Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Nos valeurs communes ?

    « Nos valeurs communes sont plus fortes que nos divergences. »

    Et ces valeurs communes sont celles de la « République indivisible et laïque ».

    Texte signé par le représentant de la Conférence des évêques de France et le Grand Orient de France.

    Aucun évêque n’a protesté.

    Si les mots ont un sens, cela veut dire qu’aucun évêque français n’a la foi de l’Eglise.

    C’est ce qui s’appelle être orphelin.

    Surtout quand le papa de Rome dit et fait pire encore.

  • La découverte

    800px-Chepoix_Eglise_cimetière_(1).JPG

    Screenshot_2019-03-02 Chepoix, église Saint-Léger – Eglises de l'Oise.png

    fd627f84-3693-11e9-b26d-72fb77d6ff47_1.jpg

    0480274e-3694-11e9-b26d-72fb77d6ff47_1.jpg

    C’était en septembre dernier. Pierre Houcke, de Chepoix, dans l’Oise, remarque que l’autel de la chapelle de la Vierge, dans l’église de la paroisse, s’est affaissé. Il retire les statues du retable, regarde sous la structure de bois, et ne voit que des gravats. Le 25 octobre, en se réveillant, il entend une voix qui lui dit : « C’est maintenant. » Il l’interprète comme un appel à aller voir sous l’autel. Avec un ami, il va déblayer les gravats. Et il trouve une Pietà de pierre polychrome de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. Qui a peut-être été cachée là pendant la Révolution. Ou par le curé qui a fait édifier le nouvel autel et ne la trouvait pas à son goût…

    Pierre Houcke souligne que le 25 octobre était un jeudi. « À Lourdes, Marie ne s’adresse à Bernadette que les jeudis et c’est le jeudi 25 mars 1858 qu’elle demande à Bernadette d’aller creuser au fond de la grotte, un peu comme nous l’avons fait Henri et moi pour découvrir cette pietà. »

  • De la Sainte Vierge le samedi

    0.jpg

    Missel de Bernhard von Rohr, archevêque de Salzbourg, vers 1481.

    In sua própria veniénte Dómino, et sua própria eum bajulánte condicióne, quæ bajulátur ab ipso, et recapitulatiónem ejus, quæ in ligno fuit inobediéntiæ, per eam quæ in ligno est obediéntiam faciénte, et seductióne illa solúta, qua sedúcta est male illa, quæ jam viro destináta erat virgo Heva, per veritátem evangelizáta est bene ab Angelo jam sub viro Virgo María. Quemádmodum enim illa per angélicum sermónem sedúcta est, ut effúgeret Deum, prævaricáta verbum ejus: ita et hæc per angélicum sermónem evangelizáta est, ut portáret Deum, obédiens ejus verbo. Et sicut illa sedúcta est, ut effúgeret Deum; sic hæc suása est obedíre Deo, ut vírginis Hevæ Virgo María fíeret advocáta. Et quemádmodum adstríctum est morte genus humánum per vírginem, solvátur per Vírginem; æqua lance dispósita virginális inobediéntia, per virginálem obediéntiam.

    Le Seigneur vient dans ses biens propres ; sa propre création le porte, elle-même portée par lui. Il opère, par l’obéissance manifestée par le bois, la récapitulation de cette désobéissance qui est venue par le bois. Cette malheureuse séduction d’Ève, vierge, déjà destinée à l’homme, est détruite. Par un ange l’heureuse annonce de la bonne nouvelle est faite dans la vérité à Marie, vierge, déjà sous la tutelle de l’homme. Car, de même qu’Ève est séduite par un discours angélique pour échapper à Dieu, en transgressant sa parole, ainsi Marie reçoit par un discours angélique l’annonce qu’elle portera Dieu en obéissant à sa parole. Et de même que la première fut séduite pour échapper à Dieu, ainsi la seconde est persuadée d’obéir à Dieu de sorte que la Vierge Marie devient l’avocate de la vierge Ève. Comme la race humaine est soumise à la mort par une vierge, elle est aussi délivrée par une vierge ; la désobéissance d’une vierge est contrebalancée par l’obéissance d’une vierge.

    Saint Irénée, Contre les hérésies, 5, 19.

