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  • Je ne suis pas prof

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    Il paraît que tout le monde aujourd’hui il est prof. Parce qu’un prof a été décapité par un Tchétchène.

    Mais je ne suis pas prof, parce que ce prof trouvait malin de montrer les ignobles caricatures de Mahomet à ses élèves (dans une banlieue islamique) pour parler de la « liberté d’expression ». Mais la liberté d’expression n’est pas la liberté de blesser les autres. Et ce n’est certainement pas la liberté de faire l’apologie des ignominies de Charlie Hebdo à des enfants de 13 ans.

    Je ne suis pas prof parce que ça m’est complètement indifférent que le Tchétchène ait « attaqué la République » et les « valeurs fondamentales de la République ». C’est seulement un assassin. Il a tué un homme, et c’est cela qui devrait compter.

    Mais bien sûr il n’y aura pas de procès. Parce que la République au nom de ses valeurs a aboli la peine de mort, mais elle tue systématiquement ceux qui tuent au nom de leurs valeurs à eux.

    Je ne suis pas prof, parce que je ne vois pas au nom de quoi on interdirait aux Tchétchènes de décapiter leurs ennemis. En tout cas pas au nom de la République, qui en a décapité au moins autant, y compris le roi de France.

    Quant au président "¡No pasarán!", il a de la chance que le ridicule, lui, ne tue plus.

  • Sainte Hedwige de Silésie

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    Deus, qui beatam Hedwigem a sæculi pompa ad humilem tuæ Crucis sequelam toto corde transire docuisti : concéde ; ut ejus meritis et exemplo discamus perituras mundi calcare delicias, et in amplexu tuæ Crucis omnia nobis adversantia superare : Qui vivis et regnas…

    O Dieu, de qui la bienheureuse Hedwige apprit à passer généreusement du sein des pompes du siècle en l’humble voie de votre croix ; faites que, par ses mérites et à son exemple, nous apprenions à fouler aux pieds les délices périssables du monde et à surmonter, en embrassant votre croix, tout ce qui nous est contraire.

  • Sainte Thérèse de Jésus

    Considérons maintenant les paroles suivantes de votre Maître : Qui êtes dans les cieux. Peut-être pensez-vous qu’il importe peu de savoir ce que c’est que le ciel et où il faut aller chercher votre Pèretrès saint ? Il est au contraire de la plus haute importance, pour les esprits distraits, non seulement de croire la vérité refermée dans ces paroles, mais encore de ne rien négliger pour en avoir une connaissance expérimentale ; car c’est une des considérations les plus propres à enchaîner l’entendement et à recueillir l’âme.

    Vous savez déjà que Dieu est en tout lieu : mais où est le roi, dit-on, là est la cour ; donc où est Dieu, là est le ciel. Vous pouvez admettre comme une vérité hors de doute, que là où se trouve sa divine Majesté, là se rencontre aussi toute sa gloire.

    Saint Augustin nous dit qu’après avoir longtemps cherché Dieu en beaucoup d’endroits il le trouva enfin au dedans de lui-même. Eh bien, pensez-vous qu’il serve peu à une âme distraite de comprendre cette vérité et de savoir qu’elle n’a pas besoin d’aller au ciel pour parler à son Père éternel et prendre avec lui ses délices ? Aucun besoin d’élever la voix pour lui parler ; si bas qu’elle parle, il entendra. Aucun besoin d’ailes pour aller à sa recherche ; qu’elle se mette en solitude, qu’elle regarde en elle-même, et qu’elle ne s’étonne pas d’y rencontrer un hôte si bo n; mais qu’elle lui parle comme à un père, qu’elle lui expose comme à un père tous ses besoins, lui raconte ses peines et le supplie d’y porter remède, avec une confiance qui n’exclue pas le sentiment de son indignité.

