qui ne sont pas très confinés non plus...
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Un témoignage
C’était le 15 avril dans le courrier des lecteurs du Quotidien du médecin :
Cinquante ans de médecine de campagne... J'ai 76 ans passés et j'en ai vu des épidémies de grippe dès 69-70, qui tuaient 30 à 40.000 personnes sans qu'on affole une population infantilisée par l'idée de la mort et – surtout - par médias et hommes politiques qui surfent sur la vague.
J'ai de nombreuses années assumé un cabinet de 40 à 50 malades jours et nuits et dimanches en dépit de 3 associés que j'avais accueillis à mes côtés.
Encore inscrit au Conseil de l'Ordre, je viens de soigner une dizaine de personnes atteintes du covid-19 et j'y suis passé moi-même sans encombre en n'hésitant pas à prendre Nivaquine + antibiothérapie.
Oui, on n'est pas certain de l'efficacité de ce traitement… mais alors, que proposer à nos patients ? Pour mes amis et parents, comme pour moi, je n'ai pas hésité.
Toxicité de l'hydrochloroquine ? J'en ai prescrit comme tous les autres médecins pendant 50 ans (sans qu'on m'emmerde) contre le palu et dans certaines affections rhumatismales sans le moindre incident alors que j'ai dû hospitaliser des cirrhoses au paracétamol chez des non alcooliques, sans parler des hémorragies digestives sous aspirine…
Le confinement : certes pour les personnes fragilisées et afin de ne pas engorger les services de réanimationb qui n'existaient pas dans les années 70.
Mais on le prouvera quand nous serons en possession de tests sérologiques fiables : quoi qu'on fasse, les trois quarts de la population auront contracté le Covid 19 en ne présentant qu'une simple "grippette"ou une forte grippe.
Que dire de la cacophonie des "grands professeurs" (combien d'entre eux ont-ils réellement fait de la recherche fondamentale ?) des grands professeurs qui n'ont pour la plupart jamais eu à soigner une grippe et des pneumopthies virales alors que nous en avons soigné des milliers au cours de notre carrière et que sommes, nous, médecins de famille en première ligne pour soigner les trois quarts des personnes atteintes du Covid 19.
Oui : qu'ont-ils à proposer ? Alors, qu'on laisse le médecin de famille responsable faire son boulot sans lui interdire tel ou tel produit!
Ou alors, qu'on lui interdise le droit de soigner ! Seuls quelques grands spécialistes et chercheurs ont droit de nous apprendre.
Toute mon admiration va aux médecins de réanimation et à leurs assistants qui se dévouent de façon merveilleuse 24 heures sur 24 pour les cas désespérés.
Mais si on jour, il se confirme que Nivaquine et Plaquénil ont une efficacité - même relative - contre le Covid-19, alors nous serons en droit d'accuser tous ceux qui nous l'ont interdit, d'avoir mis en danger la vie de centaine de milliers de malades et - voire - de les traduire en Justice.
Car, pour avoir été maire pendant 19 ans et Conseiller Régional 12 ans, je doute de l'esprit de culpabilité de certains "grands" élus.
Docteur Jean-Louis Bellaton, né le 5 10 43, 454 chemin des Vignerons 69 830 Saint-Georges de Reneins.
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Les non-confinés
Vous avez peut-être vu que la Corée du Sud a permis la réouverture ce lundi des églises, des gymnases et des bars, mais maintient les règles de distanciation sociale jusqu’à fin mai.
Voici trois photos prises à Séoul hier dimanche 19 avril 2020 :
Et là c’était hier aussi au parc Wilmersdorf de Berlin :
Et pour ceux qui prétendent qu’en Suède s’il n’y a pas de confinement il y a la distanciation (hier à Stockholm) :
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Aurora lucis rutilat
L’hymne des laudes au temps pascal, traditionnellement attribuée à saint Ambroise (saint Benoît appelle invariablement les hymnes des heures « ambrosianum »). Traduction de Michel de Marolles.
Auróra lucis rútilat,
cælum resúltat láudibus,
mundus exsúltans iúbilat,
gemens inférnus úlulat:L’aurore fait déjà paraître sa lumière ; le Ciel résonne de louanges ; le monde exprime sa joie par des concerts mélodieux ; et la rage de l’enfer fait ouïr d’horribles hurlements.
