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  • Saints Jean et Paul

    Cardinal Schuster :

    Le Sacramentaire Léonien contient au moins huit messes pour la fête des martyrs Jean et Paul. Quelques-unes d’entre elles ne représentent que des formules de rechange pour le natale de plusieurs martyrs ; mais il en demeure encore assez pour nous autoriser à reconnaître dans ces prières le formulaire des deux synaxes festives qui se célébraient en ce jour au Vatican et sur le Cœlius.

    L’introït est tiré du psaume 33 : « Nombreuses sont les tribulations des justes, mais le Seigneur les en délivre. Dieu garde chacun de leurs os, en sorte qu’aucun d’entre eux n’est brisé ». Ps. « Je bénirai le Seigneur en tout temps ; sa louange sera toujours sur mes lèvres. Gloire, etc ».

    Le Seigneur permet que ses serviteurs soient exposés à de fortes épreuves afin de pouvoir les couronner ensuite d’une plus grande abondance de mérites. Quand les saints sont soumis à l’épreuve, ce n’est pas que Dieu les ait abandonnés, fût-ce un moment. Au contraire, il assiste au combat, et il tient pour ainsi dire en main une des extrémités de la chaîne qui lie les adversaires. Ceux-ci ne pourront se mouvoir qu’autant que le Seigneur le leur permettra.

    Combien significative devait être cette antienne quand on la chantait près de la double fosse dans laquelle l’hypocrite politique impériale voulut dissimuler l’assassinat criminel des martyrs Jean et Paul ! Au contraire, le Seigneur se servait de l’hypocrisie des persécuteurs pour assurer à Rome chrétienne la possession des reliques sacrées des martyrs dans l’enceinte même de ses murailles auréliennes.

    La collecte laisse entrevoir toute la popularité dont cette fête jouissait autrefois : « Faites, Seigneur, que nous soyons remplis de la double joie de cette grande fête, joie qui provient de la gloire des bienheureux Jean et Paul, qu’une foi identique et un même martyre rendirent doublement frères ».

  • Saint Guillaume

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    (Saint-Pierre de Rome)

    Personnellement et par ses disciples, Guillaume eut pour mission d’infuser au royaume de Sicile, qui se fondait alors, l’élément de la sainteté que tout peuple chrétien réclame à sa base. Au Midi comme au Nord de l’Europe, la race normande venait d’être providentiellement appelée à promouvoir le règne de Jésus-Christ. C’était le moment où Byzance, impuissante à protéger ses dernières possessions d’Occident contre l’invasion sarrasine, n’en prétendait pas moins garder les églises de ces contrées dans les liens du schisme, où l’avait récemment engagée l’intrigante ambition de Michel Cérulaire. Le Croissant s’était vu contraint de reculer devant les fils de Tancrède de Hauteville ; et la perfidie grecque fut déjouée à son tour parla rude simplicité de ces hommes, qui apprirent vite à n’opposer d’autre argument que celui de leur épée aux fourberies byzantines. La papauté, un instant hésitante, comprit bientôt également de quel secours lui seraient les nouveaux venus, dans les querelles féodales qui s’agitaient depuis deux siècles autour d’elle, et préparaient la longue lutte du sacerdoce et de l’empire.

    C’était l’Esprit-Saint qui, comme toujours depuis les temps de la Pentecôte, dirigeait ici les événements au plus grand bien de l’Église. Il inspirait aux Normands d’établir leurs conquêtes sur la fermeté de la Pierre apostolique, en se reconnaissant les feudataires du Saint-Siège. Mais en même temps, pour récompenser la fidélité de ce début, pour les rendre aussi plus dignes de la mission qui eût continué de faire leur honneur et leur force, s’ils eussent continué de la comprendre, il leur donnait des saints. Roger Ier avait vu saint Bruno intercéder pour son peuple dans les solitudes de Calabre, et le sauver miraculeusement lui-même des embûches dressées par la trahison ; Roger II eut pour le ramener dans les sentiers de la justice, dont il s’écartait trop souvent, l’exemple et les exhortations du fondateur du Mont-Vierge.

