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  • Scoop

     

    Screenshot_2020-10-31 La folie de l’entonnoir petit mystère iconographique(1).png

    Déclaration de Jean Castex, Premier ministre, qui interdit le culte à partir de mardi prochain :

    « Je dois vous dire que vous devez compter sur l’entière détermination du gouvernement de la République pour permettre à tous et à chacun de pratiquer son culte en toute sécurité et en toute liberté. Notre volonté est forte, notre détermination ne faiblira pas, c’est l’honneur de la France, c’est l’honneur de la République. »

    Il faut qu’il arrête de boire…

  • Routine

    La Commission européenne a annoncé hier qu’elle avait ouvert une procédure d'infraction contre la Hongrie pour « application incorrecte de la législation de l'UE en matière d'asile ». On en est pour l’heure à la « mise en demeure ». Le gouvernement hongrois a deux mois pour répondre. A défaut d’une réponse il y aura un « avis motivé » de la Commission, et si la Hongrie ne se couche pas ce sera la saisine de la Cour de justice de l’UE.

    *

    La Commission européenne a donné hier deux mois à la Pologne pour se conformer à sa demande d'abroger une loi qui « nuit à l'indépendance de la justice » La loi, de décembre dernier, empêche les juges polonais de renvoyer certaines questions à la Cour de Justice de l'UE à Luxembourg pour avis.

    Le même jour, la Commission a menacé la Pologne de poursuites judiciaires si elle ne se conformait pas à une décision de justice de l'UE de supprimer une chambre disciplinaire judiciaire qui ne lui plaît pas.

    *

    Les chiens aboient, la caravane passe.

  • En Suisse

    Le Conseil national suisse (chambre des députés) a rejeté hier par 115 voix contre 48 une motion du « Vert’libéral » Beat Flach visant à abolir le délit de blasphème.

  • Le référé de l’Agrif

    L’AGRIF, avec la FSSP, l’Institut du Bon Pasteur, l’ICRSP, et la FSVF, a déposé hier une requête en référé-liberté devant le Conseil d’État contre le décret du 29 octobre qui interdit le culte public à partir du 3 novembre.

    Ce texte est aussi, ou d’abord, une admirable profession de foi catholique, comme rarement la justice laïque a pu en être témoin.

    L’argument principal de l’Agrif est assurément que le Conseil d’Etat lui a déjà donné raison dans des circonstances similaires. Par son ordonnance du 18 mai, il avait conclu que la liberté de culte « comporte parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte ». C’est ainsi que le Conseil d’Etat laïque avait rétabli la liberté de culte que les évêques ne demandaient pas…

    Mais l’argumentation de l’Agrif est essentiellement religieuse. Sur « l’urgence », le référé souligne que « les nécessités de l’homme sont également pour beaucoup d’entre eux spirituelles », et que « au-delà de la l’atteinte disproportionnée à l’exercice d’une des libertés les plus fondamentales qui soient, l’urgence est en l’espèce caractérisée par le fait que les fidèles - ici catholiques - sont menacés de ne plus pouvoir recevoir les sacrements et notamment celui de la communion eucharistique » :

    « Le culte catholique ne consiste pas seulement en un ensemble de prières collectives, qui pourrait être remplacées provisoirement par radiodiffusion et prières personnelles à domicile. Pour les catholiques, la communion constitue un sacrement qui n’a rien de symbolique mais qui constitue le signe visible et sensible d’une réalité spirituelle par laquelle passe la grâce de Dieu destinée à la sanctification et au salut des hommes. »

    « Dans la religion catholique, on ne peut ainsi être privé sans grave dommage spirituel des sacrements au premier rang desquels la nécessaire confession et la nécessaire communion eucharistique.

    « En effet, la communion n’a rien de symbolique ou de convivial pour un catholique. Il s’agit de la réception du corps du Christ réellement présent avec Son corps, Son sang, Son âme et Sa divinité.

    « La communion au corps et au sang du Christ est une nourriture spirituelle et intime vécue par chaque catholique, que rien ne peut remplacer. Cette communion insuffle au croyant qui la reçoit dignement toutes les grâces nécessaires pour vivre en chrétien.

