Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Egalité…

    Le tribunal administratif de Strasbourg a ordonné à la commune de Dannemarie d’enlever 65 silhouettes de femmes en contre-plaqué (et les 60 autres découpages – botte, chapeau, sac, Betty Boop) qui ornent les voies de la ville au nom de « l’année de la femme ».

    Pour « trouble à l’ordre public ».

    A priori je pensais qu’il s’agissait de sécurité routière, vu le caractère « sexy » de plusieurs de ces représentations.

    Mais non. Le motif est qu’il n’y a que des femmes et que le principe d’égalité homme-femme est supérieur à la liberté d’expression et à la liberté artistique.

    C’est cette atteinte à l’égalité homme-femme qui constitue un trouble à l’ordre public. (Le tribunal ajoute l’atteinte à la dignité humaine, mais si certaines de ces figures de contre-plaqué ne sont pas du meilleur goût, la « dignité humaine » a bon dos quand on voit ce qu’il en est par ailleurs.)

    Si les juges étaient cohérents, ils devraient alors condamner le soi-disant « mariage » entre personnes du même sexe. Car pour qu’il y ait égalité homme-femme dans le mariage il faut bien qu’il y ait un homme et une femme.

    On voit aussi quelle est l’absurdité d’un jugement qui repose sur des lois délirantes qui permettent de condamner désormais toute manifestation culturelle qui serait focalisée sur les femmes, ou sur les hommes. Et aussi toute rechercher scientifique sur l’un ou l’autre sexe ?

    Et puis il va falloir harmoniser cette aberration avec l’idéologie du genre, ce qui nous promet de beaux procès…

    En attendant, le maire de Dannemarie a décidé de faire appel.

    Addendum 1er septembre

    Le Conseil d'Etat a annulé le jugement, considérant que les figures ne constituaient pas une atteinte grave à la dignité humaine, et surtout que le principe de l'égalité des femmes et des hommes ne peut justifier un retrait forcé de l'installation.

  • Saint Laurent

    Conféssio et pulchritúdo in conspéctu eius : sánctitas et magnificéntia in sanctificatióne eius.

    La louange et la beauté sont en sa présence : la sainteté et la magnificence dans sa sanctification.

    Les antiennes d’introït et d’offertoire sont sur le même texte, et dans le même mode de mi, mais la première a davantage d’éclat (le 3e mode monte plus haut que le 4e), et la seconde médite le saint sacrifice.

    Les voici par les moniales d’Argentan.


    podcast

    LU1593_0_912_668_116.png

    LU1594_0_72_674_363.png


    podcast

    LU1595_0_810_664_212.png

    LU1596_0_66_664_177.png

  • Disney LGBT

    Doc_McStuffins_810_500_55_s_c1.jpg

    De plus en plus fort, et il n’y a pas de raison que ça s’arrête. Disney s’attaque maintenant aux enfants de 4 ans pour leur faire de la propagande lesbienne.

    C’est un épisode de "Doc McStuffins", en français "Docteur la Peluche", diffusé sur Disney Junior le 5 août aux Etats-Unis.

    Intitulé "Plan d’urgence", il montre une « famille » de « deux mamans et deux enfants » obligée de fuir sa maison à cause d’un tremblement de terre. Les membres de la « famille » sont séparés, et se retrouvent à la fin…

    Et par souci de parfaite authenticité, la voix des deux femmes est celle de deux lesbiennes…

    « Cela va être génial pour mes enfants de voir notre famille représentée », a dit l’une d’elles. Et le lobby LGBT GLAAD a lancé une pétition pour féliciter Disney.

  • Ils n’arrêtent jamais

    La Commission européenne a envoyé une lettre au gouvernement polonais pour exprimer son inquiétude concernant des dispositions concernant l’âge de la retraite, qui doivent entrer en vigueur en octobre.

    Le gouvernement tient ainsi une de ses promesses : revenir sur la législation qui établissait progressivement l’âge de la retraite pour tout le monde à 67 ans, en rétablissant la législation précédente qui établissait l’âge de la retraite à 60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes.

