    Dans cette période agitée, marquée également par des conflits armés entre peuples chrétiens voisins, les saints Frères de Salonique gardèrent une fidélité ferme et très vigilante à la juste doctrine et à la tradition de l'Eglise parfaitement unie, et en particulier aux « institutions divines » et aux « institutions ecclésiastiques» sur lesquelles, suivant les canons des anciens Conciles, reposait sa structure et son organisation. Cette fidélité leur permit de mener à leur terme leurs grandes tâches missionnaires et de rester pleinement dans l'unité spirituelle et canonique avec l'Eglise romaine, avec l'Eglise de Constantinople et avec les nouvelles Eglises qu'ils avaient fondées parmi les peuples slaves.

    Méthode, en particulier, n'hésitait pas à faire face aux incompréhensions, aux oppositions et même aux diffamations et aux persécutions physiques, plutôt que de manquer à son loyalisme ecclésial exemplaire et pour rester fidèle à ses devoirs de chrétien et d'évêque et aux obligations assumées à l'égard de l'Eglise de Byzance qui l'avait engendré et envoyé comme missionnaire avec Cyrille; à l'égard de l'Eglise de Rome, grâce à laquelle il accomplissait sa charge d'archevêque pro fide dans « les terres de saint Pierre »; à l'égard aussi de cette Eglise naissante en terre slave qu'il considéra comme la sienne et qu'il sut défendre, convaincu de son bon droit, face aux autorités ecclésiastiques et civiles, protégeant spécialement la liturgie en langue paléoslave et les droits ecclésiastiques fondamentaux propres aux Eglises dans les diverses nations.

    Agissant ainsi, il recourait toujours, comme Constantin le Philosophe, au dialogue avec ceux qui étaient opposés à ses idées ou à ses initiatives pastorales et qui mettaient en doute leur légitimité. A cause de cela, il restera toujours un maitre pour tous ceux qui, à n'importe quelle époque, cherchent à atténuer les différends en respectant la plénitude multiforme de l'Eglise qui, conformément à la volonté de son fondateur Jésus Christ, doit être toujours une, sainte, catholique et apostolique: cette consigne est clairement exprimée dans le Symbole des cent cinquante Pères du deuxième Concile œcuménique de Constantinople, qui constitue la profession de foi intangible de tous les chrétiens.

    (Jean-Paul II, Slavorum apostoli)