    « La communion sacramentelle et la confession annuelles sont si importantes qu’elles constituent des commandements de l’Église catholique.

    « La religion du Christ ne revient pas à se contenter de prier Dieu. La religion catholique est la religion de l’Incarnation par laquelle Dieu se rend réellement présent à la messe, elle est par excellence la religion de la médiation. Dans le catholicisme tout advient par des réalités humaines, qui sont des intermédiaires entre l’homme et Dieu : le ministre du culte ordonné, le pain consacré, l’eau du baptême, l’huile sainte etc. La dimension sensible est essentielle. Sans elle, à la différence d’autres religions même chrétiennes, comme par exemple le protestantisme, la religion est vidée de son sens, et de sa réalité. Sans cérémonies sensibles, le culte catholique n’existe plus.

    « Personne ne demande au gouvernement d’avoir la foi catholique. Mais en revanche, il est réclamé le respect de cette même foi et de ses urgentes nécessités. »

    La requête se poursuit par un examen des « illégalités manifestes » du reconfinement, la disproportion de la mesure d’interdiction des messes au regard des autres dispositions du décret. La requête liste tous les lieux qui demeurent ouverts au public et conclut : « Ainsi, il semble adapté et proportionné au gouvernement de permettre à la population de se déconfiner pour aller chez le blanchisseur, acheter des cigarettes, un magazine, des lunettes, un barbecue ou des plantes vertes mais disproportionné de pouvoir exercer le culte 1h par semaine et dans des conditions adaptées. » Et surtout de pouvoir prendre les transports en commun où aucune règle sanitaire ne peut être respectée.

    « En réalité, les exigences sanitaires sont bien plus faciles à respecter dans le cadre de lieux de culte que dans les salles de classe et encore plus que dans les transports en commun où cela est impossible. Il appartient au gouvernement d’autoriser ceux qui le souhaitent, comme le prévoit l’article 4 du décret du 30 octobre 2020 qui permet de se promener ou de sortir son chien, de pouvoir sortir de son domicile 2h le vendredi, le samedi ou le dimanche selon les cultes, pour se rendre dans le lieu de culte correspondant à sa pratique religieuse, muni d’une auto-attestation mentionnant l’heure de sortie et son motif. »

    On attend avec le plus grand intérêt la décision du Conseil d’Etat. Pour l’heure, rendons à César ce qui est à César : on ne peut que féliciter chaleureusement l’auteur de la requête, Me Jérôme Triomphe.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Quid dicébas, o Adam? Múlier quam dedísti mihi, dedit mihi de ligno, et comédi. Verba malítiæ sunt hæc, quibus magis áugeas quam déleas culpam. Verúmtamen Sapiéntia vicit malítiam. Rédditur nempe fémina pro fémina, prudens pro fátua, húmilis pro supérba; quæ pro ligno mortis gustum tibi pórrigat vitæ, et pro venenóso cibo illo amaritúdinis, dulcédinem páriat fructus ætérni. Muta ergo iníquæ excusatiónis verbum in vocem gratiárum actiónis, et dic: Dómine, múlier quam dedísti mihi, dedit mihi de ligno vitæ, et comédi; et dulce factum est super mel ori meo, quia in ipso vivificásti me. Ecce enim ad hoc missus est Angelus ad Vírginem. O admirándam et omni honóre digníssimam Vírginem! O féminam singuláriter venerándam, super omnes féminas admirábilem, paréntum reparatrícem, posterórum vivificatrícem!

    Saint Bernard, De laudibus Virginis Matris Hom. 2, n. 3

    Adam ! Que disais-tu ? « C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l’arbre, et j’ai mangé ! » Ce sont des paroles perfides. Par elles tu augmentes la faute plus que tu ne l’effaces. Cependant la Sagesse a vaincu la perfidie. Il fut donné femme pour femme ; la prudente pour l’étourdie ; l’humble pour l’orgueilleuse. Au lieu du bois de la mort, qu’elle t’offre le goût de la vie, et au lieu de cet aliment empoisonné d’amertume, qu’elle engendre la douceur du fruit éternel. Transforme donc la parole de malhonnête excuse en chant d’action de grâces, et dis : Seigneur, la femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre de vie, et j’ai mangé, et c’est devenu doux à mon palais plus que le miel, car par lui tu m’as rendu la vie. Voilà pourquoi l’ange fut envoyé à la Vierge ! O Vierge admirable, la plus digne de tout honneur ! O femme singulièrement vénérable, merveilleuse au-delà de toutes les femmes ; pour les parents, réparatrice ; pour les enfants, vivificatrice.

