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  • Chronique de l’effondrement

    En France. - Le Sénat ayant fini par jeter l’éponge, la loi dite de bioéthique a été définitivement adoptée à l’Assemblée nationale par 326 voix contre 115 et 42 abstentions. Sa « mesure phare » est la PMA pour les lesbiennes. Au sein du « mouvement LGBT » on regrette que ce ne soit pas la « PMA pour touxtes » : elle exclut les « hommes trans ».

    En Espagne. – Le gouvernement a approuvé une proposition de loi qui accordera aux personnes de plus de 14 ans le droit de changer de genre sur le registre civil sans avoir besoin de preuves, de témoins ou de certificats médicaux. Mais c’est sérieux : il faudra une autorisation judiciaire pour changer de genre une nouvelle fois, et ce sera la dernière. Ce qui n’est pas du tout inclusif. Et surtout, la « communauté LGBTQI+ » condamne l’exclusion des migrants trans et non-binaires…

    En Belgique. – En Flandre, 10% des nouveau-nés morts entre septembre 2016 et décembre 2017 ont été « euthanasiés » (contre 7% l’année précédente). Ce qui représente 24 bébés. En Belgique, l’euthanasie est légale chez les personnes « capables de discernement ». Mais les nouveau-nés flamands sont très en avance.

  • Commémoraison de saint Paul

    Dans l’évangile de ce jour il y a ce précepte du Seigneur (que l'on trouve aussi dans l'office):

    Soyez prudents comme des serpents et simples comme des colombes. (Matthieu 10:16)

    Dans la correspondance de Barsanuphe et de Jean de Gaza, la lettre 610 est une seule phrase de Barsanuphe en réponse à un moine qui lui demandait ce que cela voulait dire. Et cette phrase dit tout :

    Celui qui entremêle la prudence du serpent à l’endroit du mal, avec la simplicité de la colombe à l’endroit du bien, ne laissera pas la prudence tourner en ruse ni la simplicité en sottise.

    Telle est la traduction de dom Lucien Regnault pour les Sources chrétiennes. Elle est très bonne, naturellement, puisque le moine de Solesmes était le grand spécialiste des pères du désert. On peut apporter deux précisions.

    D’abord on a deux fois « simplicité ». Mais le texte grec a deux mots différents. Celui de l’évangile, qui est akeraion, et celui qu’utilise ensuite Barsanuphe, qui est aploun. Ce qui est intéressant est que celui qui veut dire véritablement simplicité est le second. Le mot de l’évangile veut dire d’abord pur, sans mélange. La TOB et la Bible de Jérusalem traduisent par candides, et l’on trouve aussi innocents. Mais Barsanuphe montre que la traduction de la Vulgate, simplices, simples, est la bonne (comme d’habitude).

    On peut remarquer aussi que le mot utilisé par Barsanuphe traduit par ruse est un mot très fort : kakourgon, c’est littéralement « malfaisant », c’est la ruse perverse destinée à faire du tort.

  • Saints Pierre et Paul

    « Mémoire des saints, glorieux et illustres apôtres, les premiers coryphées Pierre et Paul », dit la liturgie byzantine de ce jour.

    Voici l’apolytikion, et le doxastikon des laudes, par les chantres du monastère de Karakallou (Athos), dédié aux saints Pierre et Paul.

    Οἱ τῶν Ἀποστόλων πρωτόθρονοι, καὶ τῆς Οἰκουμένης διδάσκαλοι, τῷ Δεσπότῃ τῶν ὅλων πρεσβεύσατε, εἰρήνην τῇ οἰκουμένῃ δωρήσασθαι, καὶ ταῖς ψυχαῖς ἡμῶν τὸ μέγα ἔλεος.

    Princes des Apôtres divins et docteurs de l'univers, intercédez auprès du Maître universel pour qu'au monde il fasse don de la paix et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

     

    Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι…

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit...

    Ἡ πάνσεπτος τῶν Ἀποστόλων, ἐπεδήμησεν ἑορτή, τῇ Ἐκκλησίᾳ Χριστοῦ, προξενοῦσα σωτηρίαν ἡμῖν, μυστικῶς οὖν κροτήσαντες τούτοις προσείπωμεν· Χαίρετε φωστῆρες τῶν ἐν σκότει, τοῦ ἡλίου ἀκτῖνες ὑπάρχοντες. Χαίρετε Πέτρε καὶ Παῦλε, δογμάτων τῶν θείων θεμέλιοι ἀρραγεῖς, φίλοι τοῦ Χριστοῦ, σκεύη τίμια. Πάρεστε μέσον ἡμῶν ἀοράτως, καταξιοῦντες δωρεῶν ἀΰλων, τοὺς τὴν ἡμῶν ἑορτήν, εὐφημοῦντας ᾄσμασι.