Cum rex ille fortíssimus,
mortis confráctis víribus,
pede concúlcans tártara
solvit a pœna míseros.Lorsque ce Roi fort et victorieux eut détruit les puissances des ténèbres, et foulé aux pieds toutes leurs vaines résistances, il délivra les misérables de leurs tourments.
Ille, qui clausus lápide
custodítur sub mílite,
triúmphans pompa nóbili,
victor surgit de fúnere.Celui-là même qui étant renfermé sous la pierre et gardé par les soldats, se relève victorieux du sépulcre, remportant la gloire du triomphe ;
Solútis iam gemítibus
et inférni dolóribus,
quia surréxit Dóminus,
respléndens clamat Angelus.De sorte qu’après avoir arrêté les soupirs des hommes, et les forceneries de l’enfer, un ange entouré de splendeur a publié hautement que le Seigneur était ressuscité.
Quǽsumus, Auctor ómnium,
in hoc pascháli gáudio,
ab omni mortis ímpetu
tuum defénde pópulum.Auteur de toutes choses, défendez s’il vous plaît votre peuple pendant ces réjouissances de la Pâque contre les atteintes de la mort.
Glória tibi, Dómine,
qui surrexísti a mórtuis,
cum Patre, et Sancto Spíritu,
in sempitérna sǽcula. Amen.Seigneur, qui êtes ressuscité des morts, possédez la gloire qui vous est due avec le Père et le Saint-Esprit aux siècles infinis. Ainsi soit-il.
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Il y a 50 ans (20) : le temps pascal
La collecte du dimanche in albis en l’octave de Pâques (devenu deuxième dimanche de Pâques) a été renvoyée, dans la néo-« liturgie », au samedi avant la Pentecôte (car il n’y a plus de vigile de la Pentecôte).
Elle a été remplacée par une oraison dont on voit au premier coup d’œil qu’elle n’est pas romaine, et qu’une fois de plus l’équipe de spécialistes qui prétendait « restaurer » la « liturgie romaine » mentait à qui voulait les entendre.
Voici cette oraison :
Deus misericordiae sempiternae, qui in ipso paschalis festi recursu fidem sacratae tibi plebis accendis, auge gratiam quam dedisti, ut digna omnes intellegentia comprehendant, quo lavacro abluti, quo Spiritu regenerati, quo sanguine sunt redempti.
Dieu d’éternelle miséricorde, qui par le retour de ces fêtes pascales elles-mêmes enflammes la foi de ton peuple consacré, augmente la grâce que tu as donnée pour que tous par une intelligence juste comprennent par quel baptême ils ont été purifiés, par quel Esprit ils ont été régénérés et par quel sang ils ont été rachetés.
C’est une belle prière mais ce n’est ni le style ni la simplicité des antiques oraisons romaines. En fait elle vient du Missale Gothicum, un livre qui témoigne de la liturgie gallicane au VIIIe siècle, proche par bien des côtés de la liturgie wisigothique d’Espagne (mozarabe), comme en témoigne le fait qu’elle fait partie des oraisons dites « post nomina », qu’on chantait à l’offertoire après lecture des diptyques (« après les noms » de ceux qui offrent le Sacrifice et pour qui on l’offre). Elle a été reprise comme secrète (donc également à l’offertoire) dans des missels français des XVIIe et XVIIIe siècles.
Voici la vraie collecte de ce dimanche, telle qu’elle a toujours figuré dans les missels et les sacramentaires romains jusqu’à l’avènement des « restaurateurs » :
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui paschália festa perégimus, hæc, te largiénte, móribus et vita teneámus. Per Dóminum.
Nous vous supplions, ô Dieu tout-puissant, de faire qu’après avoir achevé la célébration des fêtes pascales, nous retenions, au moyen de votre grâce, l’esprit de ces fêtes dans nos habitudes et dans notre vie.
Bref, que nous vivions comme des ressuscités, après avoir expié nos péchés pendant le carême. C’est simple, mais centré sur l’essentiel. Et il reste à le réaliser…
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Dimanche in albis
Dans les livres du moyen âge, le premier alléluia de cette messe était affecté à des jours très divers du temps pascal, le plus souvent au jeudi de Pâques, une fois seulement au dimanche de l’octave dans le recueil de Cantus (graduel des Prémontrés de Bellelay, en Suisse).