    Gardez-vous de ces réserves excessives, qu’on voit en certaines personnes, et qu’elles prennent pour de l’humilité. Si le roi vous accordait quelque faveur, l’humilité consisterait-elle à l’accueillir par un refus ? non certes, mais à l’accepter, à vous en reconnaître indignes, et puis à en jouir. Et lorsque le Souverain Maître du ciel et de la terre honore mon âme de sa visite, qu’il vient pour me combler de ses grâces et se réjouir avec moi, ce serait me montrer humble que de ne vouloir ni lui répondre, ni lui tenir compagnie, ni accepter ses dons, mais de le laisser là tout seul ? Et quand il me convie, me presse de lui demander ce dont j’ai besoin, ce serait faire preuve d’humilité que de rester dans mon indigence, et de le forcer ainsi à s’éloigner de moi pour n’avoir pu vaincre ma réserve ? En vérité, la plaisante humilité que celle-là!

    Non, mes filles, pas d’humilité de ce genre. Voyez dans Jésus-Christ un père, un frère, un maître, un époux et traitez avec lui selon ces diverses qualités ; lui-même vous apprendra quelle est celle qui lui plaît davantage, et qu’il vous convient de choisir. Ne soyez pas si simples alors que de n’en pas faire usage ; rappelez-lui sa parole, qu’il est votre époux, et demandez-lui qu’il vous traite comme ses épouses.

    Le chemin de perfection, 28.

  • La Pachamama officielle du Vatican

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    Ça vient de sortir... C'est une pièce de 10 €, mais elle en coûte 69...

    Hélas ce n'est pas une blague, on n'est pas le 1er avril. Mais elle est mise en circulation le 16 octobre, premier anniversaire du culte pontifical de Pachamama dans les jardins du Vatican.

    Il y en a une aussi à la gloire des "migrants".

  • Gag

    Il y avait hier l’élection des nouveaux membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Pour quatre des cinq « régions » du monde il n’y avait aucun suspense, puisque le nombre des pays candidats était celui des postes à pourvoir. Mais pour la région Asie-Pacifique il y avait cinq candidats pour quatre sièges. Et c’est la… Chine qui l’a emporté, face à… l’Arabie saoudite.

    Avec l’arrivée aussi de l’Ouzbékistan, du Pakistan, de Cuba, c’est désormais plus de la moitié des Etats membres du Conseil des droits de l’homme qui ne respectent pas les droits démocratiques les plus basiques, font remarquer les observateurs.

  • Une exception

    Le plus souvent, les lois votées dans les Etats américains visant à grignoter le « droit à l’avortement » sont retoquées par les juges, au nom précisément du droit absolu à l’avortement selon l’arrêt Roe contre Wade. Le but ultime des élus et des gouverneurs pro-vie étant que leurs lois arrivent sans cesse à la Cour suprême jusqu’au jour où celle-ci se saisira de l’une d’entre elles pour renverser l’arrêt Roe contre Wade, qui « n’est pas gravé dans le marbre », a osé dire hier Amy Coney Barrett face à Dianne Feinstein…

    C’est donc avec une certaine surprise qu’on découvre qu’un juge fédéral a confirmé plusieurs lois de l’Indiana, similaires à bien d’autres qui ont été annulées : celle qui oblige les avortoirs à avoir une homologation de l’Etat ; celle qui oblige les avortueurs à avoir un « privilège d’admission » à l’hôpital le plus proche ; celle qui oblige de pratiquer une échographie avant l’avortement ; celle qui oblige une mineure à avoir le consentement de ses parents.

    Le juge s’appelle Sarah Evans Barker. Elle a été nommée par… Ronald Reagan, elle est juge fédérale de l’Indiana depuis 1984.

    Comme elle a 77 ans, elle n’est plus « chief judge », mais « senior judge », et le « chief judge » est actuellement Jane Magnus-Stinson, nommée par Obama, et qui a priori devrait avoir un autre avis. Mystères de la justice américaine…

  • Saint Calixte

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    Le personnage central du portail nord de la cathédrale de Reims est saint Calixte Ier. Parce que dans cette cathédrale se trouvent les reliques du pape martyr. Elles devraient se trouver en fait dans l’abbaye Saint-Calixte de Cysoing, construite pour cela, mais la peur des Normands les fit transférer à Reims. En fait ce sont les révolutionnaires qui détruiront l’abbaye en 1793.

