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  • Dictature de l’UE

    La Cour de Justice de l’Union européenne vient de condamner la Hongrie pour les mesures prises afin d’empêcher Soros de faire sa propagande à l’université.

    La Hongrie avait démocratiquement voté une loi interdisant à une organisation étrangère de fonder ou gérer une université si elle ne gère pas déjà un établissement universitaire dans son pays. Ce qui est une mesure de bon sens, existant dans d’autres pays (notamment en France), et qui en l’occurrence obligeait l’université financée par Soros à quitter le pays.

    La Cour de Justice de l’UE considère que la Hongrie est trop méchante pour avoir le droit de réguler son organisation universitaire, et ajoute que le gouvernement hongrois ne peut pas prétendre que cette université étrangère porterait atteinte à l’ordre social hongrois. Puisque Soros est un pur philanthrope.

    En bref c’est un jugement en faveur de George Soros (financé par Soros ?), qui doit pouvoir répandre sa propagande partout sans contrôle.

    Addendum

    Réaction de Judit Varga, ministre de la Justice: "Nous trouvons le deux poids deux mesures inacceptable ; toute université en Hongrie doit respecter les lois de la même façon. Il n'y a aucune possibilité de créer une loi qui donnerait à l'université de Soros un avantage sur les universités hongroises."

  • Persécution

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    Les fidèles de Saint-Germain en Laye, privés de messe traditionnelle, avaient trouvé l’ancienne chapelle de l’hôpital, inutilisée.

    Mais l’évêque de Versailles, qui refuse, nul ne sait pourquoi, qu’il y ait la messe traditionnelle à Saint-Germain en Laye, a fait fermer la chapelle à clef.

    La messe a été célébrée dimanche devant la chapelle.

    Comme dans un pays de persécution.

    Sauf qu’ici c’est l’évêque le persécuteur.

  • Saint Bruno

    Bréviaire :

    Bruno, fondateur de l’Ordre des Chartreux, naquit à Cologne. Dès le berceau, il montra de tels indices de sa sainteté future, par la gravité de ses mœurs, par le soin qu’il mettait, avec le secours de la grâce divine, à fuir les amusements frivoles de cet âge, qu’on pouvait déjà reconnaître en lui le père des moines, en même temps que le restaurateur de la vie anachorétique. Ses parents, qui se distinguaient autant par leur noblesse que par leurs vertus, l’envoyèrent à Paris, et il y fit de tels progrès dans l’étude de la philosophie et de la théologie, qu’il obtint le titre de docteur et de maître dans l’une et l’autre faculté. Peu après, il se vit, en raison de ses remarquables vertus, appelé à faire partie du Chapitre de l’Église de Reims.

    Quelques années s’étant écoulées, Bruno renonçant au monde avec six de ses amis se rendit auprès de saint Hugues, Évêque de Grenoble. Instruit du motif de leur venue, et comprenant que c’était eux qu’il avait vus en songe, la nuit précédente, sous l’image de sept étoiles se prosternant à ses pieds, il leur concéda, dans son diocèse, des montagnes très escarpées connues sous le nom de Chartreuse. Hugues lui-même accompagna Bruno et ses compagnons jusqu’à ce désert, où le Saint mena pendant plusieurs années la vie érémitique. Urbain II, qui avait été son disciple, le fit venir à Rome, et s’aida quelques années de ses conseils dans les difficultés du gouvernement de l’Église, jusqu’à ce que, Bruno ayant refusé l’archevêché de Reggio, obtint du Pape la permission de s’éloigner.

    Poussé par l’amour de la solitude, il se retira dans un lieu désert, sur les confins de la Calabre, près de Squillace. Ce fut là que Roger, comte de Calabre, étant à la chasse, le découvrit en prière, au fond d’une caverne où ses chiens s’étaient précipités à grand bruit. Le comte, frappé de sa sainteté, commença à l’honorer et à le favoriser beaucoup, lui et ses disciples. Les libéralités de Roger ne demeurèrent pas sans récompense. En effet, tandis qu’il assiégeait Capoue, Sergius, un de ses officiers, ayant formé le dessein de le trahir, Bruno, vivant encore dans le désert susdit, apparut en songe au comte et, lui découvrant tout le complot, le délivra d’un péril imminent. Enfin, plein de mérites et de vertus, non moins illustre par sa sainteté que par sa science, Bruno s’endormit dans le Seigneur et fut enseveli dans le monastère de Saint-Etienne, construit par Roger, où son culte est resté jusqu’ici en grand honneur.

