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  • Le cardinal Sarah et la Vendée

    Pour ceux qui ne l’auraient pas déjà lu ici ou là, voici le sermon véritablement extraordinaire, pour nous, que le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, a prononcé au Puy du Fou, samedi dernier. J’avais l’intention d’en souligner des passages, mais presque tout serait à souligner. Dans ce monde en décomposition, c’est une grâce immense que d’avoir un tel prélat.

    Mes Frères,

    Nous offrons ce soir le sacrifice de la messe pour le repos de l’âme de tous les bénévoles du Puy du Fou décédés depuis le début de cette belle œuvre, il y a quarante ans. Par votre travail, vous tous qui êtes ici rassemblés, vous réveillez chaque soir la mémoire de ce lieu. Le château du Puy du Fou, une ruine douloureuse, abandonnée des hommes, s’élève comme un cri vers le Ciel. Entrailles ouvertes, il rappelle au monde que, face à la haine de la foi, un peuple s’est levé : le peuple de Vendée !

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  • Dans l’octave de l’Assomption

    Le 1er novembre 1950, Pie XII proclamait le dogme de l’Assomption. Je n’ai toujours pas compris la raison de ce geste. Toutes les Eglises, d’Orient et d’Occident, ont toujours célébré l’Assomption ou Dormition de la Mère de Dieu. En outre Pie XII ne définit rien, contrairement à ce qu’il affirme, et reste en deçà de ce que dit la tradition :

    … pronuntiamus, declaramus et definimus divinitus revelatum dogma esse : Immaculatam Deiparam semper Virginem Mariam, expleto terrestris vitae cursu, fuisse corpore et anima ad caelestem gloriam assumptam.

    Il évite de préciser que la Sainte Vierge est morte et ressuscitée. Il s’agit uniquement d’une proclamation de… ce que les Eglises d’Orient et d’Occident proclament chaque année le 15 août depuis des temps immémoriaux.

    En outre c’est un geste d’hostilité envers les orthodoxes, qui célébraient cette fête avant les Latins, et qui n’admettent pas qu’on proclame des dogmes après les grands conciles du premier millénaire.

    Sans doute Pie XII avait-il le dessein de donner plus d’éclat à cette fête, et d’attirer davantage l’attention sur sa signification.

    Or, à peine quatre ans et demi plus tard, le 23 mars 1955, il supprime l’octave de l’Assomption (en même temps que toutes les octaves hormis Noël, Pâques et Pentecôte). Curieuse façon de rehausser l’éclat d’une fête, que de supprimer son octave. Il est clair qu’il y avait trop d’octaves qui s’étaient accumulées au fil de siècles, mais s’il y en avait une à garder en dehors des trois citées, c’était bien celle de la principale fête de Notre Dame.

    D’autre part, au fil du temps, et surtout récemment, on avait, en outre, malencontreusement ajouté des fêtes dans l’octave de l’Assomption, qui l'oblitéraient quelque peu : celle de saint Hyacinthe (au XVIIe siècle), de sainte Jeanne de Chantal (1779), de saint Joachim (1911), de saint Jean Eudes (1928).

    J’omets à dessein la fête de saint Bernard, le 20 août, qui fut la première, et qui aurait dû rester la seule. Saint Bernard, mort le 20 août, dans l’octave de l’Assomption, est un des plus grands chantres de Marie, et son plus grand sermon marial, chef-d’œuvre absolu, est celui qu’il écrivit pour le dimanche dans l’octave de l’Assomption. Ce seul fait aurait dû empêcher de supprimer cette octave…

    Le bréviaire monastique, jusqu’à la suppression de l’octave, n’avait que la fête de saint Bernard. Il y avait ainsi une parfaite unité liturgique de la semaine, car on ne quittait Marie que pour Bernard qui parlait de Marie, et après avoir lu aux matines une partie du deuxième sermon de saint Jean Damascène sur la dormition, on embrayait, dès le 19, avec des extraits des sermons de saint Bernard sur l’Assomption. (Et cette année, la fête de saint Bernard étant supplantée par le dimanche, l'octave est complète.)

