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Viktor Orbán s’est fait attribuer par le Parlement hongrois les pleins pouvoirs, afin de pouvoir gouverner par décrets dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Les réactions ont été unanimes dans la caste eurocratique : c’est une surenchère dans la mise au pilori, entre ceux qui demandent plus que jamais l’expulsion du parti d’Orbán du PPE, ceux qui voient avec effarement la démocratie disparaître d’un Etat de l’UE, ceux qui dénoncent la première « coronadictature » (heureusement que chez nous on peut faire ce qu’on veut…), ceux pour qui Orbán est pire que le virus, etc. Ursula elle-même a fait part de son inquiétude.

Jeudi, 13 gouvernements européens ont signé un texte par lequel ils se disent « profondément préoccupés par le risque de violation des principes de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux découlant de l’adoption de certaines mesures d’urgence ». Texte salué par tous les médias vertueux, même si, très hypocritement, la Hongrie n’était pas nommée.

Dans les heures qui ont suivi, la Hongrie… s’est très officiellement jointe à cette déclaration, en la publiant sur le site internet du gouvernement.

Le ministre de la Justice, Judit Varga, a tweeté :

« Cela paraissait si vide sans nous. C’est pourquoi nous nous y sommes joints. Les valeurs européennes sont communes à tous. »

De son côté, Viktor Orbán a écrit au secrétaire général du PPE :

Cher Monsieur le Secrétaire général,

Notre monde est véritablement sens dessus dessous. Nous, les Premiers ministres et chefs de partis tout autour du monde, nous concentrons notre énergie pour prendre à temps des décisions efficaces afin de sauver des vies et protéger la santé et la sécurité de nos citoyens.

J’ai beaucoup de mal à croire qu’un seul de nous ait le temps pour fantasmer à propos des intentions des autres pays. Cela me paraît un luxe coûteux ces temps-ci.

Avec tout le respect que je vous dois, je n’ai pas le temps pour cela ! Je suis prêt à discuter de tout sujet une fois que la pandémie sera terminée. Jusque-là, je consacre tout mon temps, exclusivement, à essayer de sauver la vie des Hongrois et à préparer des mesures pour le rétablissement social et économique du pays, dans le cadre de notre Constitution.

Je suggère que nous agissions tous de même dans nos pays respectifs.

(Parmi les propagateurs de "fantasmes", il y a ceux qui dénoncent des projets de loi "liberticides" que le gouvernement hongrois s'apprêterait à faire passer - contre les... LGBT, notamment... - à la faveur des pleins pouvoirs. C'est proprement ridicule, puisque le gouvernement a les deux tiers des députés et fait donc voter ce qu'il veut, avec ou sans pleins pouvoirs.)

Commentaires

  • et si Macron utilise l'article 16, vous approuverez ?

  • et si Macron utilise l'article 16, vous approuverez ?

  • et si Macron utilise l'article 16, vous approuverez ?

  • et si Macron utilise l'article 16, vous approuverez ?

  • C'est quoi cet article-là ? Une disposition en vue des situations d' urgence...
    Quoi qu'il en soit. Quater repetita non placet.

  • J'ai voyagé dans toute la Hongrie l'été 2019. Le pays dégageait une atmosphère de bonheur. Beaucoup de jeunesse partout mais pas de racailles. Des rues sûres jusque tard dans la nuit. Des fêtes de fin d'été partout.
    Ce peuple est très malheureux!

  • erreur de manip

    c'est l'article 16 de la constitution francaise

    si macron en faisait usage vous le traiteriez de dictateur

  • Macron est un dictateur, pas besoin qu'il le prouve avec un article. Ils piétine tous nos droits garantis par la constitution à coups de décrets imbéciles.

  • Ce n'est ni Sylla, ni César. C'est un dictateur fantoche. Si vous voulez un avis qu'une personne raisonnable se garderait de me demander (Laissez, c'est mon côté Laurel et Hardy, que je m'occupe de sous-titrer en français, pendant le confinement...), on le tient par les amygdales, Micron. Il a renâclé piteusement à un dîner du CRIF. Tout le monde a vu les hallucinantes images de l'obscur Khalifat (Quel patronyme plein de promesse !) tenant le Président de la République française (Quand même !) par le poignet, comme un vulgaire toutou par la laisse, un gamin de CE2 de la 3e Salope qui ne voudrait pas saluer son drapeau.
    Vu la "reconnaissance" qu'a toujours eu la communauté pour d'authentiques bienfaiteurs, il doit juste s'attendre à finir comme la vieille m...de qu'il est. C'est pas son bienfaiteur Attila qui va venir le sauver, avec ses steaks cuits sous la culotte et son cheval qui n'a plus d'herbe.

  • Vu la reconnaissance qu'a toujours eue.

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