    [Le Roger dont il est question ici est Roger dit Borsa, duc d’Apulie et de Calabre, fils de Robert Guiscard, premier duc normand de l’Italie du sud ; donc neveu de Roger Ier roi de Sicile et petit-fils de Tancrède de Hauteville fils de Viking…]

  • Caricature

    Le Parlement européen doit adopter aujourd’hui une résolution contre la Bulgarie, déjà adoptée par sa commission des libertés civiles.

    « L’Union européenne ne peut pas être une caricature de l’Union soviétique », a réagi le député bulgare Angel Djambazki.

    Mais si, elle peut. Et ce n’est pas nouveau.

  • Un seul soutien

    Matteo Salvini comparaissait samedi devant la « Justice » italienne pour avoir, comme ministre de l’Intérieur, empêché le débarquement en Italie de 116 clandestins…

    L’audience préliminaire a été remportée au 20 novembre, le juge voulant entendre d’abord le Premier ministre et l’actuel ministre de l’Intérieur.

    Matteo Salvini a bénéficié d’un soutien d’un gouvernement étranger. Un seul. Sans surprise, celui du gouvernement hongrois.

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a déclaré qu’il était « honteux » que Salvini doive comparaître devant un tribunal, et non les passeurs de migrants. L’immigration clandestine est porteuse de risques sécuritaires, culturels et, pendant la pandémie, de graves risques sanitaires pour l’Europe, a dit Péter Szijjártó. En tant que ministre de l’Intérieur, M. Salvini a empêché les « réseaux de passeurs agissant en tant qu’ONG » d’emmener des migrants clandestins en Italie, et donc en Europe, donc « l’Italie, mais aussi l’Europe tout entière, devraient remercier M. Salvini ».

  • Dictature climatique

    Deloitte, qui est l’un des quatre plus grands cabinets d’audit et de conseil du monde a publié un rapport indiquant que le réchauffement climatique allait bénéficier à un tiers des pays, et détaillant quels étaient les pays qui allaient le plus en profiter.

    C’est une absolue évidence que le réchauffement climatique ne peut que profiter aux pays froids, et même à d’autres.

    Mais le tollé a été tel que Deloitte a retiré le rapport… Et a fait son mea culpa, et a fait pénitence :

    « La formulation malheureuse n'est pas représentative de la position générale de Deloitte sur l'impact du changement climatique. C'est pourquoi ce rapport a été retiré et n'est plus accessible au public. Deloitte pense qu'il est essentiel que tout le monde - des gouvernements aux entreprises, en passant par les ONG et les particuliers - agisse pour protéger la planète. »

  • Une claque

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    Dans une lettre publiée hier, Mgr Vincent Guo Xijin informe les fidèles du diocèse de Mindong qu’il abandonne toutes ses fonctions et se retire dans une vie de prière.

    L’évêché de Mindong était le diocèse modèle de l’accord entre François et les communistes : l’évêque acceptait de devenir auxiliaire de l’évêque officiel qui était subitement reconnu par Rome.

    Mais Mgr Guo Xijin, refusant de s’affilier à l’Eglise officielle, n’était pas reconnu par les communistes. Et on lui coupa l’eau et l’électricité.

    Aujourd’hui il jette l’éponge. Montrant à l’évidence que l’accord de François est un marché de dupes, qui ne sert qu’à renforcer la persécution des catholiques fidèles.

    Dans sa lettre, il se décrit comme un « imbécile » et un « rustre » incapable de comprendre ce qui se passe dans « l’Eglise en Chine ».

    Il est clair que lui est un martyr et que c’est un autre qui est un imbécile et un rustre.

  • 700.000 euros

    Le Corriere della Sera révèle que dans le temps où il était substitut à la Secrétairerie d’Etat (jusqu’en juin 2018), le cardinal Becciu avait transféré 700.000 € à un compte australien.

    Selon Edward Pentin, du National Catholic Magister, ces fonds « extra-budgétaires » furent manifestement transférés à la nonciature australienne « pour un travail à réaliser ».

    Or c’était au moment où le cardinal Pell était persécuté par la justice australienne, le Vatican ne levant pas le petit doigt pour défendre le cardinal préfet du conseil pour l’économie, dont le premier ennemi était… le cardinal Becciu, qui refusait l’audit décidé par son confrère…

    Selon Mgr Alberto Perslasca, proche collaborateur du cardinal Becciu, ce dernier « utilisait des journalistes pour discréditer ses ennemis ». Ce que dément vivement l’intéressé. Sans dire à quoi ont pu servir les 700.000 €…

  • Saint Placide

    Messánæ, in Sicília, natális sanctórum Mártyrum Plácidi Mónachi, e beáti Benedícti Abbátis discípulis, et ejus fratrum Eutychii et Victoríni, ac soróris eórum Fláviæ Vírginis, itémque Donáti, Firmáti Diáconi, Fausti et aliórum trigínta Monachórum, qui omnes a Manúcha piráta, pro Christi fide, necáti sunt.

