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  • Toutes les occasions sont bonnes

    L’Assemblée de l’Etat de New York a adopté vendredi dernier un budget extraordinaire dans le cadre de la pandémie. L’un des articles de la loi est la… légalisation de la gestation commerciale pour autrui. (New York était l’un des trois derniers Etats où c’était interdit.) Le texte a été signé quelques heures plus tard par le gouverneur Andrew Cuomo.

    Melissa Brisman, qui gère l’une des plus grosses agences de GPA des Etats-Unis, se félicite de l’adoption de cette loi, tout en regrettant que les « parents » de l’enfant doivent payer l’assurance maladie et l’assurance sociale de la mère porteuse pendant un an après la naissance. Une GPA coûte déjà entre 80.000 et 250.000 € (dont 35.000 pour la pondeuse), ça va augmenter les frais…

    Bien sûr, la nouvelle loi de New York stipule que la mère porteuse a le droit de recourir à l’avortement à tout moment (puisque cela entre dans le cadre des « soins de santé »).

  • Exit ne tue plus

    A quelque chose le virus est bon : l’entreprise d’euthanasie Exit en Suisse indique sur son site internet :

    Nous avons suspendu toutes nos activités d’assistance depuis le vendredi 20 mars 2020. Les dates d’assistance agendées durant la période de crise sont annulées et de nouvelles dates ne pourront être fixées avec l’accompagnateur/trice que lorsque les mesures restrictives seront levées.

    Ils appellent cela de l’assistance. L’assistance à personne en danger veut dire ici la tuer…

  • Lundi saint

    L’antienne d’offertoire de ce jour est à la fois une plainte et un cri du Seigneur souffrant sa Passion. L’excès de douleur le fait chanter dans le haut du mode, au point même qu’à partir de facere le mode est transposé à la quinte supérieure, et que la mélodie se termine à la quinte, sur un si au lieu d’un mi. Je ne sais pas s’il y a d’autres exemples d’un tel saut (définitif) de tonique.

    Au moyen âge, les antiennes d’offertoires étaient accompagnées de versets, pris dans le même psaume (142). Celui qu’on voit le plus souvent est : « Exaudi me in tua justitia, et ne intres in judicio cum servo tuo, Domine ». Dans un concert des maîtres de chœur, à Fontevraud en juillet 1990, dom Lefeuvre avait fait chanter un autre verset : « Ad te confúgi, doce me fácere voluntátem tuam : quia Deus meus es tu. » Lequel est donc suivi d’une reprise de l’antienne, à partir de « ad te confugi », et l’on remarque que la fin de cette reprise redescend vers la tonique mi du mode : de ce fait la pièce se termine dans le vrai mode de mi…


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    Eripe me de inimícis meis, Dómine : ad te confúgi, doce me fácere voluntátem tuam : quia Deus meus es tu.
    . Velociter exaudi me, Domine: defecit spiritus meus.
    Ad te confúgi, doce me fácere voluntátem tuam : quia Deus meus es tu.

    Arrache-moi à mes ennemis, Seigneur, auprès de toi je me suis refugié, apprends-moi à faire ta volonté, car c’est toi qui es mon Dieu. ℣. Exauce-moi vite, Seigneur : mon esprit défaille. Auprès de toi je me suis refugié, apprends-moi à faire ta volonté, car c’est toi qui es mon Dieu.

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  • Il y a 50 ans (18) : la Semaine Sainte

    La réforme de la semaine sainte, en 1955, avait déjà « simplifié » drastiquement la cérémonie des Rameaux et en avait profondément modifié la nature. La réforme Bugnini a achevé le massacre.

    Elle donne deux oraisons au choix pour la bénédiction des rameaux, dont l’une reprend en partie l’oraison traditionnelle, mais… sans la formule de bénédiction !

    La seconde antienne à chanter pendant la distribution des rameaux est supprimée, et la première devient un chant de la procession. (Il n’y a donc plus de chant prévu pour la distribution, qui n’est d’ailleurs pas mentionnée dans les rubriques.)

