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Dictature abortive

La cour d’appel du travail du district de Jönköping en Suède a confirmé hier le jugement de première instance prononcé en 2015 contre une sage-femme, Ellinor Grimmark, qui refusait de participer à des avortements. Elle avait saisi le tribunal du travail pour discrimination après que trois cliniques lui eurent refusé un emploi, et elle a dû aller travailler en Norvège.

La cour d’appel a statué que cette sage-femme n’avait « pas été victime de discrimination en raison de son refus de participer aux avortements », et n’a « trouvé aucune raison de soupçonner que la liberté d’opinion et d’expression d’Ellinor Grimmark ait été violée ». En punition de cette attitude intempestive, la sage-femme est en outre condamnée à verser des dommages et intérêts et un remboursement des frais juridiques au Conseil du comté de Jönköping.

Cette affaire illustre le niveau de la culture de mort atteint en Suède : Ellinor Grimmark est la première personne dans ce pays à soulever la question de l’objection de conscience face à l’avortement.

Non seulement la loi ne prévoit pas de clause de conscience pour les personnels de santé concernant l’avortement, mais elle stipule qu’un médecin qui refuserait de pratiquer un avortement est passible d’une amende et (ou) jusqu’à 6 mois de prison, et en cas de récidive jusqu’à quatre ans de prison.

Ellinor Grimmark a l’intention de se tourner vers la Cour européenne des droits de l’homme, qui a une jurisprudence favorable à la clause de conscience.

Commentaires

  • N'oublions pas que le travail du personnel "soignant" dans les avortoirs consiste aussi à reconstituer le "puzzle" des membres déchiquetés des fœtus issus d'avortement. Car l'avortement, c'est du sang, de l'ADN humain, de la chair humaine.
    Témoignage d'une aide-soignante qui reconstituait « le puzzle » des bébés avortés :
    "Depuis 3 ans, je suis soignée pour dépression chronique. Malgré de multiples thérapies et traitements, je ne m'en sors pas. J'ai quitté mon métier il y a quelques années pour me reconvertir dans la formation, mais je ne parviens pas à travailler.
    Aide-soignante, j'ai travaillé pendant 20 ans dans une clinique privée. Je travaillais au bloc opératoire, faisant souvent fonction d'infirmière. Le choix de travailler au bloc était le mien dès le début, c'est un service qui m’a toujours attiré. Cependant, très vite, j'ai été témoin et ai participé à des actes chirurgicaux dont j'ignorais l'existence auparavant. Pendant des années l'une de mes missions était de m'occuper des IVG !
    Le principe était celui-ci : Après chaque IVG par aspiration, je devais vérifier que l'ensemble des membres "déchiquetés" des bébés était là afin d'avoir « un corps complet ». Je recherchais les différentes parties du corps de l'enfant au milieu des déchets sanguins et placentaires et reconstituai « le puzzle » du bébé afin de vérifier qu'aucun membre n'était resté dans l'utérus de la femme ; il fallait éviter tout risque infectieux. Ensuite, je jetai le tout avec les déchets hospitaliers et nettoyait le bloc.
    De mes yeux horrifiés et impuissants, j'ai constaté (contrairement à ce que l'on m'avait dit) que l'avortement n'était pas l'élimination d'un "amas de cellules" mais bien d'un bébé, parfaitement formé. En plus, dans bien des cas, on était bien au-delà des 10 puis 12 semaines légales. Ça je m'en suis aperçue car je trouvai que les fœtus mesuraient plus que les 6 à 7 cms qu'ils font à 12 semaines de grossesse en général.
    Un jour, une femme, une fois réveillée de l'anesthésie après son IVG, m'a demandée si elle pouvait voir son bébé mort. Je n'ai pas osé lui dire la réalité de ce qu'était devenu son bébé ! Elle n'avait absolument pas conscience de ce qui s'était passé. Là, j'ai eu un déclic : comment se fait-il d'être si ignorant et éloigné de la réalité ?
    La vue de tous ces bébés morts m'a hantée au fur et à mesure des années. Je n'ai trouvé personne pour me comprendre dans mon mal-être et dans ma culpabilité devant tous ces « petits morts ». Les psychologues me disaient que le problème c'était moi et pas ce que je voyais. Mes proches me disaient « aller, c'est pas grave, ça va passer ! » Du coup, depuis des années, je crois que c'est moi le problème et, pour autant, malgré les traitements, je ne cesse de m'enfoncer dans mon mal-être. Il m'est même parfois arrivé d'être tentée d'en finir.…..
    Je suis en arrêt maladie pour depuis 3 ans. Je ne veux plus entendre parler de l'IVG aujourd'hui. On ment aux femmes, c'est horrible. Si seulement on pouvait les aider et nous aider aussi nous les soignants qui n'avons pas d'autre choix….
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/t%C3%A9moignage-dune-aide-soignante-qui-reconstituait-le-puzzle-des-b%C3%A9b%C3%A9s-avort%C3%A9s.html

  • Parler « d’actes de soin » dans ce cas … on voit bien que le fœtus est traité avec un mépris inhumain dans l’acte abortif.