    Voici ce que j’ai trouvé sur le site internet de la "Société historique du Pays de Pévèle".

    L’histoire de l’abbaye commence après le décès d’Evrard de Frioul, (ou mieux Eberhard), lorsque son épouse Gisèle décide de créer une communauté religieuse dans son domaine. Celle-ci sera chargée de prier et de veiller à la fois sur les reliques de saint Calixte, amenées par son mari en 854 et placées dans une église reconstruite pour ce dépôt d’un corps saint, et sur la nécropole familiale. Celle-ci a été édifiée face à l’église où repose Calixte et reçoit la tombe d’Evrard, de Gisèle et de ses enfants. Cette communauté est encore mal connue et on ignore aussi le nombre de ces religieux qui pouvaient être des chanoines séculiers.

    Les menaces que font courir les invasions normandes amènent le départ des reliques du saint pape vers Reims en 887. L’archevêque avait promis leur retour dès que la paix serait revenue, en fait elles ne reviendront jamais. En compensation, Evrard est canonisé et son corps devenu reliques est placé en lieu et place de Calixte...

    Au XIIe siècle, le prévôt de la communauté fondée par la petite fille de Charlemagne se rend à Reims pour se plaindre des déboires de l’institution de Cysoing. En 1129, des chanoines réguliers de saint Augustin s’installent à Cysoing avec Anselme à leur tête, qui sera le premier abbé d’une véritable abbaye. Il faudra un peu de temps pour que les gens et les choses se mettent bien en place et la nouvelle communauté est affiliée à l’abbaye d’Arrouaise, en Artois. Au fil du temps, les chanoines de Cysoing vont se rallier à l’abbaye Saint-Victor de Paris, puis à l’abbaye Sainte-Geneviève également à Paris. A une question posée par Louis XV lors de son passage en 1744, l’abbé répondra que tous ces changements ont amené une certaine confusion sur les liens entretenus entre ces diverses abbayes...

    Bien que les reliques du saint pape ne soient plus dans l’abbatiale, l’établissement ne cessera jamais de s’appeler abbaye Saint-Calixte et Evrard en est officiellement le fondateur. Comme tant d’autres communautés religieuses obéissant à des règles de vie, l’abbaye de Cysoing va connaître des périodes de faste et de piété et des moments difficiles et de relâchement spirituel, surtout durant la Guerre de Cent ans. Mais du XVIe siècle à la Révolution, il faut noter que Cysoing ne cessera d’être un lieu réputé pour sa régularité et ses études. Les bâtiments connaîtront diverses campagnes de reconstruction et d’agrandissement. Mathias de Barda entreprend la reconstruction totale de l’abbatiale consacrée en 1535. Une très haute tour est ajoutée en 1624 par Erasme d’Autel qui fait rebâtir divers locaux.

    Mais c’est au cours des XVIIe et XVIIIe siècles que l’abbaye aura ses heures de gloire et sera réputée pour sa splendeur. Les abbés Joseph et Antoine Vranx, Laurent de Roque, Evrard Duhamel, vont porter le lieu à son achèvement, Laurent de Roque reprenant totalement le parc qui sera admiré par tous les voyageurs. C’est lui qui reçoit, du 14 au 17 mai 1744, le roi Louis XV, alors occupé à préparer la Campagne de Flandre, qui sera un succès pour ses armées jusqu’à la victoire de Fontenoy en 1745.

