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  • Les obsédés

    La stèle marquant l’emplacement de l’ancienne synagogue de Strasbourg au Halles a été heurtée accidentellement, lors d’une marche arrière, par un automobiliste qui sortait d’une boîte de nuit.

    Le maire, Roland Ries, son premier adjoint et le préfet s’étaient rendus sur place.

    « Il s'agit à l'évidence d'un nouvel acte antisémite, cette fois en plein cœur de Strasbourg », avait dit Roland Ries.

    Cet « acte de vandalisme » a « tous les signes de l’antisémitisme », avait estimé le premier adjoint.

    Même le président du Parlement européen, Antonio Tajani, y était allé de son couplet : « Je condamne la dégradation de la stèle de l’ancienne synagogue de Strasbourg, détruite par les nazis en 1940. Les responsables devront être sanctionnés sévèrement. Je le redis, il faut agir vite et fortement pour stopper la recrudescence de l’antisémitisme. »

  • Au Pakistan

    Le 19 février, trois jeunes femmes se rendaient dans un appartement pour le nettoyer. L’appartement, situé dans une banlieue de Karachi à forte présence chrétienne, appartient à la grand-mère de deux d’entre elles, et belle-mère de la troisième. La propriétaire avait demandé à ses locataires de partir. Mais ils sont toujours là. Les jeunes femmes demandent aux locataires de sortir leurs affaires afin qu’elles puissent nettoyer l’appartement. Alors la locataire va dans la rue et crie qu’il y a chez elles des infidèles qui viennent de jeter le Coran à la poubelle. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Des maisons de chrétiens sont aussitôt attaquées. Pas moins de 200 familles chrétiennes du voisinage prennent la fuite. Naturellement les trois jeunes femmes sont arrêtées – et la police les a sauvées du lynchage. Puis elles ont été relâchées. Non seulement il a été prouvé qu’elles n’avaient rien fait, mais la locataire a avoué qu’elle voulait seulement se venger.

    Ce jour, les familles qui avaient fui ne sont pas encore rentrées… et les trois jeunes femmes se cachent.

  • Impressionnant

    Quelque 15.000 fidèles ont participé aux messes du mercredi des cendres à l’église du Saint Rosaire de Dakka, capitale du Bangladesh. L’église, qui se trouve dans le quartier où il y a le plus de catholiques, était pleine pour les six messes, la dernière étant célébrée par l’archevêque, le cardinal Patrick D'Rozario.

    Rappelons qu’au Bangladesh il y a 89% de musulmans et 9% d’hindous. Dans les 2% restants il y a les bouddhistes, les animistes, et toutes les confessions chrétiennes. Il y a certainement moins de 50.000 baptisés catholiques à Dakka.

  • Premier vendredi de carême

    Au soir du premier vendredi de carême la liturgie byzantine commence le chant de l’Acathiste à la Mère de Dieu. Sur l’origine de ce chant et sa distribution pendant le carême, voir ici.

    Voici les deux premières strophes, par Dimitrios Papagiannopoulos. Curieusement il chante trois fois la première phrase en la faisant suivre de ce qui est le refrain des odes de l’Acathiste :

    Υπεραγία Θεοτόκε σώσον ημάς

    Très sainte Mère de Dieu sauve-nous.

    Ἄγγελος πρωτοστάτης, οὐρανόθεν ἐπέμφθη, εἰπεῖν τῇ Θεοτόκω τὸ Χαῖρε• καὶ σὺν τῇ ἀσωμάτῳ φωνῇ, σωματούμενόν σε θεωρῶν, Κύριε, ἐξίστατο καὶ ἵστατο, κραυγάζων πρὸς Αὐτὴν τοιαῦτα•
    Χαῖρε, δ' ἧς ἡ χαρὰ ἐκλάμψει,
    χαῖρε, δι' ἧς ἡ ἀρὰ ἐκλείψει.

    Χαῖρε, τοῦ πεσόντος Ἀδάμ ἡ ἀνάκλησις,
    χαῖρε, τῶν δακρύων τῆς Εὔας ἡ λύτρωσις.
    Χαῖρε, ὕψος δυσανάβατον ἀθρωπίνοις λογισμοῖς,
    χαῖρε, βάθος δυσθεώρητον καὶ ἀγγέλων ὀφθαλμοῖς.
    Χαῖρε, ὅτι ὑπάρχεις Βασιλέως καθέδρα,
    χαῖρε, ὅτι βαστάζεις τὸν βαστάζοντα πάντα.
    Χαῖρε, ἀστὴρ ἐμφαίνων τὸν ἥλιον,
    χαῖρε, γαστὴρ ἐνθέου σαρκώσεως.
    Χαῖρε, δι' ἧς νεουργεῖται ἡ κτίσις,
    χαῖρε, δι' ἧς βρεφουργεῖται ὁ Κτίστης.
    Χαῖρε, Νύμφη ἀνύμφευτε.

