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  • Saint Paulin

    La figure de saint Paulin a quelque chose de fascinant. Il est en quelque sorte l’incarnation du passage de la Rome païenne à la Rome chrétienne.

    Immense propriétaire terrien de Bordeaux, dont les possessions s’étendent jusqu’en Espagne, il est sénateur, il sera même consul en 379, faisant son entrée en grande pompe dans la ville éternelle.

    Puis il se convertit, est baptisé et ordonné prêtre à Bordeaux par l’évêque saint Amand, se débarrasse de tous ses biens, pour s’installer ermite près du tombeau de saint Félix à Nole, où il avait déjà construit un hospice quand il avait été gouverneur de la ville.

    Disciple de l’un des derniers poètes païens, Ausone, il devient l’un des premiers poètes chrétiens.

    Il accepte d’être évêque de Nole, et ainsi le richissime prince païen devient pauperissime prince de l’Eglise.

    C’est alors qu’il vient de devenir évêque de Nole que les Wisigoths, en 410, saccagent Rome. Et occupent Nole. On voit dans les lettres de saint Jérôme et de saint Augustin (avec lesquels Paulin est en relations épistolaires) le choc produit par l’invasion barbare : c’est la fin du monde. En fait le début de la fin du monde païen.

  • Saint Louis de Gonzague

    La messe. (Minuísti). — C’est le modèle typique d’un formulaire de messe moderne. La vie du saint s’y reflète (1). A l’Introït, nous chantons l’angélique jeune homme : « Tu ne l’as placé que très peu au-dessous des anges... Louez le Seigneur, vous tous, anges ». L’oraison peut être également considérée comme classique. Motif de la prière : en saint Louis, Dieu a « uni une innocence merveilleuse avec l’esprit de pénitence ». Prière : « Nous qui ne l’avons pas suivi dans son innocence, puissions-nous l’imiter dans sa pénitence » (le latin est encore plus lapidaire : innocentem non secuti, pænitentem imitemur). La leçon du Commun prend aujourd’hui une actualité plus grande : « Il aurait pu pécher et il ne pécha pas ». Ces paroles ne s’appliquent-elles pas directement à ce fils de prince vivant à la cour impériale ? Le Graduel, comme le verset de l’Alléluia, est toute une histoire de vocation. Dès le sein de sa mère, Louis avait été choisi par Dieu ; dans son enfance, il se consacra à Dieu ; jeune homme, il entra dans un Ordre religieux. L’Évangile est également choisi intentionnellement. Il parle de la vie angélique du saint qui est le prélude de la vie du ciel où il est « semblable aux anges » ; il parle aussi du grand amour de Dieu et du prochain dont brûlait l’âme de Louis de Gonzague. A l’Offertoire, nous voyons le saint gravir la montagne du ciel. La Secrète est d’une grande profondeur de pensée. Nous sommes assis avec saint Louis au banquet des noces, revêtus de l’habit nuptial L’habit nuptial du saint est orné de perles précieuses (ses larmes de pénitence). A la Communion, nous goûtons le pain des anges et nous demandons de mener ici-bas une vie angélique et de persévérer dans une action de grâces perpétuelle. Chaque texte propre de cette messe mérite d’être médité.

    Dom Pius Parsch

    (1) Le cardinal Schuster dit: "La messe se ressent de tous les défauts de la décadence de l’art liturgique au XVIIe siècle. En compensation, elle ne manque ni de variété ni d’onction."

  • 4e dimanche après la Pentecôte

    Dóminus firmaméntum meum, et refúgium meum, et liberátor meus : Deus meus, adjútor meus.

    Le Seigneur est mon ferme appui, mon refuge et mon libérateur ; mon Dieu est celui qui m’aide.

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    Cette antienne de communion, qui apriori ne sert donc qu’à introduire un psaume, est un vrai bijou. Chaque mot est mis en musique de façon remarquable. Avec au centre la profonde confiance qui s’exprime sur « refugium meum », et la joyeuse victoire, sommet de la mélodie, sur « liberator meus ».

  • Au Pakistan

    Oui, c’est au Pakistan que ça se passe, et ça devrait donner des idées à d’autres... Au diocèse d’Hyderabad, qui existe depuis 1958 et compte 16 paroisses : l’évêque, Mgr Samson Shukardin, entouré de ses prêtres, de religieuses et de laïcs, a béni la première pierre du futur petit séminaire.

    Il a déclaré :

    « Le petit séminaire est l'épine dorsale d'un diocèse. Je pense qu'il est très important d'avoir un petit séminaire dans le diocèse. (…) Le plan est de commencer la première année académique du Petit Séminaire en 2023. Pour réaliser ce rêve, nous avons commencé la formation propédeutique pour le petit séminaire avec 25 jeunes catholiques en 2016, et 12 d'entre eux sont maintenant au petit séminaire, les autres poursuivent leur chemin de formation dans leurs congrégations religieuses respectives. »

    Il y a déjà un petit séminaire, hébergé dans des locaux diocésains, avec 18 garçons.

    Les fidèles de ce diocèse sont essentiellement des membres de très diverses ethnies minoritaires, parlant de très diverses langues… (C’est pourquoi la langue officielle du Pakistan est toujours l’anglais, au côté de l’ourdou qui n’est parlé que par 7 ou 8% de la population)

  • En Irlande

    Grâce à l’Eglise en détresse (et elle est vraiment en détresse en Irlande), des messes ont été célébrées sur les 26 historiques « mass rocks », les autels de pierre où l’on célébrait la messe pendant la persécution anglaise protestante. Voir chez Jeanne Smits.