    (Je n’arrive pas à m’y faire : chaque année je suis stupéfait qu’on ait supprimé – en 1955 - la vigile de la Toussaint. Moi et mon bréviaire, on continue…)

  • Atterrés par le délire

    Plus de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.

    Ça commence comme ça :

    C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication. Et, force est hélas de constater qu’ils jouent très bien le rôle qui leur a été assigné. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré. Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.

    Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : « Du jamais vu depuis le confinement ». Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c’est étonnamment ce qui s’est passé la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n’est hélas qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.

    (…)

    Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93% sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85% ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger.

    Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septembre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5%) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09%) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%. Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire.

    Tout est à lire : ici.

  • Sans surprise

    L’auteur du triple assassinat islamique dans l'église de Nice est un Tunisien clandestin que la justice italienne avait condamné à être expulsé. Comme l’auteur de l’assassinat du prêtre de Côme le mois dernier.

    On précise qu’il avait été repêché en Méditerranée par un de ces bateaux qui vont récolter les clandestins sur les côtes d’Afrique du Nord pour les installer en Europe. Il avait été pris en charge par la Croix Rouge à Bari le 9 octobre.

    Tous les immigrationnistes et tous ceux qui mentent sur l’islam (dont le pape et nombre d’évêques) sont responsables de ces meurtres.

  • Mgr Cattenoz contredit Macron

    L’archevêque d’Avignon a le courage de dire que le blasphème n’est pas un droit et d’expliquer pourquoi, dans un texte publié par Liberté politique et le Salon Beige.

    Une question me travaille depuis des semaines : le blasphème est-il vraiment un droit en démocratie ? Les caricatures blasphématoires sont-elles un droit en démocratie ? Malgré les affirmations du président de la République, je réponds non à cette question et je voudrais argumenter ma réponse.

    En terre d’Islam radical, le blasphème contre le prophète ou le Coran est passible de la peine de mort et dans certains cas par décapitation. Dans l’Église catholique, quand un tabernacle ou un ciboire contenant la présence réelle du Seigneur est profané, les chrétiens célèbrent des messes de réparations et de demande de pardon pour de tels actes de profanation.

    Après les attentats de “Charlie Hebdo”, tout le monde était “Charlie” ! Personnellement, j’ai toujours affirmé : “Je ne suis pas Charlie”, tout en condamnant avec force les auteurs de cet attentat barbare et odieux. Il était fondamental de condamner l’attentat, mais il était tout aussi fondamental de me dissocier d’un journal qui fait sa une de caricatures aussi blasphématoires les unes que les autres.

    Lorsque “Charlie” a pu reparaître des mois plus tard, la une était toujours scandaleuse et m’a profondément blessé. Elle représentait le pape Benoît XVI sodomisé par le prophète ! Et la presse s’est réjouie de voir ce “journal” renaître de ses cendres. Quelques temps après, j’ai eu l’occasion, lors d’un repas à la préfecture d’Avignon avec le ministre de l’Intérieur de l’époque, et les représentants des cultes de poser au ministre la question suivante : le blasphème semble faire partie des gènes de “Charlie Hebdo”, mais ne pensez-vous pas que la liberté de publier blasphème et caricatures s’arrête là où je blesse gravement mes frères ? Et je lui ai dit combien j’avais été profondément bouleversé de voir ainsi bafouer le pape Benoît et même de voir bafouer le prophète à travers cette caricature. Il m’avait répondu à l’époque qu’au gouvernement, il y avait eu un débat, car un certain nombre de ministres condamnaient une telle caricature au nom même d’une limite à la liberté dans un monde où nous sommes invités à vivre en frères.