    J’avoue que je ne peux pas me résoudre à abandonner cette merveille. Cette année je ne fais donc pas semblant de respecter le calendrier de 1960.

    Voici donc le deuxième jour dans l’octave de l’Assomption. Voici la lecture des matines, extraite de l’homélie de saint Jean Damascène [entre crochets le passage qui ne se trouve pas dans le bréviaire].

    Quant à nous, comme celui que nous adorons est Dieu, un Dieu qui n'est pas venu du non-être à l'existence, mais qui est éternel engendré de l'éternel, qui dépasse toute cause, parole, idée soit de temps soit de nature, c'est la Mère de Dieu que nous honorons et vénérons. Nous ne voulons pas dire qu'il tienne d'elle la naissance intemporelle de sa divinité - la génération du Verbe de Dieu est hors du temps et éternelle comme le Père - mais nous confessons une seconde naissance, par incarnation volontaire, et de celle-ci nous connaissons la cause et nous la proclamons par nos louanges. Il se fait chair, celui qui est éternellement incorporel, "à cause de nous et à cause de notre salut", pour sauver le semblable par le semblable. Et s'incarnant, il naît de cette Vierge sacrée sans union humaine, restant lui-même Dieu tout entier, et tout entier devenu homme; pleinement Dieu avec sa chair, et pleinement homme avec son infinie divinité. C'est en reconnaissant ainsi cette Vierge comme Mère de Dieu que nous célébrons sa dormition [: nous ne l'appelons pas une déesse - loin de nous ces fables de l'imposture grecque! puisque nous annonçons aussi sa mort. Mais nous la reconnaissons pour la Mère de Dieu incarné].

    Célébrons-la aujourd'hui, par des chants sacrés, nous qui avons été enrichis au point d'être le peuple du Christ et de porter ce nom ! Honorons-la par des stations nocturnes ! Réjouissons-la par la pureté de l'âme et du corps, elle qui réellement est plus pure que tous les êtres sans exception après Dieu car le semblable se plaît au semblable. Rendons-lui hommage par notre miséricorde et notre compassion à l'égard des indigents. Si rien ne fait honneur à Dieu comme la miséricorde, qui contestera que sa Mère soit honorée par les mêmes sentiments, elle qui a mis à notre disposition cet abîme ineffable, l'amour de Dieu pour nous ?

    Par elle nos hostilités séculaires avec le Créateur ont pris fin. Par elle notre réconciliation avec Lui fut proclamée, la paix et la grâce nous furent données, les hommes unissent leurs chœurs à ceux des anges, et nous voilà faits enfants de Dieu, nous qui étions auparavant un objet de mépris ! Par elle nous avons vendangé le raisin qui donne la vie; d'elle nous avons cueilli le germe de l'incorruptibilité. De tous les biens elle est devenue pour nous la médiatrice. En elle Dieu s'est fait homme, et l'homme est devenu Dieu. Quoi de plus paradoxal ? Quoi de plus heureux ?

    Le premier répons des matines, tiré essentiellement du psaume 44 :

    ℟. Diffúsa est grátia in lábiis tuis : * Proptérea benedíxit te Deus in ætérnum. ℣. Myrrha, et gutta, et cásia a vestiméntis tuis, a dómibus ebúrneis, ex quibus delectavérunt te fíliæ regum in honóre tuo. * Proptérea benedíxit te Deus in ætérnum.

    La grâce est répandue sur vos lèvres : c’est pourquoi le Seigneur vous a bénie pour l’éternité. La myrrhe, l’aloès et la cannelle s’exhalent de vos vêtements et de vos maisons d’ivoire, dont vous ont fait présent des filles de rois pour vous honorer. C’est pourquoi le Seigneur vous a bénie pour l’éternité.