    A la suite de Jean vous comprîtes les attraits du désert, ô Guillaume, et Dieu voulut montrer par vous l’utilité que renferment ces existences qui, dans leur fuite du monde, semblent se désintéresser des affaires humaines. Le détachement complet des sens, dégageant l’âme, la rapproche du souverain Être ; la solitude, éteignant les bruits de la terre, permet d’entendre la voix du Créateur. L’homme alors, éclairé par l’Auteur même du monde sur les grands intérêts mis en jeu dans son œuvre, devient en ses mains un instrument aussi puissant que docile pour la poursuite de ces intérêts, qui ne sont autres que ceux de la créature elle-même et des nations. Ainsi devîntes-vous, illustre Saint, le boulevard d’un grand peuple qui trouva dans votre parole la règle du droit, dans vos exemples le stimulant des vertus les plus hautes, dans la surabondance de votre pénitence une compensation devant Dieu aux écarts de ses princes. Pour ce peuple nouveau, en qui le succès de ses armes excitait la violence et la fougue de toutes les passions, les miracles sans nombre qui accompagnaient vos exhortations avaient, eux aussi, leur éloquence : témoin ce loup qui, après avoir dévoré l’âne du monastère, fut condamné à le remplacer dans son humble service ; témoin la malheureuse qui, au jour où sur un lit de charbons ardents vous parûtes inaccessible à l’action de la flamme, renonça à sa vie criminelle et fut conduite par vous jusqu’à la sainteté.

    Bien des révolutions sont venues depuis lors montrer en cette contrée, dans laquelle vous aviez souffert et prié, l’instabilité des royaumes et des dynasties qui ne cherchent pas avant tout le royaume de Dieu et sa justice. Malgré l’oubli où trop souvent, depuis que vous avez quitté la terre, ont été mis vos enseignements et vos exemples, protégez le pays où Dieu vous accorda des grâces si grandes, et qu’il daigna confier à votre intercession puissante. La foi reste vive en ces peuples : conservez-la, malgré les efforts de l’ennemi contre elle en nos jours ; faites-lui produire ses fruits dans le champ des vertus.

    Dom Guéranger

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    (La Martorana, Palerme)

  • Nativité de saint Jean Baptiste

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    Ce jour, sur l’ordo du monastère du Barroux, on peut lire : « Ad Benedictus pulsatur campana maior ». C’est-à-dire : au Benedictus, on fait sonner la grande cloche. En effet, le Benedictus est le chant par lequel Zacharie annonce, sous l’impulsion du Saint-Esprit, que son fils qui vient d’être circoncis et auquel il vient de donner le nom de Jean, sera le Précurseur du Celui qui apporte le salut. Le Benedictus est chanté tous les jours à l’office des laudes. Mais aujourd’hui il prend une importance toute particulière. C’est donc la cloche la plus solennelle qui, accompagnant le chant du Benedictus, annonce au monde, en ce jour, la naissance de celui qui annonce la venue du Sauveur.

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    « Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, de ce qu'Il a visité et racheté Son peuple, et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, Son serviteur, ainsi qu'Il a dit par la bouche de Ses saints prophètes des temps anciens, qu'Il nous délivrerait de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer Sa miséricorde envers nos pères, et Se souvenir de Son alliance sainte, selon le serment qu'Il a juré à Abraham, notre père, de nous accorder cette grâce, qu'étant délivrés de la main de nos ennemis, nous Le servions sans crainte, marchant devant Lui dans la sainteté et la justice, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut: car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer Ses voies, afin de donner à Son peuple la connaissance du salut, pour la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, grâce auxquelles le soleil levant nous a visités d'en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort, pour diriger nos pas dans la voie de la paix. »

    *

    En 1771, à l’âge de 15 ans, Mozart composa un joli motet sur un répons de cette fête :

    Inter natos mulierum non surrexit major Joanne Baptista, qui viam Domino preparavit in eremo. Inter natos mulierum… Ecce Agnus Dei qui tollit peccata mundi. Inter natos mulierum…

    (Par les Petits chanteurs de Vienne sous la direction de leur chef Uwe Christian Harrer, en 1990.)