    Je dois avouer que j’avais pleuré devant une telle caricature qui blessait ma sensibilité de chrétien. Comment des journalistes peuvent-ils agir ainsi au nom d’un pseudo droit à une liberté totale et sans limites de caricaturer jusqu’à l’extrême et de s’en glorifier ? La démocratie ou le laïcisme n’ont rien à voir en cela.

    Je croyais – naïvement peut-être – que l’homme était fait pour vivre en société et que la République avait cru bon d’emprunter aux chrétiens le symbole de la “Fraternité” comme emblème de la République ! Si nous sommes appelés à vivre ensemble en frères, la liberté de chacun s’arrête là où je blesse mon frère. Je peux certes entamer le dialogue avec un frère qui ne partage pas mon point de vue, et user de tout mon pouvoir de persuasion, mais déclarer d’emblée que le blasphème et les caricatures, quelles qu’elles soient sont un droit en démocratie, cela n’est pas juste, cela n’est pas vrai.

    En même temps, cela ne justifie en aucune façon la décapitation d’un professeur d’histoire qui voulait réfléchir avec ses élèves sur la portée de telles caricatures et sur un tel blasphème remis au goût du jour dans une presse à scandale.

    Je dois avouer combien je suis resté sans voix devant les déclarations du président de la République, qui plus est parlant depuis le Liban, face à un tel acte. Il a justifié au nom même de la démocratie la liberté de dire et de publier tout et n’importe quoi, la liberté au blasphème sous toutes ses formes. Je croyais rêver !

    Je comprends qu’il soit de bon ton aujourd’hui de se moquer des religions et de les traîner dans la boue, mais les auteurs de tels comportements se rendent-ils compte qu’ils bafouent la liberté dans son vrai sens, son sens profond et authentique ?

    Au nom même de la fraternité, base de toute vie en société, je ne peux que redire : la liberté de chacun s’arrête là où je blesse gravement mon frère ! Il s’agit là d’une vérité fondement même de toute vie en société ou alors nous allons vers une dérive totalitaire qui ne dit pas son nom. En même temps, il nous faut condamner avec force les actes de violences et de barbarie qui prétendent répondre à cette conception erronée de la liberté.

    + Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon

  • Impetum inimicorum

    ℟. Impetum inimicorum ne timueritis: memores estote, quomodo salvi facti sunt patres nostri: * Et nunc clamemus in cælum, et miserebitur nostri Deus noster.
    ℣. Mementote mirabilium eius, quae fecit Pharaoni, et exercitui eius in Mari Rubro.
    ℟. Et nunc clamemus in cælum, et miserebitur nostri Deus noster.

    Ne craignez pas l’assaut des ennemis : souvenez-vous comment nos pères ont été sauvés, et crions maintenant vers le ciel, et notre Dieu aura pitié de nous. Souvenez-vous de ses merveilles, qu’il fit à Pharaon, et à son armée dans la mer Rouge.

    (Répons des matines, Maccabées I, 4 8-10)

  • Pologne et Hongrie

    Au moment où l’un des grands sujets de discussion dans l’UE est de savoir comment et jusqu’à quel point on peut lier les fonds européens et le respect de « l’Etat de droit » dans le prochain « super-budget » pluriannuel, la Pologne et la Hongrie annoncent qu’elles vont créer un « Institut de l’Etat de droit », et espèrent que d’autres pays y participeront.

    « Nous devons montrer à l’Europe qu’il peut y avoir une autre interprétation », a déclaré la ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, dans une interview au Guardian. « Nous pensons que pour être mieux compris, nous devons renforcer notre position sur de nombreuses questions juridiques cruciales qui formeront l'avenir de l'Europe. »

    « L’objectif de cet institut est qu’on arrête de nous prendre pour des imbéciles », avait précisé plus crûment le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, lors de l’annonce du projet avec son homologue polonais.

    « Si vous regardez l'Europe centrale, il se formule là une politique conservatrice très forte, dit Judit Varga au Guardian. Nous partageons le même point de vue sur la politique familiale et ce que nous pensons de certaines idéologies libérales. Nous voyons que toutes ces idéologies affectent l'interprétation des mêmes droits… Un pays qui bénéficie du soutien écrasant de ses citoyens doit avoir le droit de déclarer que la base de notre société est la famille, et que la famille est par défaut le mariage d'un homme et d'une femme. »