  • Assomption

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    Inimicítias ponam inter te et mulíerem, et semen tuum et semen illíus.

    Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien.

    L'offertoire Inimicitias diffère profondément, comme sens et comme ligne, de tout ce qui précède, tout autant que de l'ancien offertoire Assumpta est, à la joie méditative. Les paroles, empruntées au récit de la chute originelle, du début de la Genèse, ont été choisies pour la Messe de l’Assomption parce qu’elles sont le premier texte scripturaire établissant l’antagonisme entre la Vierge et le démon et son triomphe total sur lui. C’est avec la promesse voilée de la Rédemption, l’annonce de la grandeur incomparable de la nouvelle Eve, de l’opposition irréductible créée par Dieu lui-même entre elle et Satan. Toute la vertu du texte est dans le contraste définitif entre l’une et l’autre. Et c’est précisément ce contraste que s’attache et réussit à peindre la mélodie choisie, du deuxième mode, adaptée de l’Exaltabo te du Mercredi des Cendres, lourde, grave, austère et d’une vigueur saisissante.

    Dom Joseph Gajard, 1951.

    Le chœur de Solesmes, sous la direction de Dom Gajard, 1955 :
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  • Vigile de l’Assomption

    Les deux tropaires du début de la petite Paraclisis, par le P. Maximos Fahmé, selon la tradition d’Alep.

     
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    Le Seigneur est Dieu et il nous est apparu. Pauvres pécheurs que nous sommes, accourons avec ardeur auprès de la Mère de Dieu et, contrits, tombons à genoux devant elle en criant du fond de l’âme : Ô Souveraine, prends pitié de nous et viens à notre secours. Hâte-toi car nous périssons sous la multitude de nos iniquités. Ne renvoie pas tes serviteurs déçus, car tu es pour nous l’unique espoir.


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    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant à jamais et dans les siècles des siècles.

    Ô Mère de Dieu, nous ne cesserons jamais, malgré notre indignité, de proclamer tes grandeurs. Si tu ne te constituais pas notre intercesseur, qui nous délivrerait de tels dangers, ou qui nous garderait libres jusqu’à présent ? Nous ne nous éloignerons pas de toi, ô Souveraine, car tu sauves toujours tes serviteurs de toutes sortes de difficultés.

    (La petite Paraclisis est un office qui se chante tous les soirs du « carême de la Mère de Dieu », du 1er au 14 août – sauf à la Transfiguration – en préparation de la fête de la Dormition de la Mère de Dieu dans la liturgie byzantine.)

  • 10e dimanche après la Pentecôte

    Dum clamárem ad Dóminum, exaudívit vocem meam, ab his, qui appropínquant mihi : et humiliávit eos, qui est ante sǽcula et manet in ætérnum : jacta cogitátum tuum in Dómino, et ipse te enútriet.

    Lorsque je criais vers le Seigneur, il a exaucé ma voix, me mettant à l’abri de ceux qui m’assiégeaient. Il les a humiliés, lui qui est avant tous les siècles et demeure à jamais. Jetez vos préoccupations aux mains du Seigneur, et lui-même vous nourrira.

    Le texte de l’antienne d’introït de ce dimanche est une libre adaptation de formules du psaume 54, prises dans les versets 17-23, en mélangeant diverses versions, puisque « exaudivit » vient du psautier romain qui suit le texte grec (la Vulgate, manifestement corrigée d'après l'hébreu par saint Jérôme, a « salvabit » - sauvera, et non a exaucé), mais que le psautier romain a « appropriant » alors que la Vulgate, et avant elle celle de saint Augustin et celle de saint Hilaire, ont « appropinquant ». Pour la dernière phrase, la grande majorité des anciennes versions (dont le psautier romain) a « cogitatum », comme notre antienne, mais saint Augustin avait déjà « curam », comme la Vulgate. On constate aussi que le premier mot ne figure dans aucune version du psaume, et que si l’on chante « dum », le missel dit « cum »…

    Le chant est un chant de victoire contre les ennemis, avec cette magnifique montée sur… humiliavit : le Seigneur les a humiliés et je m’en félicite avec une joie triomphante (on se demande comment dom Pius Parsch pouvait le trouver « triste »…), et la fin est un acte de confiance absolue en Dieu, s’abîmant dans la contemplation.

