Manfred Weber, Spitzenkandidat du PPE aux prochaines élections européennes, a lancé hier un ultimatum à Viktor Orbán, une « dernière chance » pour que son parti puisse rester au sein du PPE, dit-il au détour d'une interview dans un journal : il doit « immédiatement et définitivement cesser la campagne anti-Bruxelles de son gouvernement », « s’excuser auprès des autres partis membres du PPE », et « il est essentiel que l'Université d'Europe centrale soutenue par Georges Soros puisse durablement rester à Budapest ».
Réponse de Zoltan Kovacs, porte-parole du gouvernement, en trois tweets :
Le PPE et les conditions de Manfred Weber : L’immigration est au cœur de ce débat avec le PPE. Nous écoutons d’autres opinions, y compris celle de Weber. Mais la défense des valeurs chrétiennes européennes et l'arrêt de l’immigration sont plus importants que la discipline de parti. Sur cela, nous ne pouvons pas céder. 1/3
En ce qui concerne la question de l’Université d’Europe centrale : Remarquable, la façon dont le réseau Soros fait avancer ici aussi son programme. Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, le Közép-európai Egyetem continue de fonctionner à Budapest conformément à la législation hongroise. 2/3
L’éducation, en fait, relève de la compétence du gouvernement national; les critiques sur ce point ne sont donc pas valables. Nos règles et lois s’appliquent à tous les établissements d’enseignement en Hongrie de façon égale, sans exception, pas même pour l’université Soros. 3/3
["Közép-európai Egyetem" est le nom hongrois de l’Université d’Europe centrale. C’est une façon de dire que l’université continuera si son fonctionnement est conforme à la loi hongroise, comme le souligne le tweet suivant.]