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Antienne de communion
Puisqu’il n’y a pas de saint aujourd’hui au calendrier du missel de 1960, et que le jeudi est le jour de l’eucharistie, voici l’antienne de la liturgie byzantine pour la communion des célébrants, le dimanche, lors d'une divine liturgie solennelle en la co-cathédrale grecque-catholique de la Martorana (Palerme), un 15e dimanche après la Croix (autour du 20 janvier). C'était entre 1989 et 2005, et je viens de le découvrir.
Avant la communion on voit la fraction et la commixtion, et le zéon (eau bouillante) versé dans le calice. En rompant l'hostie (l'"Agneau"), le prêtre dit: "Est rompu et partagé l'Agneau de Dieu, rompu mais non divisé, toujours mangé mais jamais consommé, sanctifiant ceux qui y communient." En mettant une parcelle dans le calice: "Plénitude de la foi du Saint-Esprit. Amen." En bénissant l'eau chaude: "Bénie soit la ferveur de tes saints en tout temps, maintenant et à jamais et dans les siècles des siècles, amen." Quand le diacre verse l'eau chaude : "Ferveur de la foi, pleine du Saint-Esprit."
L’évêque (de Piana degli Albanesi) est Mgr Sotìr Ferrara (né et mort à Piana degli Albanesi...).
Comme c’est une messe télévisée on doit hélas subir les commentaires (toutefois relativement discrets) de la journaliste. La divine liturgie entière se trouve ici :
https://youtu.be/fehpi4IB-7k
Αἰνεῖτε τὸν Κύριον ἐκ τῶν οὐρανῶν, αἰνεῖτε αὐτὸν ἐν τοῖς ὑψίστοις. Ἀλληλούϊα, Ἀλληλούϊα, Ἀλληλούϊα.
Louez le Seigneur dans les cieux, louez-le dans les hauteurs, alléluia. (Psaume 148)De la même divine liturgie j’ai également extrait le chant après la communion :
Εἴδομεν τὸ φῶς τὸ ἀληθινόν, ἐλάβομεν Πνεῦμα ἐπουράνιον, εὕρομεν πίστιν ἀληθῆ, ἀδιαίρετον Τριάδα προσκυνοῦντες· αὕτη γὰρ ἡμᾶς ἔσωσεν.
Nous avons vu la vraie Lumière, nous avons reçu l’Esprit céleste, nous avons trouvé la vraie foi, nous adorons l’indivisible Trinité, car c’est elle qui nous a sauvés.
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Le droit, dit-il
François :
« Les personnes homosexuelles ont le droit de faire partie d'une famille, ils sont enfants de Dieu, ils ont le droit à une famille. Personne ne peut être expulsé d'une famille, ni vivre une vie impossible à cause de cela. Ce que nous devons faire, c'est une loi de cohabitation civile, ils ont le droit d'être légalement couverts. »
Le cardinal Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, approuvé par Jean-Paul II :
L'Église enseigne que le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l'approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l'union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société. Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité. L'Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs pour le bien des hommes et de toute la société.
Durant l'audience accordée le 28 mars 2003 au Cardinal Préfet soussigné, le Souverain Pontife Jean-Paul II a approuvé les présentes considérations, décidées lors de la Session ordinaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et en a ordonné la publication.
Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 3 juin 2003, mémoire de Saint Charles Lwanga et de ses compagnons.
Joseph Card. Ratzinger
Préfet
Autre extrait :
Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. Il faut s'abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à l'application de lois si gravement injustes, et autant que possible ne pas coopérer matériellement à leur application. En la matière, chacun peut revendiquer le droit à l'objection de conscience.
Autres extraits :
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L’UE de plus en plus chère…
Dans le cadre de l’examen en première lecture du projet de loi de finances 2021, l’Assemblée nationale a adopté un montant prévisionnel de 26,86 milliards d’euros pour sa contribution au budget de l’Union européenne, soit 5,4 milliards de plus que pour cette année.
Une augmentation record de 25%...
C’est dû en grande partie à ces salauds d’Anglais et au méchant coronavirus. Bien sûr.
