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  • Civitatem istam

    ℟.  Civitátem istam tu circúmda, Dómine: et Angeli tui custódiant muros ejus. * Exáudi, Dómine, pópulum tuum cum misericórdia.
    .  Avertátur furor tuus, Dómine, a pópulo tuo et a civitáte sancta tua.
    ℟. Exáudi, Dómine, pópulum tuum cum misericórdia.

    Entoure cette cité, toi, Seigneur, que tes Anges gardent ses murs. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde. Détourne ta fureur, Seigneur, de ton peuple, et de ta cité sainte. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde.

    Répons des matines, un des répons « de prophetis » de novembre. En fait, des prophètes, on n’a ici que l’expression « avertátur (…) furor tuus (…) a civitáte (…) tua », Daniel 9,16. Dans le livre de Daniel il s’agit spécifiquement de Jérusalem. Le répons n’indique pas le nom de la ville : il a été ainsi repris comme prière pour demander à Dieu la protection de la cité où l’on habite.

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  • Soutenir la Pologne

    La Pologne catholique est très violemment attaquée depuis l’arrêt du Tribunal constitutionnel qui a simplement déclaré qu’il n’était pas conforme à la Constitution de tuer un fœtus sous prétexte qu’il est trisomique. Les manifestations blasphématoires et agressives se succèdent dans les villes, jusque dans les églises. On voit des jeunes filles qui hurlent des obscénités et clament qu’elles veulent coucher avec l’importe qui afin de devenir enceintes et de se faire avorter.

    Ces manifestants sont évidemment soutenus par toute l’internationale de la culture de mort. LifeSiteNews vient de lancer une pétition afin « d'encourager les pro-vie en Pologne, la Cour constitutionnelle polonaise, et en particulier le gouvernement polonais à rester maintenant résolument pro-vie ».

    Je ne suis pas un fervent partisan des pétitions, mais celle-ci me paraît importante, d’autant qu’en réalité elle ne demande rien. Elle vise à montrer aux Polonais, au peuple polonais et à ses gouvernants, qu’il y a dans le monde des gens qui sont à leur côté.

    Peut-être aussi n’a-t-on pas assez rappelé que la décision du Tribunal constitutionnel est la conclusion d’un long parcours qui avait commencé par la signature d’une pétition par 830.000 personnes, ce qui est un record, et que la récente pétition contraire, malgré tous les moyens mis en œuvre, n’a obtenu que 200.000 signatures. D'où la hargne qui se joint à la haine.

    Enfin il peut ne pas être inutile de marteler que vouloir tuer les trisomiques est de l’eugénisme, et que cet eugénisme a la couleur du nazisme. (Cela dit, le signe de ralliement des manifestants, l’éclair rouge, n’est pas sans rapport avec le sigle de la SS...)

    La pétition est ici.

  • Commémoraison des fidèles défunts

    ℟. Líbera me, Dómine, de morte ætérna in die illa treménda,
    * Quando cæli movéndi sunt et terra, * Dum véneris judicáre sǽculum per ignem.
    . Tremens factus sum ego et tímeo, dum discússio venérit atque ventúra ira.
    ℟. Quando cæli movéndi sunt et terra.
    .  Dies illa, dies iræ, calamitátis et misériæ, dies magna et amára valde.
    ℟. Dum venéris judicáre sǽculum per ignem.
    Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison.

    Libérez-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour redoutable : quand les cieux seront ébranlés, et la terre : lorsque vous viendrez juger le monde par le feu. Voici que je tremble et que j'ai peur, devant le jugement qui approche, et la colère qui doit venir, quand les cieux seront ébranlés, et la terre. Jour de courroux que ce jour-là, de calamité et de misère, jour grand et amer, terriblement, lorsque vous viendrez juger le monde par le feu.

  • Toussaint

    Le graduel de la messe se termine par une belle formule qu’on trouve aussi à la fin du graduel du.. 22e dimanche après la Pentecôte, c’est-à-dire de celui qui serait célébré aujourd’hui s’il n’y avait pas la Toussaint. En dehors de cela les deux pièces sont cependant très différentes.

    Je ne sais pas pourquoi, cette fin me paraît demander une reprise du corps du graduel, comme s’il fallait qu’elle soit chantée trois fois pour que le chant s’exprime en plénitude. Et je découvre que c’était aussi l’opinion du chanoine Jeanneteau, puisque c’est ainsi qu’il fit chanter ce graduel lors du concert des maîtres de chœur de juillet 1984 à Fontevraud (le verset superbement chanté par des solistes, puis tout le chœur reprend le début) :


    podcast

    Timéte Dóminum, omnes Sancti ejus : quóniam nihil deest timéntibus eum. ℣. Inquiréntes autem Dóminum, non defícient omni bono.

    Craignez le Seigneur, vous tous ses saints, car ceux qui le craignent ne manquent de rien. ℣.Et ceux qui cherchent le Seigneur ne seront privés d’aucun bien.

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