    10th Sunday after Pentecost: Introit from Corpus Christi Watershed on Vimeo.

  • La coupable

    L’idéologie de la diversité a rendu obligatoire qu’il y ait dans toutes les séries télévisées des Arabes et (ou) des noirs (et en Angleterre des Pakistanais). Ce qui est pratique pour le téléspectateur dans les séries policières, puisque le coupable n’est jamais l’Arabe ou le noir. On peut ainsi concentrer son attention sur les autres personnages.

    L’épisode d’une série italienne diffusé hier soir sur Arte franchit un nouveau seuil dans le déni de réalité.

    L’action se déroule dans la communauté maghrébine de Turin (on apprend à cette occasion qu’il y a aussi des rues arabo-musulmanes à Turin).

    On sait donc d’emblée que l’assassin ne se trouve pas dans cette communauté, bien que tout laisse penser à un « crime d’honneur ».

    Mais il se trouve qu’il n’y a que trois autres personnages (trois Italiens, donc). Ce qui réduit considérablement le champ d’investigation pour le téléspectateur. Or l’un est l’amant de la victime, et il est impossible qu’il soit le coupable. Un autre est l’ancien amant de la victime, et il paraît très improbable qu’il puisse être le coupable. Il ne reste donc qu’une seule personne qui puisse l’être, et qui l’est donc : c’est la femme de l’amant.

    Personnage qui offre la particularité d’être le seul catholique de l’histoire. Et bien entendu avec des tendances « intégristes » : elle dit le bénédicité, va à l’église en semaine et vouvoie Dieu.

    En contrepoint, on voit des musulmans réellement croyants et réellement priants, avec un imam beau et doux dont la prière intérieure ne fait aucun doute et qui a le plus grand respect pour les non-musulmans…