C’est Jésus qui parle, annonçant qu’au jour de sa résurrection il précédera ses apôtres en Galilée (citation de ce que dit l’ange aux myrophores dans l’évangile de saint Matthieu).
On remarque la proclamation, avec le saut de quinte (sol-ré), qui retombe à la tonique comme après avoir crié « Oyez ! »
Puis on remarque le long mélisme tout en haut de la gamme sur « praecedam », comme si le saut initial de quinte avait annoncé que la dominante ré allait devenir la nouvelle tonique : Jésus les précède, non seulement sur la montagne, mais dans un monde supérieur.
Par les pères du Saint-Esprit de Chevilly (1957-58) :
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Coronavirus
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Aveugles
Le magazine Géo publie un article qui en dit long sur l’aveuglement idéologique des scientifiques. L’article commence par la lamentation obligatoire sur le réchauffement climatique qui est une « catastrophe planétaire ». Mais, ajoute-t-on, voilà que la fonte des glaciers permet aussi de découvrir des choses. Et en Norvège, dans un col de la montagne de Lomseggen, ce sont des centaines de choses que l’on retrouve, remontant à l’ère Viking.
Cela a commencé en 2011, lors d’un été particulièrement chaud. Les archéologues se sont dépêchés d’entamer les fouilles avant que la neige et la glace ne recouvrent l’endroit. Puis ils sont revenus à plusieurs reprises lorsque la température le permettait.
On ne nous dit pas que ces découvertes prouvent que du temps des Vikings il faisait encore plus « chaud » que maintenant, puisqu’on retrouve aujourd’hui ces restes sous la glace, et qu’à l’époque la route n’était pas recouverte de glace chaque année. C’est pourtant une évidence. A la limite, on pourrait penser que c’est une telle évidence qu’il est inutile de la souligner.
Mais non. Car la grande question que se posent les archéologues (ce n’est pas une blague), c’est pourquoi cette route qu’ils ont mise au jour, cette véritable route, très fréquentée, qui conduisait à des pâturages d’altitude (sic), a été ensuite abandonnée. Ils se demandent sérieusement pourquoi elle a été abandonnée, alors qu’ils ont la réponse sous les yeux : il a fait tellement plus froid que la route est devenue impraticable jusqu’au XXIe siècle. Certains se demandent si ce ne serait pas à cause de la peste. Et pourquoi pas du coronavirus ?
En tout cas il a fallu une énorme catastrophe pour que disparaisse la colossale activité industrielle des Vikings qui avait provoqué un réchauffement climatique plus important que celui des sociétés actuelles…
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Samedi in albis
L’octave de Pâques se termine déjà, en avance, parce que dès ce samedi on commémore le baptême des néophytes de cette année, lors de la veillée pascale : en ce jour ils doivent déposer leur vêtement blanc (in albis deponendis).
Ainsi il n’y a plus le graduel Haec dies, qui chaque jour changeait de verset, mais un premier alléluia, comme ce sera le cas pendant tout le reste du temps pascal. On remarque que le verset de cet alléluia est… le texte du graduel Haec dies. La mélodie est bien connue : c’est celle du premier dimanche de l’Avent, de la messe de Minuit, du 3e dimanche après l’Epiphanie… Il semble admis que le verset originel est celui du premier dimanche de l’Avent. Mais on peut remarquer que le long mélisme sur exsultemus tombe particulièrement bien…
Allelúia, allelúia. Hæc dies, quam fecit Dóminus : exsultémus et lætémur in ea.
Alléluia, alléluia. Voici le jour que le Seigneur a fait ; passons-le dans l’allégresse et dans la joie.
Concert des Maîtres de Chœur à Fontevraud le 29 juillet 1980 :
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Kot
Jarosław Kaczyński, le président du PiS, a dû se conformer aux règles de la Diète, et mettre un masque pour assister au débat sur l’avortement. On a remarqué qu’il a reçu un cadeau : c’est un masque avec l’image d’un chat. Masque confectionné par la vice-présidente de la Diète (« vice-maréchale » comme ils disent), Małgorzata Gosiewska, comme elle l’a confirmé sur Twitter. Car la passion de Kaczyński pour les chats est bien connue en Pologne.
Inutile de dire que ça ne fait pas rire du tout les tenants de la culture de mort…