    C’est une insulte à l’homme, et donc à son Créateur, un véritable acte de haine.

    J’avoue que l’idée de croiser du « personnel soignant » impliqué dans de tels actes de barbarie suscite un haut le cœur.
    Et si le "médecin" et la sage femme qui accouche votre enfant venait le matin d'en tuer quelques uns... Venir au monde entre des mains criminelles, c'est peut être généralisé désormais (NB plus de 200 000 avortements par an en France).

  • Une sage femme serait-elle devenue une personne donnant naissance à la mort ? C'est très orwellien.

  • Tout est inversé. Dans le projet de loi suédois initial, il était recommandé aux directeurs des hôpitaux et des cliniques de ne pas obliger un médecin à pratiquer un avortement s'il ne veut pas le faire, "par respect pour la femme qui vient avorter"...

  • Les obédiences maçonniques sont à l'origine de ce que l'ONU par le biais de l'Union Européenne impose à notre Education Nationale ! Il est très étonnant de voir que sur les 11 candidats, qu'un seul demande le frexit.
    https://vimeo.com/213084041

    Ici lors d'une animation vietnamienne à Paris :
    https://www.youtube.com/watch?v=BRtZg05LGKw

    Ce qu'en pense Marion Sigaut :
    https://www.youtube.com/watch?v=aKwuZ4fe9IU
    Ariane Bilheran, normalienne, docteur en psychologie et psychopathologie clinique, évoque la vidéo de Marion Sigaut et le livre qu’elle a écrit suite à ses découvertes "L’imposture des droits sexuels" :
    https://www.youtube.com/watch?v=4D2CJP_ecNw

    Les droits sexuels imposés à l’école :
    https://www.youtube.com/watch?v=Eo_qBwNhTYY

    Bref, un enfant est devenu pour ces gens qu'un corps né pour le plaisir charnel. Et cela même dans les écoles dites catholiques. Il devient donc évident que l'avortement doit être dans ces conditions plus qu'encouragé. Si l'homme n'est qu'une marchandise, où est le problème ? Reste à supprimer le christianisme qui dit tout le contraire.

  • Le paradoxe de la science qui s’émerveille d’un « voyage filmé en 3D au cœur de l'embryon humain » :

    « Des chercheurs français ont réussi à modéliser en 3D des embryons humains âgés de 6 à 14 semaines avec un niveau de précision jamais atteint jusqu'ici. Objectif : mieux comprendre son développement. Le résultat est spectaculaire. » http://www.lefigaro.fr/sciences/2017/04/13/01008-20170413ARTFIG00157-voyage-filme-en-3-d-au-coeur-de-l-embryon-humain.php

    L’article précise que «Les embryons étudiés, de quelques millimètres à quelques centimètres (maximum 3), proviennent d'IVG. Ces recherches sont très encadrées par les comités d'éthique de l'Inserm. Leur recueil est anonyme et doit avoir le consentement de la mère après l'intervention. Ces études visent à mieux comprendre le développement normal de l'embryon». »
    Pour mettre ces données à la disposition d'un large public, l'équipe a créé un site internet dédié, subventionné par la Fondation Voir & Entendre.

    En clair, on vous dit que l’avortement sert la science.

  • On vous présente des cadavres humains modélisés en 3D, mais tout cela est très éthique, puisqu'on vous le dit, puisque la "mère" a donné son accord.
    Il est bien dit : consentement de la mère. Il s'agit donc bien d'un enfant. Puisqu'il est mort, il s'agit bien d'un cadavre.

  • cette affaire montre bien que la Norvège n'étant pas soumise aux diktats de la Commission de Bruxelles, la liberté de conscience peut s'y réfugier
    pourquoi la quasi-totalité des commentatrices éprouvent-elles le besoin d'en tirer comme unique conclusion que l'avortement est un homicide ?
    je pensais qu'ici tout le monde le savait

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