  • Sainte Claire

    Lettre apostolique de Pie XII

    Par un bienfait de la divine Sagesse le génie de l'homme brille d'un plus vif éclat et fait, surtout de nos jours, des découvertes qui suscitent l'admiration générale. Et l'Eglise, qui ne se montra jamais contraire au progrès de la civilisation et de la technique, encourage cette assistance nouvelle apportée à la culture et à la vie journalière, et s'en sert même volontiers pour l'enseignement de la vérité et l'extension de la religion. Parmi ces inventions si utiles, la Télévision a sa place, elle qui "permet en effet de voir et d'entendre à distance des événements à l'instant même où ils se produisent, et cela de façon si suggestive que l'on croit y assister." (Litt. Encycl. "Miranda prorsus", 8 sept. 1957). Ce merveilleux instrument - comme chacun le sait et Nous l'avons dit clairement Nous-même - peut être la source des très grands biens, mais aussi de profonds malheurs en raison de l'attraction singulière qu'il exerce sur les esprits à l'intérieur même de la maison familiale. Aussi Nous a-t-il semblé bon de donner à cette invention une sauvegarde céleste qui interdise ses méfaits et en favorise un usage honnête, voir salutaire. On a souhaité pour ce patronage sainte Claire. On rapporte en effet qu'à Assise, une nuit de Noël, Claire, alitée dans son couvent par la maladie, entendit les chants fervents qui accompagnaient les cérémonies sacrées et vit la crèche du Divin Enfant, comme si elle était présente en personne dans l'église franciscaine. Dans la splendeur de la gloire de son innocence et la clarté qu'elle jette sur nos si profondes ténèbres, que Claire protège donc cette technique et donne à l'appareil translucide de faire briller la vérité et la vertu, soutiens nécessaires de la société. Nous avons donc décidé d'accueillir avec bienveillance les prières que Nous ont adressées à ce sujet Notre Vénérable Frère Joseph Placide Nicolini, évêque d'Assise, les Supérieurs des quatre familles franciscaines, enfin d'autres personnes remarquables, et qu'ont approuvées de nombreux Cardinaux de la Sainte Eglise Romaine, des Archevêques et des Evêques. En conséquence, ayant consulté la Sacrée Congrégation des Rites, de science certaine et après mûre réflexion, en vertu de la plénitude du pouvoir Apostolique, par cette Lettre et pour toujours, Nous faisons, Nous constituons et Nous déclarons Sainte Claire, vierge d'Assise, céleste Patronne auprès de Dieu de la Télévision, en lui attribuant tous les privilèges et honneurs liturgiques qu'un tel patronage comporte, nonobstant toutes choses contraires. Nous annonçons, Nous établissons, Nous ordonnons que cette présente Lettre soit ferme et valide, qu'elle sorte et produise tous ses effets dans leur intégrité et leur plénitude, maintenant et à l'avenir, pour ceux qu'elle concerne ou pourra concerner; qu'il en faut régulièrement juger et décider ainsi; que dès maintenant est tenu pour nul et sans effet tout ce qui pourrait être tenté par quiconque, en vertu de n'importe quelle autorité, en connaissance de cause ou par ignorance, contre les mesures décrétées par cette Lettre.

    Donnée à Rome, près Saint Pierre, sous l'anneau du Pêcheur, le 14 février 1957, de Notre Pontificat la 19ème année.

    PIUS PP. XII

  • Illustration du double langage de l’islam

    Le 12 juillet dernier, le maire musulman d’Oldham (100.000 habitants, Grand Manchester), Shadab Qumer, a ouvert la séance du conseil municipal par une prière récitée par un imam.

    Il s’agissait de prier pour « se souvenir de ceux qui ne sont plus avec nous ». On est prié de comprendre qu’il s’agit des victimes du terrorisme, particulièrement celles de l’attentat du 22 mai à Manchester. Et l’on voit que tout le monde, debout, participe, au moins par l’attitude, à la prière. Et il va de soi que personne n’aurait eu l’idée de protester… Au contraire, tout le monde trouve merveilleux que le maire musulman fasse dire une prière musulmane au conseil municipal d’une ville d’Angleterre.

    Boris Le Lay, qui est à l’origine de la diffusion de cette vidéo, remarque que l’imam a notamment récité le verset 32 de la sourate 5 du Coran :

    C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu'en dépit de cela, beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre.

    C’est un refrain désormais bien connu : l’islam réprouve le meurtre au point que quiconque tue un être humain c’est comme s’il tuait toute l’humanité.

    Mais on oublie la précision : « une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre ». C’est donc qu’il est licite de tuer une personne coupable d’un meurtre ou d’une corruption.

    Et le verset suivant, soigneusement passé sous silence par tous les apôtres du soi-disant islam modéré, le souligne :

    La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.

    La corruption, c’est la corruption de la foi musulmane authentique. Par exemple ce que disent les chrétiens, qu’il faut donc crucifier s’ils ne s’en repentent pas. Ou bien sûr ce que disent les chanteurs de la décadence occidentale, dont Ariana Grande est un exemple typique – et c’est à l’issue de son concert à Manchester qu’a eu lieu l’attentat.

    Commentaire de Boris Le Lay :

    En d’autres termes, c’est une malédiction prononcée contre les victimes de l’attentat de Manchester et une célébration du djihadiste qui les a assassiné.

    Voilà le double message de cette lecture du coran à Oldham. Le message visible, exotérique, récité en langue arabe et d’apparence magnanime, destiné aux idiots autochtones et le message invisible, ésotérique, destiné aux musulmans qui signifie précisément l’inverse.