  • Le ton monte…

    Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE ce matin, la ministre belge Sophie Wilmès a présenté une immonde « déclaration » contre la Hongrie, qui a été signée par l’Allemagne, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France, l’Irlande, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède et la Lettonie.

    Le texte dénonce les amendements votés en Hongrie qui « violent le droit à la liberté d’expression sous prétexte de protéger les enfants » : en réalité qui interdisent la propagande LGBT et de l’idéologie du genre auprès des mineurs.

    Cela « représente une forme flagrante de discrimination fondée sur l’orientation, l’identité et l’expression sexuelles ».

    Tellement « flagrant » que jusqu’ici les réactions ont été pour le moins prudentes…

    Mais le texte demande « instamment » à la Commission européenne de sévir, « y compris en saisissant la CJUE ».

    Vera Jourova, vice-présidente de la Commission « chargée des Valeurs et de la Transparence », a déclaré dans une conférence de presse que la Commission privilégie « toujours le dialogue et la coopération plutôt que le conflit », mais qu’elle était « prête à utiliser tous les outils à sa disposition si nécessaire » : « Nous sommes en train d’examiner la loi et de voir si et comment elle enfreint le droit européen. »

    Mais Ursule est ensuite intervenue pour dire que « cette loi est une honte » parce qu’elle « discrimine clairement entre personnes, sur base de leur orientation sexuelle », ce qui « va à l'encontre de toutes les valeurs fondamentales de l'UE, que sont la dignité humaine, l'égalité et les droits humains fondamentaux ». Elle a donc donné pour instruction aux commissaires responsables « d'écrire une lettre aux autorités hongroises exprimant nos préoccupations légales, avant que la loi n'entre en vigueur ».

    Ce même jour, les ministres de la Justice de Hongrie et de Pologne comparaissaient devant leurs pairs dans le cadre de la procédure de l’article 7. Judit Varga était interrogée pour la troisième fois. A l’issue, interrogée sur le sujet du jour, elle a dénoncé un « chantage politique » et des fake news. Elle a rappelé que la loi controversée ne « prive personne de ses droits, ne discrimine aucun membre de la société », et que « c’est le gouvernement hongrois qui est stigmatisé ». Evoquant « un clash d’idéologies », elle a exprimé le droit de son pays à promouvoir « la famille traditionnelle ».

    Hier, c’étaient les ministres hongrois et polonais des Affaires étrangères qui comparaissaient devant leurs pairs. Vera Jourova a déclaré que depuis la dernière présentation de la situation de l’État de droit en Pologne en septembre 2020, « la plupart des problèmes graves soulevés n’ont pas été résolus, et entre-temps, de nouveaux problèmes sont apparus ». Dont le « respect des droits des LGBT »…

    Bien sûr, pour notre ministricule Beaune, la chasse aux sorcières selon l’article 7, c’est insuffisant. Il demande à la Commission d’« utiliser rapidement » un outil « plus puissant », le nouveau mécanisme liant le versement de fonds européens au respect de l’Etat de droit, en commençant à « investiguer » d’éventuelles violations dans les pays membres. « Ne perdons pas de temps », a-t-il ajouté. Il ne sait même pas que « le nouveau mécanisme » ne peut pas être plus efficace que l’article 7, qui ne l’est pas. Tout cela sert uniquement à harceler les gouvernements qui tentent de préserver quelque chose de la loi naturelle.

  • Un an de prison

    Un homme a été condamné à un an de prison à Bruxelles pour avoir présenté à l’aéroport un faux test PCR.