    Βλέπουσα ἡ Ἁγία,
    ἑαυτήν ἐν ἁγνείᾳ,
    φησὶ τῷ Γαβριὴλ θαρσαλέως•
    τὸ παράδοξόν σου τῆς φωνῆς,
    δυσπαράδεκτόν μου τῇ ψυχῇ φαίνεται•
    ἀσπόρου γὰρ συλλήψεως,
    τὴν κύησιν πὼς λέγεις κράζων•
    Ἀλληλούια.

    Le prince des anges fut envoyé du ciel dire à la Mère de Dieu : « Salut ». Te voyant, Seigneur, assumer un corps à sa parole incorporelle, il resta interdit et se mit à lui crier ainsi :
    Salut, vous par qui la joie se lève ;

    Salut, vous par qui la malédiction se dissipe.
    Salut, renouvellement de la vocation d’Adam déchu.
    Salut, délivrance d’Ève de ses larmes.
    Salut, hauteur inaccessible aux pensées humaines.
    Salut, abîme insondable même aux yeux des anges.
    Salut, car vous êtes le trône du Roi.
    Salut, car vous portez Celui qui porte toutes les créatures.
    Salut, astre qui fait paraître le soleil.
    Salut, sein de la divine incarnation.
    Salut, renouveau de la création.
    Salut, vous par qui le Créateur se fait enfant.
    Salut, ô épouse sans époux !

    La sainte se voyant encore chaste dit hardiment à Gabriel : Votre discours étrange me paraît difficile à accepter. Comment parlez-vous d’un enfantement qui suivrait une conception sans semence, en vous exclamant : Alléluia.

    [Le triple Alléluia termine une strophe sur deux, l’autre se terminant par « Salut épouse sans époux » comme dernier "salut".]

    On entendra ici la première strophe en arabe selon la tradition d’Alep, suivie de l’hymne de la victoire (en grec), par le P. Maximos Fahmé.

  • Un procès à suivre

    Lu sur Gènéthique :

    En Alabama, un juge autorise un homme à attaquer en justice une clinique d’avortement, pour le compte de son fœtus. Cette décision du juge, une première, repose sur la loi de l’ « identité individuelle », qui reconnaît des droits légaux aux enfants à naître. Dans son décret, le juge Frank Barger reconnaît explicitement que le bébé qui a été avorté est une personne à part entière et permet à son père, Ryan Magers, de nommer le fœtus en tant que co-plaignant dans son procès pour « décès injustifié ». La mère avait avorté en 2017, à six semaines de grossesse, malgré les « supplications à plusieurs reprises » de son petit ami pour mener la grossesse à terme.

    Le procès attaque non seulement la clinique d’avortement, l’Alabama Women’s Center for Reproductive Alternatives, mais aussi le groupe pharmaceutique qui a fabriqué la pilule donnée à la mère, « une pilule conçue pour tuer les enfants à naître ».

    Les défenseurs de l’avortement sont inquiets de cette décision qui pourrait ébranler la légalité de l’IVG. Ils redoutent ces cas qui « rongent le cadre autorisant l'avortement en essayant de protéger la vie fœtale et en établissant une équivalence morale entre le fœtus et le nouveau-né », y voyant de « dangereux précédents » qui « gagnent du terrain ». « Si les fœtus sont reconnus comme ayant des droits égaux à ceux des femmes qui les portent, cela ouvrira un champ de mines légal et éthique », bouleversant l’accès à l’IVG et la contraception.

    Pour Dalton Johnson, le propriétaire et directeur de la clinique accusée par le procès, il s’agit d’une affaire « sans précédent ».

  • Egypte

    Mardi 5 mars, le conseil des ministres égyptien, présidé par le Premier ministre Mostafa Kamal Madbouly, a approuvé le rapport de la commission ad hoc pour la légalisation de 783 lieux de culte chrétiens. Le travail de régularisation se poursuit donc en fait à un rythme soutenu. Il reste, dit-on, 700 demandes de régularisation à traiter, et le processus devrait être terminé l’an prochain. Ce qui enlèvera aux islamistes leur principal prétexte quand ils attaquent une église : elle est « illégale ».

  • Hongrie

    Le quotidien hongrois Magyar Nemzet (La Nation hongroise), qui soutient le gouvernement et le parti au pouvoir, publie aujourd’hui un éditorial qui ne passe pas inaperçu. Sous le titre : « Une nouvelle alliance ! », il appelle Viktor Orbán et le Fidesz à quitter immédiatement, d’eux-mêmes, le PPE, et à conclure une alliance avec La Ligue, le FPÖ et le PiS.

