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  • Il faut être patient…

    Hashim Thaçi, le parrain du Kosovo, est tombé. Il y a plus de 20 ans qu’on sait ce qu’il fit à la tête de l’UÇK, ses trafics divers, mais surtout les trafics d’organes humains prélevés sur des prisonniers serbes qui étaient ensuite achevés. Auteur de l’indépendance du Kosovo, « Premier ministre » puis « président », il était à la tête d’un Etat mafieux, mais il avait toujours eu le soutien de l’ONU et de l’Union européenne, dont nombre de fonctionnaires bénéficiaient des largesses du pouvoir contre leur silence. Même le rapport accablant du Conseil de l’Europe, en 2010, avait été enterré.

    Il a fallu attendre que par on ne sait quel miracle le tribunal spécial de la Haye sur les crimes de guerre au Kosovo décide, en juin dernier, d’accuser Hashim Thaçi de « crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, y compris meurtre, disparition forcée de personnes, persécution et torture ».

    Hier il a démissionné de la présidence du Kosovo, et il a été incarcéré à La Haye.

    Rappelons que l’ineffable Kouchner traitait d’imbéciles et de criminels ceux qui osaient parler des prélèvements d’organes.

  • Un cardinal…

    L’Angleterre est soumise à un nouveau confinement depuis hier, et les messes publiques sont interdites. Des évêques avaient écrit à des députés pour leur demander d’intervenir pour demander sur quelles bases précises cette décision avait été prise, et des députés avaient averti que ce serait une attaque sans précédent contre la liberté religieuse, si n’étaient pas fournies des preuves de contaminations dans les églises.

    Le 3 novembre, l’épidémiologiste Christ Whitty, médecin chef pour l’Angleterre, et sir Patrick Vallance, chef des conseillers scientifiques du gouvernement, avaient témoigné devant une commission parlementaire qu’il n’y avait pas de bases scientifiques pour fermer les églises.

    Le lendemain, le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster, publiait une lettre aux fidèles où il leur demande d’obéir aux autorités civiles, citant saint Paul dans son épître à Tite… Et expliquant que « nous le faisons en solidarité avec tant d’autres auxquels sont imposées des restrictions qui impactent sévèrement leurs vies ».

    Il n’y a pas un mot de religieux dans la lettre, mais un regret face au « manque fondamental de compréhension [de la part des autorités] de la contribution essentielle des communautés de foi au bien être, à la résilience et à la santé de notre société ». Sic.

  • Le dictateur

    En 2016, François avait décidé que l’évêque diocésain était désormais tenu de consulter le Saint-Siège avant d’accorder la reconnaissance canonique à un nouvel institut religieux… diocésain : « La consultation préalable du Saint-Siège doit être entendue comme nécessaire ad validitatem pour l’érection d’un institut diocésain de vie consacrée, sous peine de nullité du décret d’érection de l’institut même. »

    C’était une façon de contrôler que des évêques un peu distraits ne reconnaissent inconsidérément des communautés un peu trop traditionnelles (au sens le plus large), d’autant que ce sont elles qui recrutent.

    Mais cela ne suffisait pas. François vient de modifier carrément le canon 579, lequel indique maintenant que les évêques doivent avoir « l’accord écrit du Siège apostolique ».

    En bref il n’y a plus d’instituts religieux de droit diocésain, il n’y aura plus que les instituts de droit papal, si du moins le pape trouve le temps de les approuver. Le pape, c’est-à-dire sa Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, qui est aux mains de virulents modernistes.

    Ainsi va l’Eglise synodale selon François...

  • Aspice Domine, quia facta

    ℟. Aspice Domine, quia facta est desolata civitas plena divitiis, sedet in tristitia domina Gentium: * Non est qui consoletur eam, nisi tu Deus noster.
    ℣. Plorans ploravit in nocte, et lacrimae ejus in maxillis eius.
    ℟. Non est qui consoletur eam, nisi tu Deus noster.

    Regarde, Seigneur, la cité pleine de richesses est devenue une désolation, la maîtresse des nations se tient dans la tristesse. Il n’est personne qui puisse la consoler, si ce n’est toi, notre Dieu. Pleurant, elle pleure dans la nuit, et ses larmes coulent sur ses joues. Il n’est personne qui puisse la consoler, si ce n’est toi, notre Dieu.