    A Messine, en Sicile, l'anniversaire des saints martyrs Placide, moine, l'un des disciples du bienheureux abbé Benoît, Eutyche et Victorin, ses frères, la vierge Flavie, leur sœur; Donat, Firmat diacre, Fauste, et trente autres moines, tous massacrés pour la foi du Christ par le pirate Manucha.

    Ainsi dit toujours le martyrologe, édition de 1961, en tête de ce jour. Pendant longtemps on a assimilé ce moine Placide massacré par les pirates en Sicile au fameux petit disciple de saint Benoît. En fait ce Placide de Sicile et le "pirate Manouche" sont de plusieurs siècles plus tard.

    Dans mon bréviaire bénédictin de 1955, la fête de saint Placide et ses compagnons martyrs est toujours une fête « majeure de seconde classe », donc une grande fête, mais toute mention du disciple de saint Benoît a disparu, et l’oraison, qui ne cite aucun nom, ne fait même pas mention du martyre… Depuis lors les bénédictins ont joint Placide à saint Maur (lequel a d’ailleurs le même problème d’identification…).

    En ce qui me concerne je célèbre cet office comme celui de tous les martyrs bénédictins… Puisqu’ils n’ont pas de fête, et qu’il y eut des martyrs, dont le Placide sicilien et tous ses frères moines…

    Pour faire bonne mesure, le sermon de saint Augustin du deuxième nocturne n’est pas de saint Augustin, mais, comme cela arrive de temps et temps, de saint Césaire.

    Et certains auront remarqué que j’avais d’abord mis ce matin saint Pierre d’Alcantara, me trompant de deux semaines…

    Quel curieux jour…

  • 18e dimanche après la Pentecôte

    L’introït par les moines de Solesmes en avril 1930.


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    Da pacem, Dómine, sustinéntibus te, ut prophétæ tui fidéles inveniántur : exáudi preces servi tui et plebis tuæ Israël.
    Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.

    Donnez la paix, Seigneur, à ceux qui vous attendent afin que vos prophètes soient trouvés fidèles : exaucez les prières de votre serviteur, et celles d’Israël votre peuple.
    Je me suis réjoui de ces mots qui m’ont été dits : Nous irons dans la maison du Seigneur.

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    Lu sur le site de L’Homme Nouveau :

    Les introïts du premier mode ont une couleur bien particulière : ils rayonnent la paix. Celui-ci est par excellence un chant de paix. Non seulement parce qu’il commence par ce mot et ce souhait de paix, mais aussi parce que toute sa mélodie et aussi son contexte liturgique sont très évocateurs de la paix qui est liée à la ville de paix, Jérusalem. Dans l’antiquité chrétienne, la messe du 18ème dimanche après la Pentecôte n’existait pas. La nuit précédant ce dimanche avait été une nuit de veille consacrée notamment aux ordinations. La veillée se prolongeait tard dans la nuit et s’achevait par la messe au petit matin. Du coup cette messe qui restait liée au samedi, célébrée dans la nuit de samedi à dimanche valait pour ces deux jours et le dimanche était vacant. Ce n’est que plus tard, dans les milieux monastiques notamment, qu’on a composé une messe pour ce 18ème dimanche après la Pentecôte. Les moines ont particulièrement la nostalgie de l’éternité. Leur renoncement au monde les place plus spontanément peut-être dans la perspective du ciel. D’où leur amour de la Jérusalem céleste, cette cité de Dieu qui est aussi l’Épouse : un monde idéal où règne la paix, où triomphe enfin l’amour sans crainte de guerre, de maladie, de mort, de souffrance, de péché et d’offense. On pense à la ronde des élus de Fra Angelico, cette merveille d’évocation du bonheur éternel qui nous attend. Alors quand les moines ont composé cette messe, ils ont développé ce thème de la Jérusalem céleste, dont le monastère, à leurs yeux, représente l’ébauche et comme l’anticipation. Et les chants de cette messe sont tous en rapport avec la ville sainte ou le temple. L’introït évoque la paix, nom propre de Jérusalem qui signifie vision de paix ; le graduel Lætatus sum fait allusion au pèlerinage qui conduit les fidèles dans la maison du Seigneur et à la joie de cette circonstance (la paix est aussi mentionnée dans ce chant) ; l’alleluia célèbre l’hommage des nations elles-mêmes à la gloire du lieu saint et du roi divin qui y habite ; l’offertoire et la communion mentionnent les sacrifices qui montent du temple vers le Seigneur en offrande d’agréable odeur (évocation de l’eucharistie chrétienne, l’unique sacrifice qui résume et accomplit la multitude des sacrifices de l’ancienne alliance).