    L'abbaye est supprimée en 1792, comme tous les établissements religieux français, par les décrets de la Révolution et les armées républicaines y mettent le feu pour fêter une victoire sur les Prussiens en 1793. Il n’en restera que des ruines rapidement vendues avec les terres, qui seront loties. De nos jours, il ne subsiste qu’un magasin, servant jadis de réserves et de dépôts, bâti vers 1785, et longeant la rue Gambetta. Du parc il ne subsiste que les viviers et le monument élevé au centre d’une étoile formée par des avenues, célébrant le souvenir du passage du roi et ses victoires en Flandre. C’est un obélisque élégant, nommé pyramide depuis son inauguration en 1751.

  • Non à l’euthanasie…

    Le Comité espagnol de bioéthique publie un rapport dans lequel il s’oppose fermement à toute légalisation de l’euthanasie. Dès le lendemain, 160 juristes ont exigé le retrait du projet de loi qui est « contraire aux articles 10, 14, 15, 43.1, 49 et 50 de la Constitution espagnole, qui protègent la dignité de toute personne humaine et ses droits inaliénables à l’égalité et à la non-discrimination, à la préservation de la vie elle-même et à la protection de la santé même lorsqu’elle peut être réduite, et surtout lorsqu’il s’agit de handicaps physiques, sensoriels et psychologiques ou de citoyens dans leur vieillesse ».

    « Nous considérons qu’il n’y a pas de droit à la mort, ni sur le plan éthique ni sur le plan juridique », dit le Comité de bioéthique.

    Ah bon. On aimerait savoir pourquoi tout cela ne concerne pas l’avortement. Pourquoi il n’est pas contraire à la Constitution de tuer les bébés à naître, pourquoi les femmes ont le droit à la mort de leur bébé…

  • Les cinglé·e·s

    La cour d’appel du Minnesota a donné raison à une lycéenne qui se dit garçon et qui veut donc utiliser les toilettes des garçons.

    La lycéenne fait partie de l’équipe de natation masculine du lycée. Sic. Et la première année on la laissait aller au vestiaire des garçons. Jusqu’à ce que quelqu’un fasse remarquer qu’elle n’était pas vraiment un garçon, comme cela se voyait dans le vestiaire. La direction de l’école, un jour, lui a fait savoir que cela lui était désormais interdit. Avant de revenir sur cette décision quelques heures plus tard… Puis on lui a construit son vestiaire à part, dans le vestiaire des garçons. Mais, la deuxième année, elle a continué à utiliser le vestiaire des garçons. Alors elle a été renvoyée. Et elle a porté plainte.

    Deux des trois juges ont décidé que le lycée s’était rendu coupable de discrimination et de violation de la loi du Minnesota sur les droits de l’homme, et du titre IX de la Constitution des Etats-Unis qui interdit la discrimination sexuelle, parce qu’on doit respecter l’identité de genre des personnes.

    « Cette décision montre clairement que la ségrégation des élèves trans ne fait pas que nous déshumaniser, cela viole nos droits légaux », a dit l’élève.

    L’affaire ne vas pas en rester là. Mais fin août, c’est une cour d’appel fédérale (celle de Richmond, Virginie) qui a décidé qu’une lycéenne qui se prend pour un garçon a le droit d’utiliser les toilettes des garçons.

    Dans chacun de ces jugements, c’est le masculin qui est exclusivement utilisé pour désigner la plaignante.

    Comme il y a encore des gens, et des écoles, qui font la différence entre une fille et un garçon, ces affaires iront jusqu’à la Cour suprême.

    A ce propos, c’est aujourd’hui le deuxième jour de l’audition d’Amy Coney Barrett devant le Sénat. Hier, des manifestants qui bloquaient l’entrée du Sénat ont dû être dégagés par la police. Et elle a dû subir une violente attaque de la sénatrice du… Minnesota Amy Klobuchar. Celle-ci a commencé en disant que « le problème est que nous avons un Président pour qui la vérité ne compte pas », et s’est lancée dans une diatribe contre les militants de la vie.

    Aujourd’hui c’était le tour de Dianne Feinstein, qui ne l’a pas attaquée sur sa foi, comme lors de l’audition pour être juge fédérale, mais uniquement sur l’avortement…