C’était hier la Journée annuelle de la Famille, de l’Amour et de la Fidélité en Russie, à l’occasion de la fête liturgique des saints époux Petr et Febronia de Murom.
C’est à Murom, à 200 km de Moscou, qu’on a commencé à célébrer la famille le 8 juillet peu après la chute du communisme. Et cette célébration s’est rapidement étendue à tout le pays : elle a été officialisée par l’Eglise orthodoxe en 2008.
« Ces dernières années, l'institution de la famille a souffert d'une grave crise », explique Maria Studenikina, directrice du bureau de soutien aux familles du Patriarcat de Moscou et du centre caritatif orthodoxe "Un foyer pour la mère". « L'Église fait tout ce qu'elle peut pour aider les gens. Toute femme confrontée au choix dramatique de garder une grossesse ou de pratiquer un avortement peut compter sur notre soutien. » Elle souligne que le patriarcat offre gratuitement le gîte et le couvert dans un centre de crise, une aide humanitaire, des consultations juridiques et l'aide de psychologues professionnels.
Selon le programme "Sauver la vie" conçu par l'Église orthodoxe, depuis 2015, dans les établissements médicaux et les centres de conseil de toute la Russie, le programme de consultation pré-avortement est actif pour aider les mères célibataires et les femmes enceintes en situation critique. En six ans d'activité, près de 100.000 femmes ont reçu un soutien ; environ 15.000 ont préservé leur grossesse en recourant à divers services. Le ministère de la santé indique que, grâce à cette initiative, le nombre d'avortements dans le pays a diminué de 35%.
Aujourd'hui, 56 associations à but non lucratif participent au programme "Sauver la vie" : elles sont d'inspiration orthodoxe, mais aussi laïque. Par l'intermédiaire de son département pour la charité et en collaboration avec diverses institutions médicales, le Patriarcat de Moscou propose des cours de recyclage pour les gynécologues, les sages-femmes et les psychologues. 77 foyers pour femmes enceintes et mères célibataires sont ouverts. Il existe en outre 221 centres d'aide humanitaire : ils distribuent des vêtements, des chaussures, de la nourriture, des articles personnels et de nettoyage ménager ; ils fournissent également des lits et des espaces pour la garde des enfants.
Commentaires
Oui, c'est magnifique. De quoi faire rêver l'association SOS Mamans et bien d'autres encore qui font un travail remarquable pour sauver des bébés à naître.
N'oublions pas les sts martyrs de Gorkum :
9 juillet. Les 19 martyrs de Gorkum
N'oublions pas les sts martyrs de Gorkum :
9 juillet. Les 19 martyrs de Gorkum
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2008/07/09/9-juillet-les-19-martyrs-de-gorkum-a-la-brille-en-hollande-1.html
Connaissez-vous la bioéthique, la vraie ? Lisez: "Concevoir un enfant" (160 pages), de Marie BEAUSSANT; celle-ci n'est pas médecin, mais, comme juriste, dirige l'une des quatre maisons de la Fondation Anne de Gaulle/
https://www.mameeditions.com/9782728927463-concevoir-un-enfant-restaurer-la-fertilite-avec-la-naprotechnologie-group.html
Voici deux générations, il n'y avait pas de contraception, les femmes subissaient la maternité, à une époque où l'hygiène et la vaccination faisaient reculer la mortinatalité. À partir de 1965, la pilule permit aux femmes de maîtriser la maternité. Au fil des années, il se révéla, d'une part, que les perturbateurs endocriniens, par les eaux usées, déréglaient faune et flore aquatique, d'autre part, que la fertilité humaine en était altérée.
Dans les années 1970, Thomas W. Hilgers, alors étudiant en médecine à la faculté de médecine Creighton, aujourd'hui gynécologue-obstétricien à Omaha (Nebraska, USA), a commencé des recherches pour répondre à l'appel du Pape Paul VI, formulé dans l'encyclique Humanae Vitae (1968); après avoir rencontré le couple Billings en Australie, il décide que la base de ses travaux futurs sur la reproduction humaine sera la méthode Billings. Telle est l'origine de la NaProTechnologie, abréviation de « Natural Procreative Technology », ou « Procréation Naturelle Médicalement Assistée ».
Celle-ci est la méthode de référence en Pologne: https://www.lesalonbeige.fr/pologne-le-gouvernement-prefere-financer-la-naprotechnologie-que-lamp/
En quoi consiste-t'elle ? En une coopération entre quatre personnes, le mari, la femme, une infirmière spécialisée (dénommée "instructrice") et un médecin ayant suivi une année de formation aux USA. Après l'examen des organes génitaux, tant du mari:
https://www.parents.fr/envie-de-bebe/infertilite/troubles-de-la-fertilite/infertilite-masculine-les-anomalies-du-sperme-427412
que de la femme, s'ensuit, pendant plusieurs mois, la collation du cycle féminin: variations de température, examen de la glaire cervicale, ainsi que des analyses biologiques, permettant d'évaluer et d'ajuster de façon fine les hormones [estrogènes: estradiol, estrone, estriol; progestérone; hormone folliculostimulante (FSH); hormone lutéinisante (LH)]. Accessoirement, cette connaissance englobe l'entière santé de la mère (cancers).
En outre, la femme n'étant pas abandonnée à elle-même, mais faisant partie d'un commando, 24 h sur 24, tout risque de dépression est éliminé.
Paradoxalement, en France, la NaProTechnologie est la bioéthique des catacombes: 60 instructrices dont les coordonnées figurent au site internet, mais 10 médecins à l'identité mieux protégée qu'un espion infiltré, pour ne pas être poursuivis et radiés par la Sécurité sociale. Bref, 70 % de réussite, contre 16 % pour la FIV (en 2010, 139.344 tentatives, 22.401 naissances: https://www.fiv.fr/cout-fiv/ ).
Oui, en effet la Oui, la NaProTechnologie (terme barbare) est ignorée en France car opposée à la dictature de la culture de mort où la transgression morale est la règle absolue.
J'ai horreur de la phrase " Voici deux générations, il n'y avait pas de contraception, les femmes subissaient la maternité"; Subissaient???. Alors que l'allaitement complet et prolongé espaçait les naissances de 2 à 4 ans sans aucune "contraception". Mais la France est un pays ennemi de l'allaitement maternel (pléonasme obligatoire). Ragardez les familles au Ruanda-Burundi avant le massacre de 1994: enfants espacés et 2 à 4 ans, familles très nombreuses et fécondes. Intolérable pour les salauds de l'OMS, IPPF et USAID