    Ce répons des matines (« de prophetis » comme le sont normalement ceux de novembre) s’inspire librement des deux premiers versets des Lamentations de Jérémie (sauf le ℣ qui est exactement le début du deuxième verset).

    On le trouve ici dans un lectionnaire du XIIe siècle, qui donne donc les lectures des matines (ici Ezéchiel, comme toujours aujourd’hui) et, ce qui est assez rare me semble-t-il, surtout à cette époque, les répons notés.

    Screenshot_2020-11-05 Lectionnaire, avec notation en neumes, renfermant principalement des vies, de saints .png

    (BnF)

  • Leur Europe

    A en croire l’AFP, « le Parlement européen et les Vingt-Sept ont conclu “un accord historique” pour conditionner l'obtention de fonds de l'UE au respect par les gouvernements des principes de l'État de droit ». (Ce qu’ils osent appeler l’état de droit, qui prétend interdire par exemple aux Polonais de réformer leur système judiciaire datant du communisme, ou aux Hongrois de rejeter la propagande de Soros.)

    « Selon l'accord provisoire trouvé entre les négociateurs du Parlement européen et les États, les pays de l'Union qui ne respectent pas l'État de droit (indépendance de la justice, liberté de la presse...) pourraient perdre l'accès aux fonds européens. »

    En réalité il s’agit d’un accord entre le Parlement européen et l’ambassadeur allemand Michael Clauss, censé représenter les 27 parce que l’Allemagne occupe la présidence tournante de l’UE.

    L’accord historique doit maintenant être adopté par les 27 gouvernements…

    Judit Varga, ministre hongroise de la Justice, a aussitôt réagi sur Twitter : « Le Parlement européen fait de nouveau partie du problème et non de la solution. S’il ne peut pas aider dans la lutte contre la Covid et le redémarrage de l’économie de l’UE, au moins il devrait arrêter son chantage politique et idéologique sur des Etats membres. »

     

    Addendum

    Selon EUobserver, "l’accord final prévoit que les fonds européens pourront certes être suspendus ou réduits en cas de violations de l’État de droit, mais seulement si celles-ci affectent de manière suffisamment directe la bonne gestion du budget de l’UE ou les intérêts financiers de l’Union". S'il en est ainsi il ne reste quasiment rien des exigences de la Commission et du Parlement.

  • En Louisiane

    Parmi les nombreux votes qui accompagnent dans les Etats les élections générales américaines, il y a des référendums. On retiendra celui de Louisiane : les électeurs ont approuvé à 64,6% l’amendement 1 à la Constitution de l’Etat, qui déclare ceci :

    « Pour protéger la vie humaine, rien dans la présente constitution ne doit être interprété comme garantissant ou protégeant un droit à l’avortement ou exigeant le financement de l’avortement. ».

    Le Tennessee, l’Alabama et la Virginie Occidentale ont déjà une disposition similaire.

  • Bienheureuse Françoise d’Amboise

    On ne peut aimer Jésus sans aimer et honorer sa divine Mère. Aussi la bienheureuse Françoise eut-elle une piété filiale envers la très sainte Vierge. Il ne se passait guère de jour, lorsqu'elle était à Nantes, qu'elle ne visitât la collégiale de Notre-Dame. Elle aima pareillement la chapelle de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, dans la capitale de la Bretagne : « Le duc Pierre et la bienheureuse Françoise, dit Albert de Morlaix, étaient si affectionnés à ce saint lieu, qu'ils n'en bougeaient tous les jours, pendant qu'ils étaient à Rennes, et y donnèrent plusieurs riches ornements ». Pendant les dernières années de sa vie, Françoise travailla efficacement avec un religieux dominicain, le vénérable Alain de la Roche, à faire revivre et à propager la dévotion du Rosaire.

    La Bienheureuse témoigna une dévotion particulière pour saint François d'Assise, son patron, et pour sainte Ursule, vierge et martyre. Elle honora aussi beaucoup saint Vincent Ferrier, que la duchesse Jeanne lui avait appris à connaître et à vénérer dans son enfance, et elle eut une grande part à sa canonisation, qui fut solennellement célébrée à Vannes, en 1456.