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Incroyable…
Aperçu aux « informations » télévisées, parmi des réactions à l’assassinat du prof de l’école de la République laïque, quelqu’un qui, les yeux écarquillés au-dessus de son masque, trouvait véritablement incroyable qu’on décapite quelqu’un en France…
La guillotine fut pourtant la toute première invention de la République française (avant même qu’elle soit proclamée), qui fit passer l’artisanat du bourreau royal au niveau industriel.
On l’appelait même le rasoir républicain. Et il était très laïque car on décapitait particulièrement les prêtres.
Certes, on peut juger que décapiter au couteau n’est pas républicain. Et que le faire au cri de Allahou Akbar n’est pas laïque. Mais le résultat est le même.
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En Egypte
Le gouvernement égyptien a émis un nouveau décret reconnaissant la pleine conformité de 45 autres églises et 55 édifices annexes aux dispositions réglementant la construction des lieux de culte chrétiens.
Le nouveau décret, adopté au cours de la 17e réunion du comité gouvernemental ad hoc en présence du Premier ministre Mostafa Madbouly, porte à 1.738 le nombre total d'églises et d'édifices auxiliaires de service ayant été légalisés depuis le début du processus concernant les lieux de culte chrétiens construits « sans permis ».
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Au Pakistan
Arzoo Raja, 13 ans, catholique vivant à Karachi, a été enlevée, convertie de force à l'islam et contrainte à épouser un musulman de 44 ans dénommé Ali Azhar.
Nasir Raza, militant des droits fondamentaux qui assiste la famille de la jeune fille, déclare à l'agence Fides : « Il s'agit du énième cas, une histoire qui se répète. Le 13 octobre, la jeune fille a été enlevé et, le même jour, convertie de force à l'islam et contrainte à un mariage islamique impunément. Arzoo Raja jouait chez elle. Elle est sortie pour aller dans un magasin et n'en est pas revenue. Après sa disparition, sa famille a déposé une plainte contre X devant les autorités de police, le 13 octobre aux alentours de 17h00 locales ».
La police a classé l’affaire sans suite : dès le lendemain, le musulman a présenté le fameux affidavit signé par l’adolescente attestant de sa libre volonté de se convertir à l'islam et de se marier, un certificat de conversion à l'islam et un certificat de mariage.
La loi pakistanaise interdit théoriquement le mariage des mineurs, mais la loi islamique le permet à partir de 13 ans pour les filles et 15 ans pour les garçons.
Un millier de jeunes chrétiennes ou hindoues sont ainsi enlevées chaque année. Beaucoup de familles ne portent pas plainte, sachant que ça ne sert à rien sinon à attirer des menaces…
Addendum
L'affidavit présenté non par la jeune fille mais par le "mari" indique que Arzoo a 18 ans. Alors qu'il est certain qu'elle en a 13. Les avocats de la famille poursuivent donc la procédure. Mais il est déjà arrivé, et récemment, que la justice refuse de prendre en compte cette falsification... au nom de la loi islamique.