    Pour l'Eglise du Christ la vénérable fête des Apôtres est venue, qui nous procure à tous le salut; les acclamant en esprit, disons-leur: réjouissez-vous, luminaires faisant briller pour ceux des ténèbres les rayons du soleil mystique; réjouissez-vous, Pierre et Paul, amis du Christ et vases précieux, inébranlables socles des divins enseignements; vous êtes invisiblement parmi nous et procurez les biens immatériels à ceux qui célèbrent votre fête par des chants.

  • Vu sur Fdesouche

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    13% d'entre eux sont expulsés. (Ce qui ne les empêche pas de revenir.)

  • Le pape et le "ministère LGBTQ"

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    Vu sur le compte Twitter du « père » James Martin SJ :

    Le Pape François a envoyé une belle lettre à l'occasion du webinaire du ministère catholique de sensibilisation LGBTQ, qui a eu lieu hier, exprimant son soutien à ce ministère et nous encourageant à imiter le "style" de Dieu de "proximité, compassion et tendresse"...

    Et on a la lettre intégrale, que voici (selon la traduction trouvée sur le Forum catholique) :

    Cher frère,

    Merci pour votre courrier et pour les photos.

    Merci de remercier votre neveu pour sa gentillesse envers moi et pour avoir choisi le nom de François. Et félicitez-le pour les chaussettes. Il m'a fait rire. Dites-lui que je prie pour lui et demandez-lui de le faire pour moi.

    En ce qui concerne votre PS [sur le « webinaire du ministère catholique de sensibilisation LGBTQ »], je tiens à vous remercier pour votre zèle pastoral et votre capacité à être proche des gens, avec cette proximité que Jésus avait et qui reflète la proximité de Dieu. Notre Père céleste s'approche avec amour de chacun de ses enfants, chacun et chacune. Son cœur est de s'ouvrir à toutes et à tous. Il est Père. Le « style » de Dieu a trois aspects : proximité, compassion et tendresse. C'est ainsi qu'il se rapproche de chacun de nous.

    En pensant à votre travail pastoral, je vois que vous cherchez continuellement à imiter ce style de Dieu. Vous êtes un prêtre pour tous les hommes et toutes les femmes, tout comme Dieu est le Père pour tous les hommes et toutes les femmes. Je prie pour que vous continuiez ainsi, en étant proches, compatissants et avec une grande tendresse.

    Et je prie pour vos fidèles, vos « paroissiens », et tous ceux que le Seigneur met à votre charge, afin que vous les protégiez et les fassiez grandir dans l'amour de Notre Seigneur Jésus-Christ.

    N'oubliez pas de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge vous protège.

    Fraternellement,

    François

  • Vigile des saints Pierre et Paul

    Dixit Jesus Simóni Petro : Simon Joánnis, díligis me plus his ? Dicit ei : Etiam, Dómine, tu scis, quia amo te. Dicit ei : Pasce agnos meos. Dicit ei íterum : Simon Joánnis, díligis me ? Ait illi : Etiam, Dómine, tu scis, quia amo te. Dicit ei : Pasce agnos meos. Dicit ei tértio : Simon Joánnis, amas me ? Contristátus est Petrus, quia dixit ei tértio, Amas me ? et dixit ei : Dómine, tu ómnia nosti : tu scis, quia amo te. Dixit ei : Pasce oves meas.

    A son triple reniement, Pierre oppose une triple confession, voulant que sa langue n’obéisse pas moins à l’amour qu’elle n’a obéi à la crainte, et que la mort entrevue de loin ne semble pas lui avoir donné plus de voix que la présence de la Vie. Renier le Pasteur a été l’effet de la crainte : que l’office de l’amour soit de paître le troupeau du Seigneur ! Ceux qui paissent les brebis du Christ avec la disposition de vouloir qu’elles soient à eux et non au Christ, sont convaincus de s’aimer eux-mêmes et de ne point aimer Jésus-Christ, avides qu’ils sont d’honneurs, de domination, de richesses, et vides de cette charité qui fait obéir, secourir, plaire à Dieu.