  • Justice politique

    Le parquet de Nanterre a requis le renvoi de Marine Le Pen et de Gilbert Collard devant un tribunal pour « diffusion d’images violentes », à savoir la publication, en décembre 2015, de photos de crimes de l’Etat islamique sur Twitter.

    En septembre dernier, dans le cadre de cette « affaire » (qui est un détournement politique d’une loi de protection des mineurs), le tribunal de Nanterre avait pris une ordonnance pour une expertise psychiatrique de Marine Le Pen…

    Les européennes approchent…

  • La Commission et la vérité

    Sous le titre « Les faits comptent », la Commission européenne répond en sept points à la campagne de désinformation du gouvernement hongrois complotiste contre les autorités de l’UE qui favoriseraient l’immigration.

    On a beau être habitué aux mensonges de Bruxelles, ce texte est proprement ahurissant, surtout pour ce qui est du mépris abyssal dans lequel les auteurs du libelle tiennent les Hongrois et leurs gouvernants.

    D’un autre côté, c’est un véritable cadeau qui est fait à Viktor Orbán, car ses services vont pouvoir se délecter de montrer à quel point les eurocrates sont des menteurs.

    Il serait trop long et parfaitement inutile ici de réfuter les sept points. Le premier suffira. Aux Hongrois qui dénoncent les quotas de relocalisation des migrants, la Commission ose répondre que « la relocalisation de réfugiés de l’extérieur de l’UE s’est toujours faite et se fera toujours sur une base purement volontaire ». Sic. Cela, c’est la réponse en gros caractères. Ensuite il y a l’explication (hyper-jésuitique) de cette énormité : il faut distinguer les réfugiés qui sont encore à l’extérieur de l’UE - là c’est sur une base volontaire – et les réfugiés qui sont dans l’UE et qu’il faut répartir. Là ce n’est plus du tout volontaire, d’accord. Mais le plan ne concernait que très peu de gens, et très très peu pour la Hongrie, et le plan n’existe plus. La Commission oublie de dire que c’était un premier plan, qu’elle avait traîné la Hongrie devant la Cour de Justice, et que la Hongrie avait été condamnée… au moment où le plan s’achevait. Il devait être suivi d’un autre, plus important, plus contraignant, mais les eurocrates durent abandonner parce que l’opposition n’était pas seulement de la Hongrie mais de la Pologne, de la Tchéquie, de la Slovaquie, et que d’autres étaient en train de s’y joindre, notamment le Danemark, et peut-être les Pays-Bas, sans parler de la Bulgarie…

    Un autre gros mensonge hyper-jésuitique gros comme un paquebot : « La Commission ne travaille pas avec des organisations qui facilitent la migration irrégulière. » Et dans les explications une autre énormité : « Il n’y a pas de preuves d’ONG travaillant avec des réseaux de passeurs pour aider des migrants à entrer dans l’UE. » Juste avant on lit ceci : « Sauver des vies en mer et s’occuper des personnes vulnérables qui ont fui un bain de sang et la guerre et qui ont besoin de la protection internationale n’est pas la même chose que promouvoir la migration irrégulière. » Il n’y a pourtant pas besoin d’être expert pour voir que la quasi totalité des migrants sur les bateaux sont des noirs d’Afrique sub-saharienne qui ne fuient aucune guerre…

    Pour continuer à s’amuser, c’est ici (en anglais. Il y a aussi une version en hongrois. Mais dans aucune autre langue, parce qu’on n’en est pas trop fier quand même…)

    Et à la fin il y a le rappel du dogme, en gros caractères :

    « L'Union européenne n'est pas et n'a jamais été “Bruxelles” mais un projet piloté et conçu par ses États membres, qui ont chacun décidé, de manière unilatérale et démocratique, que c’est la voie qu’ils souhaitent suivre, y compris la Hongrie. Chacun de ces États membres, y compris la Hongrie, assume à la fois la responsabilité et le mérite des décisions prises collectivement. »

    En bref une fois qu’on y est on ne peut plus rien changer, même quand un gouvernement élu démocratiquement a d’autres intérêts que le gouvernement précédent. Les décisions de l’UE lient pour l’éternité… Avec en prime un autre mensonge : le projet « piloté par les Etats membres », alors que, comme le souligne le traité, c’est la Commission qui est aux commandes.

    Addendum

    Le gouvernement hongrois a réfuté point par point les "arguments" de la Commission dans un texte de huit pages diffusé le 4 mars.