    Françoise, si pieuse envers Dieu, fit le bonheur de la famille ducale par sa douceur et sa bonté. Sa mère, Marie de Rieux, eut des peines nombreuses ; la sainte obtint du duc Pierre de la faire venir près d'elle et l'entoura des soins de son affection filiale jusqu'à la mort. Sa belle-sœur Isabelle, veuve du duc François, se trouva si heureuse en Bretagne, qu'elle ne voulut jamais consentir à retourner en Ecosse, son pays natal, malgré les instances de son frère. Françoise s'occupa, avec une sollicitude toute maternelle, d'assurer l'avenir de ses nièces Marguerite et Marie, filles d'Isabelle ; elle procura le mariage de Marguerite avec le comte d'Etampes qui devint plus tard duc de Bretagne, sous le nom de François II ; et celui de Marie avec Jean de Rohan, l'un des seigneurs les plus puissants du duché.

    La Bienheureuse couronna toutes les œuvres qu'elle avait accomplies pendant son règne, en fondant à Nantes un monastère de pauvres Clarisses. On aperçoit encore quelques débris de ce monastère dans la nouvelle rue qui conduit de la place Saint-Vincent à l'Hôtel-de-Ville, et on donne quelquefois à ce quartier le nom populaire des Saintes-Claires, souvenir de l'ancienne fondation de Françoise qui subsista jusqu'à la Révolution de 1789.

    Pierre tomba malade au bout de six ans de règne. La maladie fut longue et dura une année entière. Avant de mourir, il réunit près de lui son oncle, le connétable de Richemond, et les seigneurs du duché ; et, prenant la main de la Bienheureuse : « Mon oncle, dit-il, je vous recommande mon épouse ; telle je l'ai prise, je vous la rends. Ne pensez pas que jamais elle épouse autre après moi : car je sais bien son intention et le vœu qu'elle a fait d'entrer en religion, si elle reste en vie après moi ». C'est ainsi que Pierre rendit un dernier témoignage à la vertu de sa sainte épouse ; et il ne paraît pas possible de révoquer en doute qu'elle ait gardé la virginité dans l'état de mariage. Pierre mourut le 22 septembre 1457. Françoise, après avoir assisté à la cérémonie des obsèques, rentra dans son oratoire, et là, tenant embrassé son crucifix, elle fit cette prière : « Mon Dieu, je vous supplie de placer en l'éternel repos l'âme de feu mon seigneur et mari. Quant à moi, je connais bien que vous désirez tout mon cœur et mon amour entier. Vous en avez toujours possédé la plus grande et meilleure part ; toutefois, il y en avait une partie pour celui avec lequel j'avais été conjointe par le lien sacré du mariage. Vous l'avez retiré à vous ; je n'en veux désormais d'autre et promets dès à présent de ne plus me remarier, ne voulant rien que pour vous et pour l'amour de vous ».

    Extrait de la Vie de la bienheureuse Françoise d’Amboise par l’abbé Richard, alors vicaire général de Nantes, devenu ensuite évêque de Belley puis archevêque de Paris et cardinal.

    "Le 16 juillet 1863, en la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, Pie IX confirma le décret de la sacrée Congrégation des Rites qui avait approuvé le culte immémorial rendu à la bienheureuse Françoise. L'année suivante un second décret de la sacrée Congrégation approuva la messe et l'office de la Bienheureuse sous le Rit double mineur, avec une oraison et des leçons propres. Sa fête se célèbre aujourd'hui, le 5 novembre, dans tout l'ordre des Carmes et dans les diocèses qui avaient sollicité sa béatification." (tous les diocèses bretons ainsi que ceux de Tours et de Poitiers).

  • Saint Charles Borromée

    Le saint est l’un des plus beaux ornements de l’Église catholique au XVIe siècle ; c’est un des plus grands pasteurs d’âmes de tous les temps ; il travailla beaucoup à l’achèvement et à l’application du concile de Trente ; ses instructions pastorales sont encore en vigueur de nos jours.

    Né en 1538, dans une famille de la haute noblesse de Milan, il se destina dès son enfance à l’état ecclésiastique. Cardinal à 23 ans (1560), il devint bientôt archevêque de Milan. Son grand souci fut alors de faire exécuter dans sa province ecclésiastique les décisions du concile de Trente ; ce qui lui valut de sérieuses attaques et oppositions, tant du côté civil que du côté ecclésiastique.