  • Au Texas

    Le gouverneur du Texas Greg Abbott a signé mercredi une loi interdisant tout avortement, qui entrera en vigueur dès que la Cour suprême aura annulé l’arrêt Roe contre Wade.

    La dernière loi sur l’avortement signée par Greg Abbott c’était le 19 mai dernier : l’une des lois qui interdisent l’avortement dès que le battement de cœur du fœtus est détecté. (Ces lois sont régulièrement invalidées par la justice fédérale en vertu de Rose contre Wade).

    Pas moins de 28 villes du Texas se sont déclarées jusqu’ici « sanctuaire de l’enfant à naître ».

  • Sainte Julienne de Falconieri

    Deus, qui beátam Juliánam vírginem tuam extrémo morbo laborántem, pretióso Fílii tui Córpore mirabíliter recreáre dignátus es : concéde, quǽsumus ; ut, ejus intercedéntibus méritis, nos quoque eódem in mortis agóne refécti ac roboráti, ad cæléstem pátriam perducámur.

    Dieu, vous avez daigné réconforter admirablement par le Corps précieux de votre Fils la bienheureuse Julienne, votre Vierge, peinant sous le poids de sa dernière maladie : accordez-nous, nous vous en prions, par l’intercession de ses mérites, d’être nous aussi nourris et fortifiés dans l’agonie de la mort et ainsi de parvenir à la patrie céleste.

    La collecte de sa fête fait allusion au miracle qui précéda sa mort : alors qu’elle ne pouvait plus avaler, elle demanda qu’on dépose une hostie consacrée sur un corporal posé sur sa poitrine. Et l’hostie disparut aux yeux de l’assistance. On la représente donc souvent avec une hostie glorieuse sur la poitrine. Ci-dessous la statue de Paolo Campi (1740) à Saint-Pierre de Rome.

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  • Merci Trump !

    La Cour suprême des Etats-Unis a décidé que la ville de Philadelphie avait violé la Constitution en mettant fin à un contrat avec les services sociaux catholiques parce que ceux-ci refusaient de placer des enfants chez des couples de personnes de même sexe.

    En bref, la liberté religieuse garantie par le premier amendement est plus importante que le soi-disant principe de non-discrimination. On se souvient du combat de Donald Trump sur la question, et de ses nominations à la Cour suprême…

    Ce qui est encore plus important est que l’arrêt a été adopté à l’unanimité des 9 juges.

    En outre, trois juges ont ajouté dans une opinion écrite qu’il faudrait un arrêt plus large pour renforcer les droits des organismes religieux.

  • Bravo les Slovaques

    Le Parlement slovaque a adopté hier une résolution rejetant le nouveau rapport du Parlement européen sur « la santé et les droits sexuels et reproductifs dans l’UE ». Un texte du Croate Predrag Matić, qui va plus loin que les textes précédents sur le « droit à l’avortement », et va même jusqu’à critiquer la clause de conscience des médecins.

    Les députés slovaques, emmenés par l’infatigable Anna Záborská, n’ont même pas attendu le vote du rapport, qui doit avoir lieu le 23 juin. Ils rappellent au Parlement européen et aux parlements des autres Etats membres que « les questions relatives aux politiques de santé et à l’éducation relèvent de la compétence des États-nations membres de l’UE » et que le rapport viole la règle de subsidiarité et outrepasse les pouvoirs du Parlement européen.

  • Orbán répond

    « Les rouleaux compresseurs libéraux sont une fois de plus à l'œuvre contre la Hongrie », a déclaré Viktor Orbán hier sur Radio Kossuth. « Ils tirent maintenant la sonnette d'alarme dans toute l'Europe au sujet des nouvelles lois hongroises visant à punir sévèrement les pédophiles et à protéger nos enfants. »

    « L'éducation dans les écoles ne doit pas être en conflit avec la volonté des parents », a-t-il poursuivi. « Elle doit tout au plus être complémentaire, sa forme et son contenu doivent être clairement définis, et elle doit être soumise au consentement des parents. »

    « Les parents s'attendent également, à juste titre, à ce que sur les plateformes utilisées par nos enfants, la pornographie, la sexualité pour elle-même, l'homosexualité et les programmes de réassignation sexuelle ne soient pas disponibles », a déclaré Orbán. « Ces restrictions doivent également être définies avec une précision chirurgicale. »

    Il a souligné que ces lois ne s'appliquent pas aux personnes âgées de plus de 18 ans, car « selon nous, un adulte libre ne doit pas avoir à rendre compte de sa vie devant une quelconque autorité laïque - seulement devant Dieu le moment venu ».

    Il a affirmé que la campagne de gauche en cours contre la Hongrie prouve que « la gauche est l'ennemi de la liberté ». « Au lieu de la liberté d'expression, a-t-il dit, ils veulent le politiquement correct tel qu'ils le définissent, et l'hégémonie de l'opinion au lieu du pluralisme des idées. »

    Mais la Hongrie veut préserver la liberté. « Les raisons en sont ancrées dans nos traditions culturelles, dans la liberté chrétienne, dans la lutte pour la liberté nationale et dans un profond mépris pour le communisme et la tyrannie communiste. »

    « La liberté hongroise signifie non seulement la liberté politique, la liberté de choix, la liberté d'expression, la liberté de réunion et d'association, mais aussi le droit de défendre nos familles et d'éduquer nos enfants comme nous l'entendons. Notre loi est une digne continuation de la tradition européenne de la liberté. »

    (Traduction d’un article de LifeSiteNews.)