    Or pour la Commission il y a là une intolérable discrimination, car l’égalité absolue entre les hommes et les femmes est un des piliers sur lesquels est fondée l’Union européenne…

    Le vice-Premier ministre Mateusz Morawiecki a répondu que les femmes doivent avoir le droit de partir à la retraite plus tôt parce qu’elles ont eu davantage d’obligations, notamment en élevant des enfants. Il a déclaré à la télévision catholique Trwam : « Le rôle particulier des femmes doit être reconnu, et, par conséquent, le législateur a prévu la possibilité d’une retraite anticipée. Ce que nous proposons reflète non seulement une attente sociale, mais aussi que les femmes et les hommes ont des rôles différents. » Voilà qui va arranger les choses…

  • CQFD

    Un ingénieur de Google a écrit un texte dans lequel il critique la très active politique de discrimination positive de l’entreprise, notamment à l’égard des femmes. Politique qui n’est guère efficace puisque malgré son application acharnée n’y a que 20% de femmes ingénieurs.

    Cet homme a osé dire que les femmes et les hommes n’avaient pas forcément les mêmes centres d’intérêt ni la même façon de penser. Et que ces différences devraient être optimisées et non niées.

    Les réactions n’ont pas manqué. La vice-présidente en charge de la diversité a répondu :

    « Nous devons créer un environnement ouvert et qui inclut tout le monde. Cela suppose de développer une culture d'entreprise qui accepte les opinions alternatives, les points de vue politiques différents des nôtres, et que ces personnes n'aient pas peur de partager leurs idées. »

    Mais elle a ajouté :

    « Ce manifeste avance des suppositions fausses sur le genre. »

    En vertu de quoi l’ingénieur a été viré.

    Parce qu’on inclut tout le monde, sauf ceux qui ne vénèrent pas l’idéologie de l’inclusion. Et l’on accepte les opinions alternatives, à condition qu’elles soient conformes à l’idéologie du genre.

  • Chatons et fœtus

    860_20604656_1340300826076498_3034961341508394892_n.jpg

    Grosse émotion chez les adorateurs des animaux. Des bénévoles de la SPA de Saint-Malo ont découvert sur la plage des bocaux avec à l’intérieur des chatons.

    Naturellement, les bénévoles sont « sous le choc », et la présidente locale de la SPA a publié la photo sur Facebook, espérant ainsi « produire un électrochoc chez les personnes capables du pire concernant les animaux ».

    media_xl_3758031.jpg

    Mais les fœtus humains en bocal ne suscitent pas la même indignation, et la transformation en bijoux d’embryons « surnuméraires » est une activité artistique comme une autre.

    embryons-surnuméraires-bijoux-Baby-Bee-Hummingbirds-Australie-e1493913107641.jpg

  • Carla del Ponte et la Syrie

    Carla Del Ponte a annoncé le 6 août qu'elle allait quitter la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie.

    « Au début il y avait le bien et le mal. L'opposition du côté du bien et le gouvernement dans le rôle du mal. », dit-elle au journal suisse Blick. Mais, si elle continue d’accuser le gouvernement syrien d'avoir « perpétré de terribles crimes contre l'humanité », elle estime aujourd'hui que « tous en Syrie sont du côté du mal » :

    « L'opposition n'est désormais composée que d'extrémistes et de terroristes. »

  • Ça ose tout…

    Après le vote de la loi de soi-disant moralisation de la vie polique :

     

  • Islam modéré

    Le gouvernement de Malaisie a interdit un livre qui promeut un islam modéré, intitulé "L’islam dans une démocratie constitutionnelle". Il s’agit d’un recueil d’essais de divers auteurs musulmans malaisiens, anciens fonctionnaires et diplomates, publié… à Singapour.

    Le vice-Premier ministre Ahmad Zahid Hamidi, en signant l’interdiction, a déclaré que l’édition ou la possession de ce livre « est de nature à saper l’ordre social », et que toute infraction est passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans.

  • L’avortement au Chili

    Le 3 août, le Parlement chilien (la Chambre des députés puis le Sénat) a adopté la version du projet de loi sur l’avortement établie par la commission mixte.

    L’avortement doit être dépénalisé en cas de viol, de danger pour la mère ou de non viabilité du fœtus.

    Des parlementaires de l’opposition ont saisi le Tribunal constitutionnel, considérant que le texte porte atteinte au principe du droit à la vie inscrit dans la Constitution.

    La présidente Bachelet ne peut pas signer la loi avant l'avis du Tribunal constitutionnel.