    Sept des huit antiennes de la procession prévues dans le rite de 1955 sont supprimées. Ne reste que la dernière, pour l’entrée dans l’église : « Ingrediente Domino ». A condition qu’il y ait une procession, car les rubriques permettent explicitement qu’il n’y en ait pas. Elles permettent aussi de chanter autre chose que ce qui est indiqué…

    A la messe, la Passion change chaque année : saint Matthieu, saint Marc, saint Luc, afin (c’est comme un principe de la « réforme ») que les fidèles n’aient aucun repère, et que la Passion ne puisse pas être chantée. Car en dehors des communautés religieuses il est quasi impossible d’avoir des chantres qui aient à leur répertoire les quatre Passions. Mais de toute façon il n’est plus question de chanter la Passion, et d’ailleurs est prévue une lecture brève…

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  • Dimanche des Rameaux

    Le dimanche des Rameaux est aussi le deuxième dimanche de la Passion, et la messe est dominée par le chant de la Passion selon saint Matthieu. La procession et l’évangile prennent beaucoup de temps, et ce qu’il y a entre les deux passe un peu inaperçu, surtout le graduel, auquel fait en outre concurrence le trait : le texte de celui-ci est une bonne partie du psaume 21, le psaume de la crucifixion ; qui attire donc d’avantage l’attention.

    Le graduel laisse percer la lumière de la résurrection au beau milieu de la liturgie de la passion : tu m’as tenu la main, dit Jésus à son Père, tu m’as conduit selon ta volonté, et tu m’as glorieusement assompté.

    Tenuísti manum déxteram meam : et in voluntáte tua deduxísti me : et cum glória assumpsísti me.
    . Quam bonus Israël Deus rectis corde ! mei autem pæne moti sunt pedes : pæne effúsi sunt gressus mei : quia zelávi in peccatóribus, pacem peccatórum videns.

    Mon Dieu, vous m’avez pris la main droite ; vous m’avez conduit selon votre volonté et vous m’avez glorifié.
    . Qu’il est bon, le Dieu d’Israël, pour tous ceux qui ont le cœur droit. J’étais sur le point de fléchir, mon pied a presque glissé, car je portais envie aux impies en voyant le bonheur de ces méchants

    Sur le plan de la mélodie ce graduel est spécial : c’est l’un des deux seuls graduels authentique du IVe mode, et comme l’autre (Domine praevenisti, du commun des abbés) il n’est donc pas centonisé. Les graduels sont formés partiellement ou presque totalement de formules que l’on retrouve dans d’autres graduels. Ces deux-là sont les seuls à être entièrement originaux.

    Le voici par les moines de Ligugé en 1958 :


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  • ✝ Docteur Xavier Dor ︎✝︎

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    Notre très cher ami le docteur Xavier Dor est mort. Il avait 91 ans. Il restera comme l’exemple même du grand défenseur de la vie, toujours sur la brèche, ne comptant pas son temps ni sa fatigue, alors que depuis longtemps il était affaibli notamment par sa vue très défaillante. La République lui avait conféré pas moins de 11 prestigieuses décorations : ses condamnations pour… avoir prié dans la rue. Il restera comme le Français qui aura fait de la prison pour avoir donné des chaussons de nouveau-né.

    Docteur-Xavier-Dor.pngCelui qu’on osait présenter comme un forcené, un excité, un extrémiste, était aussi ferme sur les principes que d’une imperturbable douceur dans son comportement, d’une présence chaleureuse, émouvante, attentive.

    On ne rencontre pas souvent des saints dans sa vie. J’aurai eu assez la joie de connaître le Dr Dor, qui est désormais l’un des grands intercesseurs célestes de la culture de la vie et de l’amour.