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Saint Hilarion
Italicus, habitant du même bourg et qui était chrétien, nourrissait des chevaux pour courir au cirque contre ceux de l'un des deux premiers magistrats de Gaza, fort affectionné à l'idole de Marnas; ce qui était une coutume observée dans toutes les villes romaines depuis Romulus, lequel, par suite de l'heureux succès du rapt des Sabines, avait ordonné que des chariots tirés par quatre chevaux feraient sept tours en l'honneur de Confus, dont il avait fait une divinité sous le nom du Dieu des conseils, bien que ce fût en effet à cause d'une action qui n'était qu'une pure tromperie; et dans cette course celui-là était réputé victorieux qui avait devancé les chevaux de ses concurrents. Italicus voyant que son antagoniste, par le moyen d'un enchanteur qui usait de certaines paroles pour invoquer les démons, empêchait ses chevaux d'aller et redoublait la vitesse des siens, vint trouver le bienheureux Hilarion pour le supplier non pas tant de faire tort à son adversaire que d'empêcher qu'il n'en reçût point de lui. Ce vénérable vieillard trouvant qu'il était ridicule d'employer inutilement des oraisons pour de semblables niaiseries, et lui disant en souriant : « Que ne vendez-vous plutôt ces chevaux, afin d'en donner le prix aux pauvres pour le salut de votre âme? » il répondit que c'était une fonction publique à laquelle il ne se portait pas volontairement, mais y était contraint, et qu'un chrétien ne pouvant user de charmes, il avait jugé beaucoup plus à propos d'avoir recours à un serviteur de Jésus-Christ, principalement contre ceux de Gaza, qui étaient ennemis de Dieu, et dont l'insolence ne le regardait pas tant que l'Église de Jésus-Christ. Sur quoi Hilarion, en étant prié par les frères qui se trouvèrent présents, commanda qu'on emplît d'eau un pot de terre dans lequel il avait coutume de boire, et qu'on le lui donnât. Italicus l'ayant reçu, en arrosa l'écurie, les chevaux, le cocher, le chariot et les barrières du cirque. Tout le peuple était dans une merveilleuse attente de ce qui devait arriver ; car son adversaire, se moquant de cela comme d'une superstition, l'avait publié partout, et ceux qui favorisaient Italicus se réjouissaient déjà dans la croyance qu'ils avaient d'une victoire assurée. Le signal étant donné, les chevaux d'Italicus allaient aussi vite que s'ils eussent eu des ailes, et les autres semblaient avoir des entraves aux pieds. Les roues du chariot tiré par ceux-ci paraissaient tout enflammées, et à peine ceux qui conduisaient l'autre pouvaient-ils voir le dos de leurs adversaires qui volaient ainsi devant eux. Il s'éleva un grand cri de tout le peuple, et les ennemis mêmes d'Italicus ne purent s'empêcher de dire tout haut : « Jésus-Christ a vaincu Marnas. » Mais ceux qui avaient reçu ce déplaisir, frémissant de rage, demandaient que l'on punît Hilarion comme étant le sorcier des chrétiens. Cette victoire, si connue et si publique, servit beaucoup pour faire embrasser la foi et à ceux qui en furent témoins et depuis à plusieurs autres qui étaient employés dans les jeux du cirque.
Saint Jérôme, Vie de saint Hilarion, ch. 7
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Toujours les mêmes…
Viktor Orbán a nommé András Zsolt Varga président de la Cour suprême. C’est un énorme scandale. Pourquoi ? Parce que Varga a été l’adjoint du procureur général qui est un proche d’Orban. Ben tiens. (La véritable information est que András Zsolt Varga, docteur en droit, spécialisé en droit constitutionnel et administratif, procureur général honoraire, ancien doyen de la faculté de droit de l’université catholique Pázmány, a été élu président de la Cour suprême par les deux tiers des députés.)
Les dirigeants polonais ont osé faire de Przemysław Czarnek, docteur en droit, professeur à la prestigieuse université catholique de Lublin, le nouveau ministre de l’Education et de la Science. C’est un scandale absolu. Pourquoi ? Parce que cet homme-là a osé dire, un jour : « Mettons fin à la discussion sur ces abominations LGBT, l’homosexualité, la bisexualité et les manifestations pour l’égalité. » Quel exemple pour les enfants…
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La dictature s’étend
Le Professeur Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de Garches, a été démis de ses fonctions de vice-président de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT) et de président de son conseil scientifique, suite à des propos tenus sur Sud Radio.
Il avait dit que les tests PCR produisent une majorité de faux positifs créant ainsi des « millions de faux cas » de Covid-19, en raison d'un trop grand nombre de cycles d'amplification. Or c’est très précisément ce que disait l’inventeur des tests PCR, Kary Mullis : en multipliant les cycles tout le monde est positif à tout…
Je découvre à cette occasion que le tweet où on le voyait le dire vient d’être censuré…
Un tweet du Dr Scott Atlas, conseiller à la Maison Blanche sur la « crise sanitaire », a également été supprimé par Twitter. Parce qu’il remettait en cause l’efficacité du masque. Or il ne faisait que donner des références à des autorités, notamment à l’OMS qui dans son texte de juin dernier ne recommandait pas la généralisation du port du masque.