    Entre le 19 avril et le 11 juin, 576 personnes ont été prises ainsi à l’aéroport de Bruxelles. La plupart ont payé l’amende de 750€. Au moins deux d’entre elles ne l’ont pas payée, dont l’homme en question, qui en outre ne s’est pas présenté au tribunal.

  • Etrange conversion

    Dimanche prochain Mgr Dominique Rey procédera à six ordinations sacerdotales et trois diaconales au séminaire de la Castille près de Toulon. Sur l’esplanade. Toute personne qui souhaite y assister doit présenter un pass sanitaire. Le masque est obligatoire et les sièges seront espacés.

    C’est le même Mgr Rey qui disait dans son sermon de clôture du pèlerinage de Chartres :

    "La culture du masque nous habitue à une vie sans visage, sans percevoir l’unicité et la singularité de chacun ; les rues ont été investies par des clones oppressés qui rasent les murs et se réfugient dans l’anonymat et l’indifférence, posture hygiénique de l’immunité qui fait passer la communauté humaine vers son contraire, la distanciation, l’exclusion, l’atomisation, où l’on traite les humains comme des corps en oubliant l’âme, la relation à autrui qui fonde l’humain."

  • Vigile de la nativité de saint Jean Baptiste

    Oraison du sacramentaire gélasien (in L’année liturgique) :

    Omnipotens sempiterne Deus, qui instituta legalia et sanctorum præconia Prophetarum in diebus beati Baptistæ Johannis implesti : præsta quæsumus, ut, cessantibus significationum figuris, ipsa sui manifestatione Veritas eloquatur, Jesus Christus Dominus noster.

    Dieu tout-puissant et éternel, qui, dans les jours du bienheureux Jean-Baptiste, avez accompli ce qu’annonçaient les prescriptions légales et les oracles des saints prophètes ; faites, nous vous en supplions, que, toute figure cessant, se manifeste et parle elle-même la Vérité, Jésus-Christ notre Seigneur.

  • Le bon sens

    Au cours d’une allocution lors des cérémonies marquant le 30e anniversaire du départ de Hongrie du dernier soldat soviétique, le 19 juin, Victor Orbán a évoqué la préparation de la « Conférence sur l’avenir de l’Europe ».

    Il a notamment déclaré que le gouvernement hongrois estime que « l'expression “une union toujours plus étroite” doit être rayée du texte des traités de l'UE à la première occasion », car « aujourd'hui, Bruxelles est dirigée par ceux qui considèrent l'intégration non pas comme un moyen, mais comme une fin : une fin pour elle-même ».

    D’autre part, « en termes de démocratie européenne, le Parlement européen s'est révélé être une impasse. Il ne représente que son propre parti, ses intérêts idéologiques et institutionnels ». Ce Parlement devrait être composé de députés nationaux envoyés par les Etats membres.

    La réaction du président du Parlement européen, David Sassoli, a été pitoyable : « Seuls ceux qui n'aiment pas la démocratie pensent à démanteler les parlements. »

    Orbán a ajouté que « Bruxelles a externalisé une part considérable de son pouvoir, le canalisant vers des réseaux organisés et contrôlés depuis l'extérieur de l'Europe - principalement vers les réseaux Soros et les intérêts des démocrates américains qui les soutiennent ».