    Sa charité pleine de miséricorde envers le prochain et sa libéralité envers les pauvres étaient très grandes. Lorsque la peste sévit à Milan, il vendit son mobilier, jusqu’à son lit, pour venir en aide aux malades et aux nécessiteux et, à partir de cette époque, il coucha sur de simples planches.

    Il visitait les malades atteints de la peste, les consolait comme un tendre père et leur administrait les sacrements de ses propres mains. Véritable médiateur, il implorait jour et nuit le pardon divin en d’humbles prières devant le trône de la grâce. Ayant ordonné une procession publique d’expiation, il y parut la corde au cou, les pieds nus et ensanglantés, une croix sur les épaules, s’offrant en victime expiatoire pour son peuple afin de détourner de lui la justice divine.

    Il mourut dans sa 47e année, couché sur un sac et sur la cendre, tenant en ses mains le crucifix ; c’était le 3 novembre 1584. En mourant, il prononça ces paroles : « Seigneur, voici que je viens ; je viendrai bientôt. »

    Son tombeau est dans la célèbre cathédrale de Milan, construite en marbre blanc. La Messe est du commun des évêques (Statuit). L’Oraison propre fait mention de son zèle pastoral (pastoralis sollicitudo).

    Dom Pius Parsch

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  • Guatemala pro-vie

    Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a annoncé hier qu’il mettait fin à un accord autorisant le Planning familial américain à installer une succursale dans le pays.

    Screenshot_2020-11-03 Alejandro Giammattei sur Twitter.png

    Je reconnais la vie dès sa conception et par conséquent sous mon gouvernement je ne tolérerai aucun mouvement qui viole ce qui est prévu dans notre Constitution, qui va à l'encontre des valeurs avec lesquelles j'ai été élevé, et qui contredit mes principes comme médecin.

    JE SUIS UN FIDELE DEFENSEUR DE LA VIE, et je suis catégorique en affirmant que sous mon gouvernement, ne sera pas approuvé la création, l'enregistrement ou la mise en place d'une quelconque organisation qui va à l'encontre de la vie.

  • Arzoo Raja est "libre"

    Coup de théâtre au Pakistan dans l’affaire de la jeune Arzoo Raja, 13 ans, enlevée par un musulman de 44 ans, aussitôt « convertie » à l’islam et « mariée ». La Haute Cour de Karachi a émis hier un jugement exactement contraire à celui qu’elle avait émis le 27 octobre… Elle avait donné raison au musulman, et voici qu’elle l’arrête…

    Arzoo Raja avait été enlevée le 13 octobre. Comme tant d’autres jeunes filles chrétiennes ou hindoues, elle s’était immédiatement « convertie » à l’islam et s’était « mariée » avec son ravisseur.

    En l’occurrence, puisque la famille de Arzoo portait plainte, le « marié » avait fourni aussitôt à la Haute Cour un « affidavit » signé de l’adolescente certifiant qu’elle avait 18 ans et qu’elle s’était convertie et mariée de son plein gré. Le musulman avait même fourni une vidéo où la jeune fille le disait de vive voix. Le 27 octobre, après une audience où les parents de Arzoo, empêchés d’entrer, ne purent qu’entendre leur fille pleurer et appeler sa mère, la Haute Cour concluait que la jeune fille avait longuement réfléchi et que c’est en toute connaissance de cause qu’elle s’était convertie et mariée. Peu importe son âge, puisque si la loi civile interdit de se marier avant 18 ans, la charia le permet à 13 ans…

    Il se trouve que le cas de Arzoo, emblématique, a fait le tour du monde et a suscité une énorme campagne au Pakistan. Le cardinal Couts, archevêque de Karachi, s’est personnellement impliqué, ainsi que Bilawal Bhutto Zardari, président du parti populaire, fils de Benazir Bhutto et du président Zardari. Le gouvernement du Sindh est lui-même monté au créneau contre ce jugement qui bafouait la loi civile, et la Haute Cour du Sindh a donc décidé hier de libérer la jeune fille et d’arrêter le ravisseur… Rejetant toute la responsabilité du premier jugement sur les enquêteurs qui n’avaient pas fait leur travail…

    Hélas, comme c’est toujours le cas, Arzoo Raja est loin d’être vraiment libre. Elle se trouve… au commissariat et sera « envoyée dans un foyer refuge pour sa protection ».