Extraits des vêpres et des matines de l'office byzantin, par un évident spécialiste qui non seulement veut rester anonyme mais écrit : « Remarque : Cet enregistrement amateur n'a pas pour but de mettre en valeur les capacités vocales de toute façon inexistantes du chanteur, mais simplement d'enregistrer les mélodies des huit tons du chant traditionnel de Corfou. »
Ἐὰν ἀνομίας παρατηρήσῃς, Κύριε, Κύριε τίς ὑποστήσεται; ὅτι παρὰ σοὶ ὁ ἱλασμός ἐστιν.
Si tu observes les iniquités, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? Car auprès de toi est la propitiation. (Psaume 129)
Μύρα προσεκόμισας Χριστῷ, τεθειμένω μνήματι, καὶ τοῖς νεκροῖς τὴν ἀνάστασιν, πᾶσιν ἐμπνέοντι, καὶ ἰδοῦσα τοῦτον, πρώτη προσεκύνησας, Μαρία θεοφόρε δακρύουσα. Διὸ ἱκέτευε, δωρηθῆναι ταῖς ψυχαῖς ἡμῶν, τὴν εἰρήνην, καὶ τὸ μέγα ἔλεος.
Tu préparas des onguents pour le Christ déposé au tombeau, pour celui qui insuffle la résurrection à tous les morts; et, l'ayant vu la première, théophore Marie, tu te prosternas devant lui en pleurant. Prie-le d'accorder à nos âmes la paix et la grande miséricorde.
Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit
Doxasitkon des vêpres, à 1:42
Πρώτη κατιδοῦσα τὴν θείαν Ἀνάστασιν, Μαρία ἡ Μαγδαληνή, τοῦ πρώτου τῶν ἀγαθῶν αἰτίου, τοῦ τὴν ἡμετέραν εὐσπλάγχνως φύσιν θεώσαντος, πρώτη καὶ εὐαγγελίστρια ἐδείχθης, βοῶσα τοῖς Ἀποστόλοις· Τὴν ἀθυμίαν ἀποθέμενοι, τὴν εὐθυμίαν ἀναλάβετε, καὶ δεῦτε κατοπτεύσατε Χριστὸν ἐξαναστάντα, καὶ κόσμῳ παρέχοντα τὸ μέγα ἔλεος.
La première, tu as vu, Marie Madeleine, la divine résurrection de la cause première de tous les biens, de celui qui divinisa notre nature par bonté ; et la première, tu fus aussi l'annonciatrice de la bonne nouvelle en criant aux Apôtres : Réjouissez- vous, reprenez cœur et venez voir le Christ ressuscité qui accorde au monde la grande miséricorde.
Stichère des apostiches, à 3:28 :
Χριστοῦ φανέντος τοῖς ἴχνεσιν, ἀκολουθοῦσα σεμνή, καὶ αὐτὸν θεραπεύουσα, γνώμης προθυμότατα, Μυροφόρε εὐθύτητι, οὐδὲ θανόντα τοῦτον κατέλιπες, ἀλλ' ἀπελθοῦσα μύρα σὺν δάκρυσι, τούτῳ προσήνεγκας, συμπαθῶς πανεύφημε· ὅθεν τὴν σήν, μνήμην τὴν πανίερον, πανηγυρίζομεν.
Du Christ paru sur terre tu suivis le chemin, l'accompagnant et le servant, sainte Myrophore, avec le zèle de ton cœur ; tu ne l'as pas abandonné dans la mort, mais, touchée de compassion, en y mêlant tes larmes tu préparas les parfums ; c'est pourquoi nous célébrons ta mémoire sacrée.
Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit
Doxastikon des apostiches, à 4:37 :
Τῷ ἑκουσίως πτωχεύσαντι τὴν πτωχείαν τὴν ἐμήν, ὑπερβολῇ εὐσπλαγχνίας, Χριστῷ τῷ Θεῷ, ἡ Μαγδαληνὴ Μαρία, ὡς μαθήτρια πιστῶς διακονήσασα, ἐπὶ ξύλου ταθέντα, καὶ τάφῳ συγκλεισθέντα, κατιδοῦσα ἐβόα δακρυρροοῦσα· Τὶ τὸ ξένον θέαμα; ὁ νεκροὺς ζωοποιῶν, πῶς νεκρὸς λογίζεται; Ποῖα μύρα κομίσω, τῷ ἀπαλλάξαντί με δυσωδίας τῶν δαιμόνων; Ποῖα δάκρυα χέω, τῷ δακρύων τὴν ἐμὴν μεταμφιάσαντι προμήτορα; Ἀλλ' ὁ τοῦ σύμπαντος Ἄναξ, ὡς Παραδείσου φύλαξ φανείς, δροσισμῷ τῶν αὐτοῦ ῥημάτων τὸν καύσωνα ἀφανίζει, λέξας πρὸς αὐτήν· Τοῖς ἀδελφοῖς μου πορευθεῖσα, εὐαγγέλια χαρᾶς ἀναβόησον· Ἀναβαίνω πρὸς τὸν Πατέρα μου, καὶ Πατέρα ὑμῶν, καὶ Θεόν μου καὶ Θεὸν ὑμῶν, ὅπως παράσχω τῷ κόσμῳ τὸ μέγα ἔλεος.
En disciple ayant servi avec foi le Christ notre Dieu, qui de plein gré assuma notre pauvreté, en son extrême compassion, Marie Madeleine, le voyant étendu sur la croix puis déposé au tombeau, s'écria dans ses larmes : Quelle étrange vision ! Voici compté parmi les morts celui qui est venu les vivifier ! Quel parfum préparerai-je pour celui qui m'a détournée de la puanteur des démons, et quelles larmes verser pour celui qui fait cesser les pleurs de la mère des vivants ? Mais le Souverain de l'univers, qui lui sembla le gardien du jardin, sous la rosée de ses paroles fit cesser la brûlure de ses pleurs, lui disant : Va auprès de mes frères, annonce-leur la bonne nouvelle de la joie : je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu, pour accorder au monde la grande miséricorde.
Cathisme, à 7:46 :
Τῷ πτωχεύσαντι Λόγῳ ὑπερβολῇ, εὐσπλαγχνίας Μαρία Μαγδαληνή, σαφῶς ὡς μαθήτρια, ἀληθῶς διηκόνησας, καθορῶσα δὲ τοῦτον, Σταυρῷ ἀναρτώμενον, καὶ ἐν τάφῳ τεθέντα, ἐθρήνεις δακρύουσα· Ὅθεν σε τιμῶμεν, καὶ τὴν σὴν ἐκτελοῦμεν, ἐν πίστει πανήγυριν, Μυροφόρε ἀοίδιμε, καὶ συμφώνως βοῶμέν σοι· Πρέσβευε Χριστῷ τῷ Θεῷ, τῶν πταισμάτων ἄφεσιν δωρήσασθαι, τοῖς ἑορτάζουσι πόθῳ, τὴν ἁγίαν μνήμην σου.
Le Verbe qui se fit pauvre par extrême compassion, Marie Madeleine, tu l'as servi comme disciple en vérité ; puis, le voyant mis en croix et déposé au sépulcre, tu gémis en le pleurant ; c'est pourquoi nous les fidèles, nous célébrons ta festivité, te vénérant et nous écriant d'une même voix : Illustre Myrophore, prie le Christ notre Dieu d'accorder la rémission de leurs péchés à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.
Le tropaire de la fête, à 8:54 :
Χριστῷ τῷ δι' ἡμᾶς, ἐκ Παρθένου τεχθέντι, Σεμνὴ Μαγδαληνή, ἠκολούθεις Μαρία, αὐτοῦ τὰ δικαιώματα, καὶ τοὺς νόμους φυλάττουσα· ὅθεν σήμερον, τὴν παναγίαν σου μνήμην, ἑορτάζοντες, ἀνευφημοῦμέν σε πίστει, καὶ πόθῳ γεραίρομεν.
Le Christ qui de la Vierge est né pour nous, vénérable Marie Madeleine, tu l'as suivi, gardant ses préceptes et ses lois ; et nous qui célébrons ta mémoire sacrée, avec foi nous t'acclamons et te glorifions avec amour.