    Le 21 juin, la ministre de la Justice Judit Varga a déclaré pour sa part : « Au lieu de plus d’Europe, nous voulons une Europe plus sage. Pour nous, “l’unité dans la diversité” signifie l’harmonie entre des Etats souverains. Europe où le droit européen n'est pas utilisé comme une arme idéologique et où la frustration politique ne l'emporte pas sur les principes des traités. Une série de réponses européennes tardives et malheureuses aux défis du XXIe siècle ont clairement montré que l'intégration a perdu sa capacité de réponse et que la coopération pragmatique s'est transformée en une plateforme pour des disputes idéologiques. L’UE est dirigée par un courant dominant qui se dit “progressiste et libéral” et qui aspire à une Europe soutenant le multiculturalisme, accueillant la migration et rejetant le modèle familial traditionnel ainsi que l'héritage culturel et religieux du continent. »

  • Vive le sport…

    Dans l’affaire du stade de Munich « aux couleurs de l’arc-en-ciel », le plus pénible est de voir que le conseil municipal de Munich, la capitale de l’anciennement très catholique Bavière, avait voté pour que son stade soit illuminé aux couleurs de la propagande LGBT pendant le match Allemagne-Hongrie, pour faire honte au gouvernement et au Parlement hongrois…

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères avait dignement et opportunément réagi : « C'est extrêmement nuisible et dangereux de mélanger sports et politique. L'expérience historique montre que c'est une mauvaise chose et plus que quiconque, les Allemands le savent bien. Nous avons adopté une loi pour protéger les enfants hongrois, et voilà que maintenant ils la combattent en Europe de l'ouest. »

    La fédération allemande de football était d’accord pour faire du stade de Munich un organe de propagande LGBT et anti-hongroise. Mais l’UEFA en a décidé autrement :

    « De par ses statuts, l’UEFA est une organisation politiquement et religieusement neutre. Etant donné le contexte politique de cette demande – un message visant une décision prise par le parlement national hongrois –, l’UEFA doit refuser cette requête. »

    Cela, c’est le début du communiqué. La suite est une longue protestation de bienveillance envers la propagande LGBT, au nom de l’inclusion, de la lutte contre les discriminations, le racisme, l’homophobie, etc., mais qui doit s’exprimer une autre fois, par exemple le 28 juin (gay pride locale) ou entre le 3 et le 9 juillet (semaine LGBT à Munich….). Et l’UEFA a donné son accord pour que le brassard de capitaine de l’équipe allemande soit arc-en-ciel…

  • 15 semaines

    Capture d’écran 2021-06-22 à 15.57.18.pngNancy Pelosi, la présidente « catholique » de la chambre des représentants aux Etats-Unis, a refusé de répondre à un journaliste qui lui demandait si elle pensait qu’un fœtus de 15 semaines est humain. Eludant la question, elle a rappelé qu’elle était fermement en faveur de l’arrêt Roe contre Wade et qu’elle savait ce que veut dire le libre choix puisqu’elle a cinq enfants…

    L’occasion était la loi du Mississippi qui interdit l’avortement à partir de 15 semaines, qui arrivera à la Cour suprême en octobre. En fait, Nancy Pelosi avait déjà fait la même réponse en 2015, alors qu’on lui demandait si un fœtus de 20 semaines est humain.

    Quelques jours plus tard, Jen Psaki, chef du service de presse de la Maison Blanche, a fait une réponse similaire pour le compte de Jo Bidon :

    « Est-ce que vous me demandez si le Président soutient le droit des femmes à choisir ? C’est le cas. »

    L’événement dans l’Eglise catholique aux Etats-Unis, ces derniers jours, a été le vote des évêques sur la « cohérence eucharistique » : si les personnalités politiques doivent mettre leurs discours en accord avec la foi qu’ils professent pour recevoir la communion. » Plusieurs évêques bergogliens avaient demandé qu’on ne mette pas une telle question sur le tapis, puisque cela risquerait d’interdire la communion au catholique Président. Les observateurs pensaient que les défenseurs de la « cohérence » auraient au mieux une petite majorité. Or la majorité a été de 75%. Une grosse claque pour les bergogliens et leur mentor. Mais, comme l’a aussitôt remarqué quelqu’un sur le Forum catholique, cela veut dire que 25% des évêques américains sont en faveur de l’incohérence, et particulièrement de l’incohérence eucharistique. Cela dit, un certain François a déjà donné lui-même l’exemple.