  • Chinois

    Screenshot_2019-03-01 Chinese Communist Party’s 'schizophrenia' on religion.png

    AsiaNews cite le témoignage d’un prêtre chinois sur les banderoles de la « fête du printemps » (du nouvel an lunaire) que les Chinois accrochent à leur porte. Les inscriptions sont de vœux de bonheur et de réussite pour les passants qui les lisent. Les chrétiens en profitent pour faire passer des messages religieux : Que Dieu te bénisse, que l’évangile t’apporte la paix, etc.

    Des paroissiens sont venus dire au prêtre que des responsables du Parti leur avaient demandé d’enlever ces banderoles. Le prêtre est allé voir les responsables du Parti pour leur demander pourquoi ils voulaient que ces banderoles soient enlevées. Réponse : c’est pas nous, c’est un ordre venu d’en haut. Où ça, en haut ? Du Bureau des Affaires religieuses. Le prêtre téléphone au Bureau des Affaires religieuses. La raison principale, lui explique-t-on, est qu’il va y avoir une inspection impromptue d’une équipe du gouvernement provincial concernant la lutte contre la pauvreté, et que s’ils voient des inscriptions religieuses nous serons lourdement sanctionnés. Le prêtre a donc demandé ce qu’il en était auprès du gouvernement provincial. Où on lui a répondu qu’il n’y avait eu aucun ordre en ce sens et que d’ailleurs ce serait une injustice…

    Comme quoi ce n’est pas seulement dans l’islam que le double langage permet de noyer le poisson tout en parvenant à ses fins.

    AsiaNews (organe des Missions pontificales) fait à juste titre le rapport avec l’accord secret conclu entre le Saint-Siège et le gouvernement communiste chinois. Dans lequel l’Eglise est forcément le dindon de la farce.

  • La Tour de Babel

    Après avoir donné les noms des fils des fils de Noé, qui sont des noms de peuples, jusqu'à la cinquième génération, la Genèse narre l’histoire de la tour de Babel. C’est la lecture des matines de ce jour. « La terre était d’une lèvre et des mêmes mots », dit la Vulgate traduisant littéralement l’hébreu. Les hommes vont vers l’orient, font des briques pour construire une ville, et une tour dont le sommet doit atteindre le ciel. Dieu vient voir ce qui se passe, et, constatant cet orgueil monstrueux des « fils d’Adam » (et non de Noé qui était un juste), brouille leur langue pour qu’ils ne puissent plus se comprendre. Alors ils se dispersent en plusieurs peuples. En parallèle inverse, on voir au début des Actes des apôtres des gens de divers peuples qui viennent à Jérusalem et qui comprennent tous ce que dit saint Pierre. La Pentecôte détruit la malédiction de la Tour de Babel. Les hommes sont réunis dans l’unique Eglise.

    On connaît les deux tableaux de Brueghel (celui de la construction, et celui de la tour quasiment achevée). Mais ce thème est fréquent chez les peintres nordiques du XVIe siècle : du siècle de l’humanisme et de la Réforme protestante. Dans sa signification humaniste, la Tour de Babel est une manifestation de la puissance de l’homme, solide et imposante si l’homme suit sa raison. Du point de vue protestant, la langue unique de ceux qui construisent la Tour est le latin, la langue de Rome, la nouvelle Babylone. Dieu condamne ce blasphème et va détruire la Tour, à savoir Rome, car chaque peuple doit louer Dieu dans sa langue. C’est ainsi que l’on voit des tableaux de la destruction de la Tour de Babel par le souffle divin, ce que n’évoque pas la Bible. Ci-dessous par exemple la destruction de la Tour de Babel par Cornelis Anthonisz, d’Amsterdam. Pour bien signifier qu’il s’agit de la destruction de l’Eglise catholique par Dieu, il a pris modèle sur le bâtiment le plus célèbre de Rome, le Colisée. D’une certaine manière l’épisode parle en effet des protestants (et des partisans de la soi-disant réforme liturgique). La Bible dit que le lieu où fut construite la tour fut appelé Babel, parce que c’est là que Dieu brouilla les langues. C’est un jeu de mots hébreu : « Babel » c'est  « Balal », autrement dit blabla. Et c’est bien de quoi il s’agit dans les fausses liturgies.

    Cornelis Anthonisz La destruction de la Tour de Babel (1).jpg