    L’Apôtre gémit d’en voir certains chercher leur intérêt et non celui du Christ Jésus. La voix du Christ nous met avec insistance en garde contre eux. Que signifie, en effet : "Si tu m’aimes, pais mes brebis" sinon "si tu m’aimes, fais bien attention à ne pas te paître toi-même" ! Ce sont mes brebis, fais-les paître, comme miennes, et non comme tiennes. Cherche en elles ma gloire et non la tienne, mon domaine et non le tien, mon gain et non le tien. De peur que tu ne t’associes à ceux qui surviennent aux temps dangereux, qui s’aiment eux-mêmes et ont tous les défauts liés à cette racine du mal". (…)

    Le Seigneur dit à bon droit à Pierre : "M’aimes-tu ?" Il répond : "Oui" ! Jésus lui dit alors : "Pais mes agneaux," et cela deux et trois fois. Là nous est prouvée l’identité de l’amour et de la dilection. Car, la dernière fois, le Seigneur ne dit pas : "As-tu pour moi de la dilection ?" mais : "m’aimes-tu ?" Aimons-le donc lui, et non pas nous ! et, en faisant paître ses brebis, recherchons ses intérêts et non les nôtres.

    En effet, je ne sais de quelle façon inexplicable quiconque s’aime lui-même sans aimer Dieu ne s’aime pas et quiconque aime Dieu sans s’aimer s’aime lui-même ! Celui en effet qui ne peut pas vivre par lui-même, meurt forcément en s’aimant. Il ne s’aime donc pas, celui qui s’aime de façon à ne pas vivre !

    Saint Augustin, traité 123 sur saint Jean, lecture des matines.

  • 5e dimanche après la Pentecôte

    Benedícam Dóminum, qui tríbuit mihi intelléctum : providébam Deum in conspéctu meo semper : quóniam a dextris est mihi, ne commóvear.

    Je bénirai le Seigneur qui m’a donné l’intelligence : je prenais soin d’avoir toujours le Seigneur devant mes yeux : car il est à ma droite, pour que je ne sois pas ébranlé.

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    La mélodie de l’antienne d’offertoire de ce dimanche, sur un verset et demi du psaume 15 (versets 7a et 8), est construite, après l’intonation typique du premier mode, sur trois motifs variés qui lui donnent son unité, avant un dernier motif sur mihi qui sera celui de la fin. On remarque bien sûr l’insistance avec laquelle nous sommes certains de pourvoir rester fermes et immobiles, toujours, jusque dans l’éternité, si nous avons toujours le Seigneur sous les yeux.

    Par la Schola Cantorum de l’abbaye d’Achel (Pays-Bas) en 1972 :


    podcast

  • Mucha breton

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    Alphonse Mucha incarne l’Art nouveau. L’œuvre de Mucha est manifestement slave, et l’homme était tchèque. Devenu célèbre, il dessina timbres-poste et billets de banque pour la toute neuve Tchécoslovaquie. Mais c’est à Paris, à partir de 1894, qu’il mit au point ce style qui le fait immédiatement reconnaître (avec ses affiches pour Sarah Bernard).

    Le Musée d’art breton de Quimper lui consacre une exposition. Où l’on peut voir nombre de ses œuvres, dont les… bretonnes. Car Mucha passa de longs moments en Bretagne, et il est étonnant de voir comment il s’appropria les thèmes bretons sans rien changer à son style.

    L’exposition de Quimper montre des dessins et des esquisses de Mucha dont on ne connaissait pas la source d’inspiration et dont on pense aujourd’hui qu’elle était bretonne.

    Mucha est lié à la Bretagne aussi par sa collaboration avec la biscuiterie LU : il connaissait Louis Lefèvre-Utile et dessina plusieurs affiches et boîtes pour la biscuiterie de Nantes. Mais ses dessins-là n’avaient rien de breton.

  • PACA: le RN en campagne...

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  • Hors la loi

     Le Parlement européen a adopté sans surprise, jeudi, le rapport de Predrag Matić, devenu donc résolution (non contraignante) adressée à la Commission européenne.

    Le site européiste Euractiv fait semblant d’y voir un nouveau texte sur la « santé sexuelle et reproductive » des juments. Euh, non. Des lapins. Euh, non. Des femmes.

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    Le site européiste anglophone UEobserver n’a pas ces pudeurs déplacées. Il dit carrément que la résolution demande que l’exécutif de l’UE reconnaisse et promeuve le droit à l’avortement :

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    Et de fait c’est de cela qu’il s’agit. ("safe" veut dire sûr: qu'on soit sûr que l'avortement tue le bébé. - Ce n'est pas ça? Ah, je croyais...)

    Deux remarques :

    1. Le texte a été adopté par une très large majorité de 378 voix contre 255 et 42 abstentions. La représentation de l’UE est donc clairement une représentation de la culture de mort.

    2. S’il y avait quelque chose qui ressemble au droit et au respect du droit dans cette UE, le texte serait immédiatement annulé. Car il est contraire aux traités européens, qui laissent explicitement ces questions aux Etats membres.