    Impossible a priori de savoir si c’est un message d’Orbán aux dirigeants du PPE, ou une initiative du journal.

    Voici un essai de traduction de la majeure partie de ce texte.

    Le moment est venu de conclure une nouvelle alliance. Et une nouvelle alliance ne peut être conclue que si l’ancienne est rompue. Le temps est venu pour le Fidesz de mettre fin à l’humiliante discussion avec le Parti populaire européen. Ce parti n’est plus le parti de Helmut Kohl. Le PPE d’aujourd’hui ne peut être distingué ni des socialistes ni des libéraux. Ils disent la même chose, en fait. Ils sont prêts pour la grande coalition européenne.

    Le PPE ne protège plus la nation, le christianisme, le modèle familial traditionnel ou toute autre tradition européenne quelle qu’elle soit. Le PPE est devenu le serviteur d’un libéralisme malade. Peur, argent, conviction, pression agressive de la presse occidentale – peu importe la cause.

    Le libéralisme, qui était autrefois la philosophie et l’idéologie de la citoyenneté qui voulait créer des Etats-nations, (…) a maintenant déclaré la guerre aux trois identités clés de l’homme.

    Le libéralisme, qui était autrefois la philosophie et l’idéologie de la citoyenneté qui voulait créer des Etats-nations, (…) a maintenant déclaré la guerre aux trois identités clés de l’homme.

    Liquidée par l’Europe, l’identité religieuse de l’homme occidental ; liquidée par l’Europe, l’identité européenne de l’homme occidental, et bientôt éliminée par l’Europe, l’identité de genre de l’homme occidental. C’est à cela que nous devons faire face et c’est cela qui doit être dit d’abord. Sans ces trois identités il n’y a pas d’Europe, pas de culture européenne, pas de civilisation européenne.

    Le PPE aujourd’hui nie l’héritage de Helmut Kohl, et à l’instar de George Soros souhaite instaurer une « société ouverte », peu importe ce que cela signifie. Aujourd’hui le premier parti de l’Europe est une marionnette de Soros, peut-être pas financièrement, mais moralement. Et maintenant, les dirigeants du PPE, Joseph Daul et Manfred Weber, ont clairement indiqué qu’ils ne soutenaient que cette ligne. L’ultimatum de Weber a prouvé que la négociation n’avait plus aucun sens.

    Les dirigeants européens, les tchinovniks de Bruxelles [le tchinovnik était un fonctionnaire de la bureaucratie des tsars] ont décidé de créer les Etats-Unis d’Europe. Le principal obstacle à cela est la tradition nationale européenne. Cet obstacle doit donc être éliminé. Comment les nations peuvent-elles être éliminées ? En créant des sociétés métissées.

    Au-delà de la crise démographique et de la situation du marché du travail, telle est la véritable signification du soutien à la migration. C’est là l’objectif de la Soros Open Society, et aujourd’hui, le PPE s’est engagé à atteindre cet objectif en s’alliant avec les libéraux et les socialistes. Et cette politique ne doit pas être négociée. Le Fidesz ne peut pas se permettre de faire partie d'une alliance libérale et socialiste obligatoire au sein du PPE d’aujourd'hui.

    Le PPE a choisi la rencontre avec les socialistes et les libéraux. Il y a un chemin pour le Fidesz : le chemin d’une nouvelle alliance. Que Viktor Orbán et le Fidesz quittent le PPE et unissent leurs forces à celles de Matteo Salvini, du parti autrichien de la liberté, et du parti gouvernemental polonais ! Aujourd’hui c’est dans l’intérêt de l’Europe et des Hongrois.

    Il est inutile d’attendre plus longtemps. Pour le dire plus précisément : n’attendez plus ! De cette façon, et seulement de cette façon, on peut mener le combat contre l’immigration, protéger l’Europe des nations et la Hongrie. Le Premier ministre hongrois doit mener ce combat. Cela découle de tout ce qu’il a représenté jusqu’ici.

    *

    Par ailleurs, il est remarquablement significatif qu'aucun média répertorié par Google, tant anglophone que francophone, n'a seulement signalé la réponse du gouvernement hongrois à l'attaque de Bruxelles qui fut quant à elle très largement répercutée.

  • Jeudi après les Cendres

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    L’église stationnale de ce premier jour de carême après les Cendres est Saint Georges au Vélabre, San Giorgio al Velabro, Sancti Georgii ad velum aureum, au voile d’or.

    Les piliers de cette église viennent de temples romains. Le regard est attiré par la fresque de l’abside, où l’on voit saint Georges, en compagnie de la Vierge, du Christ, de saint Pierre et de saint Sébastien, lui aussi soldat et martyr comme saint Georges. Cette fresque date d’environ l’an 1300. Elle est l’une des toutes dernières œuvres romaines héritées des schémas byzantins.