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  • Une bonne nouvelle

    Tweet d’Eduard Habsburg (l’archiduc d’Autriche Eduard von Habsburg-Lothringen, ambassadeur de Hongrie près le Saint-Siège) :

    Prêts pour de bonnes nouvelles ? La politique familiale hongroise (si ridiculisée) donne des résultats ! En janvier 2020, 9,4% de naissances de plus que l’année dernière, presque 100% de plus de mariages, et les enfants par femme passent de 1,4 à 1,6 !

    Ce sont en effet les chiffres que vient de publier le bureau des statistiques. Le déclin de la population a diminué de 47% en un an. Il y a encore de gros progrès à faire, mais ça va dans le bon sens.

  • Excellent

    Viktor Orbán s’est fait attribuer par le Parlement hongrois les pleins pouvoirs, afin de pouvoir gouverner par décrets dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Les réactions ont été unanimes dans la caste eurocratique : c’est une surenchère dans la mise au pilori, entre ceux qui demandent plus que jamais l’expulsion du parti d’Orbán du PPE, ceux qui voient avec effarement la démocratie disparaître d’un Etat de l’UE, ceux qui dénoncent la première « coronadictature » (heureusement que chez nous on peut faire ce qu’on veut…), ceux pour qui Orbán est pire que le virus, etc. Ursula elle-même a fait part de son inquiétude.

    Jeudi, 13 gouvernements européens ont signé un texte par lequel ils se disent « profondément préoccupés par le risque de violation des principes de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux découlant de l’adoption de certaines mesures d’urgence ». Texte salué par tous les médias vertueux, même si, très hypocritement, la Hongrie n’était pas nommée.

    Dans les heures qui ont suivi, la Hongrie… s’est très officiellement jointe à cette déclaration, en la publiant sur le site internet du gouvernement.

    Le ministre de la Justice, Judit Varga, a tweeté :

    « Cela paraissait si vide sans nous. C’est pourquoi nous nous y sommes joints. Les valeurs européennes sont communes à tous. »

    De son côté, Viktor Orbán a écrit au secrétaire général du PPE :

    Cher Monsieur le Secrétaire général,

    Notre monde est véritablement sens dessus dessous. Nous, les Premiers ministres et chefs de partis tout autour du monde, nous concentrons notre énergie pour prendre à temps des décisions efficaces afin de sauver des vies et protéger la santé et la sécurité de nos citoyens.

    J’ai beaucoup de mal à croire qu’un seul de nous ait le temps pour fantasmer à propos des intentions des autres pays. Cela me paraît un luxe coûteux ces temps-ci.

    Avec tout le respect que je vous dois, je n’ai pas le temps pour cela ! Je suis prêt à discuter de tout sujet une fois que la pandémie sera terminée. Jusque-là, je consacre tout mon temps, exclusivement, à essayer de sauver la vie des Hongrois et à préparer des mesures pour le rétablissement social et économique du pays, dans le cadre de notre Constitution.

    Je suggère que nous agissions tous de même dans nos pays respectifs.

    (Parmi les propagateurs de "fantasmes", il y a ceux qui dénoncent des projets de loi "liberticides" que le gouvernement hongrois s'apprêterait à faire passer - contre les... LGBT, notamment... - à la faveur des pleins pouvoirs. C'est proprement ridicule, puisque le gouvernement a les deux tiers des députés et fait donc voter ce qu'il veut, avec ou sans pleins pouvoirs.)

  • En effet

    Réaction du Premier ministre tchèque, Andrej Babiš, à l’arrêt de la Cour de Justice de l’UE :

    « Nous avons perdu ce procès, mais ce n’est pas important. Ce qui est important, c’est que nous n’avons rien à payer. La Commission demande seulement de rembourser une partie des frais de justice. Nous n’accepterons aucun migrant et les quotas ont expiré entre-temps. C’est surtout grâce à nous. »

    En effet c’est grâce à la « désobéissance » (ou plutôt à la résistance) des pays du V4 que les quotas n’ont pas été reconduits, par crainte que cette désobéissance s’étende…

  • Un mensonge chimiquement pur

    La date n'est pas donnée. "Toujours trois cas" : c'était donc entre le 25 et le 29 janvier.