    Il ne s’agit donc pas de saluer la mémoire des victimes, mais bien celle des djihadistes morts pour Allah. “Ceux qui sont pas avec nous aujourd’hui”, comme le dit l’imam.

    *

    Shadab Qumer a été élu conseiller municipal d’Oldham pour la première fois en 2007, en battant le conseiller sortant Mohammed Masud. Il est devenu maire pour un an en mai dernier, selon le procédé qui consiste à faire maire un conseiller municipal différent tous les ans, dont le rôle est de représenter la municipalité. Comme les Anglo-saxons ont partout des « premières dames », le maire a une « mairesse ». Shadab Qumer a décidé que ce rôle serait partagé entre sa femme Sobia Arshi et sa fille de 16 ans Fiza Shadab.

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    *

    Une autre vidéo sur Oldham, qui fait froid dans le dos...

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  • Saint Tiburce et Sainte Suzanne

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    Selon la tradition, sainte Suzanne fut décapitée dans sa maison pendant la persécution de Dioclétien, et son oncle le pape saint Caïus aurait décidé de faire de cette maison une église en l’honneur de la martyre.

    Ce qui est certain est qu’il y a une église de Rome qui remonte au début du IVe siècle, d’abord appelée de saint Caïus, puis de sainte Suzanne au moins depuis la fin du VIe siècle.

    Cette église Sainte-Suzanne aux Thermes de Dioclétien, plusieurs fois reconstruite, a aujourd’hui la physionomie qui lui fut donnée sous Sixte Quint à la fin du XVIe siècle.

    De chaque côté de la nef, six immenses peintures, façon tapisseries, racontent l’histoire de sainte Suzanne… : l’autre, celle du livre de Daniel (le martyre de sainte Suzanne est représenté dans le chœur).

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    En 1921, Benoît XV confia cette église à la communauté américaine (elle se trouvait alors à côté de l’ambassade américaine). Mais c’était aussi la chapelle des cisterciennes « de Sainte-Suzanne », qui n’apprécièrent pas d’être ainsi dépossédées et qui dans les années 80 firent fermer l’église sous prétexte de délabrement, changèrent les serrures, chassèrent les prêtres, mirent leurs affaires sur le trottoir et apposèrent des plaques : « Propriété des cisterciennes ». Mais après les travaux de restauration l’église fut de nouveau attribuée à la communauté américaine. Jean-Paul II assista à l’inauguration officielle en juin 1993, et le cardinal Law, qui en était titulaire depuis 1985, put prendre possession de son titre…

    Sur sainte Suzanne voir aussi ici.

    Sur saint Tiburce voir ici.

  • Derrière les manifs en Pologne

    Les manifestations contre les réformes de la justice en Pologne sont organisées par le mouvement Action démocratique (Akcja Demokracja), souligne Olivier Bault dans un article de reinformation.tv.

    Cette « fondation » est financée par la Fondation européenne pour le climat, dirigée par Laurence Tubiana. Laquelle a commencé sa carrière politique en France à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), puis a été conseillère pour l’environnement du Premier ministre Lionel Jospin puis ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique et représentante spéciale du gouvernement français pour la COP 21.

    Un autre dirigeant de la Fondation européenne pour le climat est son directeur exécutif pour les politiques mondiales, Emmanuel Guérin, ancien conseiller spécial de… Laurence Tubiana au ministère des Affaires étrangères.

    Le président du conseil de surveillance de la Fondation européenne pour le climat est Caio Koch-Weser, ancien vice-président de la Banque mondiale, ancien secrétaire d’Etat au ministère allemand des Finances.

    Derrière Akcja Demokracja il y a aussi l’ONG allemande Campact !, membre du réseau OPEN dirigé par l’organisation américaine MoveOn, qui est financée par George Soros.