    La figure de saint Georges s’impose en ce début de carême, puisqu’il a vaincu le dragon (lequel ne figure d’ailleurs pas sur la fresque). Dom Pius Parsch :

    C’est un magnifique symbole du travail du Carême : le Christ s’avance au combat contre les ténèbres, il lui faut combattre le dragon infernal et il doit lui écraser la tête. C’est aussi le devoir du Christ mystique de l’Église. Les catéchumènes, les pénitents, les fidèles doivent combattre le dragon. C’est mon devoir à moi aussi, c’est mon travail de Carême ; je dois conquérir un peu de terre sainte en l’arrachant à la terre ennemie. Puissions-nous nous rappeler souvent que nous sommes les soldats de Dieu. Aujourd’hui, nous combattons sous les drapeaux et sous la conduite du chevalier saint Georges.

    L’évangile de ce jour nous parle donc aussi d’un soldat, le centurion païen dont la prière obtient la guérison de son serviteur, et que nous disons chaque fois que le Seigneur vient guérir notre âme.

  • Manfred Weber et la Hongrie

    Manfred Weber, Spitzenkandidat du PPE aux prochaines élections européennes, a lancé hier un ultimatum à Viktor Orbán, une « dernière chance » pour que son parti puisse rester au sein du PPE, dit-il au détour d'une interview dans un journal : il doit « immédiatement et définitivement cesser la campagne anti-Bruxelles de son gouvernement », « s’excuser auprès des autres partis membres du PPE », et « il est essentiel que l'Université d'Europe centrale soutenue par Georges Soros puisse durablement rester à Budapest ».

    Réponse de Zoltan Kovacs, porte-parole du gouvernement, en trois tweets :

    Le PPE et les conditions de Manfred Weber : L’immigration est au cœur de ce débat avec le PPE. Nous écoutons d’autres opinions, y compris celle de Weber. Mais la défense des valeurs chrétiennes européennes et l'arrêt de l’immigration sont plus importants que la discipline de parti. Sur cela, nous ne pouvons pas céder. 1/3

    En ce qui concerne la question de l’Université d’Europe centrale : Remarquable, la façon dont le réseau Soros fait avancer ici aussi son programme. Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, le Közép-európai Egyetem continue de fonctionner à Budapest conformément à la législation hongroise. 2/3

    L’éducation, en fait, relève de la compétence du gouvernement national; les critiques sur ce point ne sont donc pas valables. Nos règles et lois s’appliquent à tous les établissements d’enseignement en Hongrie de façon égale, sans exception, pas même pour l’université Soros. 3/3

    ["Közép-európai Egyetem" est le nom hongrois de l’Université d’Europe centrale. C’est une façon de dire que l’université continuera si son fonctionnement est conforme à la loi hongroise, comme le souligne le tweet suivant.]

  • Une réponse à Macron

    Screenshot_2019-03-06 Dear Mr Macron, your arrogance will only make Europe’s problems worse.png

    En réponse à « l’attaque acerbe sur le Brexit », dans la fameuse lettre de Charlemagne Macron sur la « renaissance de l’Europe », le directeur du groupe de réflexion Open Europe, Henry Newman, écrit :

    « Vous affirmez que le Brexit est un "mensonge" et vous vous plaignez que qu’on n’ait pas dit la "vérité" aux Britanniques... Avez-vous suivi nos débats avant le référendum ? Il a souvent semblé que tout le pays discutait des avantages du marché unique et de ce que signifiait quitter l'UE. (…) 17,4 millions de personnes ont voté en faveur de la sortie de l'UE. Il est insultant pour eux et pour nos processus politiques d’insinuer qu'ils “se repliaient dans le nationalisme” ou qu’ils n’aient pas été informés de leur “perte d'accès au marché de l'UE”. (…) Votre lettre contient diverses suggestions pour améliorer l'UE. Certains peuvent être les bienvenues, d'autres moins. Mais chaque proposition implique que l’UE gagne de plus en plus de pouvoirs et une plus grande influence sur la vie des citoyens, au détriment des États souverains, alors que nous savons tous les deux qu’une majorité importante dans l’ensemble du bloc veut que l’UE fasse exactement le contraire. Pour vous, il semble que la réponse à chaque question soit toujours davantage de Bruxelles. (…) Je crains que votre arrogance ne risque d’aggraver les problèmes de l’Europe et non de les résoudre, que vous ne perpétuiez les divisions au lieu d’y répondre. »

    D’où le titre de l'article, paru dans le Telegraph :

    Cher Monsieur Macron, votre arrogance ne fera qu'aggraver les problèmes de l'Europe.