Je reviens dans une bonne dizaine de jours.
En fait je serai de retour pour voter Marine Le Pen (ça me fait bizarre, mais il n’y a pas le choix), mais ensuite je devrai m’occuper de Reconquête avant de retrouver mon blog.
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Je reviens dans une bonne dizaine de jours.
En fait je serai de retour pour voter Marine Le Pen (ça me fait bizarre, mais il n’y a pas le choix), mais ensuite je devrai m’occuper de Reconquête avant de retrouver mon blog.
« Que le nom de Jésus soit béni !
Moi, Paul-François, pauvre et indigne pécheur, et le dernier des serviteurs des pauvres de Jésus-Christ, environ deux ans après que l'infinie bonté de Dieu m'eut appelé à la pénitence, passant vers le soir par la rivière de Gênes, je vis une petite église située sur une montagne au-dessus de Sestri, et appelée la sainte Madone du Gazzo, et en la voyant, j'éprouvai un désir sensible de me fixer dans cette solitude ; mais obligé par devoir de charité d'assister mes parents, je ne pus jamais en venir à l'exécution, et je dus me contenter de le garder dans mon coeur. Quelque temps après, (je ne me souviens plus au juste ni du mois ni du jour), j'eus une nouvelle inspiration, mais beaucoup plus forte de me retirer dans la solitude; et ces inspirations, le bon Dieu me les donnait avec une grande consolation intérieure. Dans ce même temps, la pensée me vint de prendre pour vêtement une tunique noire de gros drap fait de la laine la plus commune du pays, de marcher nu-pieds, de vivre dans la plus grande pauvreté, en un mot, de mener avec la grâce de Dieu une vie pénitente. Cette pensée ne me quitta plus; un attrait toujours plus puissant me portait à me retirer, non plus auprès de la petite église dont j'ai parlé, mais n'importe en quelle solitude, et cela pour suivre les invitations amoureuses de mon Dieu dont l'infinie bonté m'appelait à quitter le monde. Mais comme je ne pouvais donner suite à cette pieuse inspiration, parce que j'étais nécessaire à ma famille, c'est-à-dire à mon père, à ma mère et à mes frères, je tenais toujours ma vocation secrète, excepté que j'en conférais avec mon père spirituel. Je ne savais pas ce que Dieu voulait de moi; c'est pourquoi je ne songeais à autre chose qu'à me dégager des embarras domestiques pour pouvoir me retirer ensuite. Mais le Souverain Bien qui, dans sa bonté infinie, avait d'autres vues sur ce misérable ver de terre, ne permit jamais que j'eusse ma liberté en ce temps-là. Quand j'étais sur le point de me dégager entièrement, il s'élevait de nouvelles difficultés ; elles ne faisaient qu'augmenter mes désirs. Quelquefois, il me vint aussi la pensée de réunir des compagnons pour vivre en communauté et promouvoir la crainte de Dieu dans les âmes: c'était là mon plus ardent désir; mais pour ce projet de réunir des compagnons, je n'en tenais pas compte, et cependant il restait fixé au fond de mon cœur. En somme, pour ne pas m'étendre davantage, je dirai combien de temps durèrent ces désirs et ces inspirations, jusqu'à ce que je reçusse la nouvelle lumière dont je vais parler. Je ne saurais le dire précisément, parce que je n'en ai pas tenu note; je dirai du plus au moins: deux ans et demi environ. L'été dernier, je ne sais à quelle époque, car je ne me souviens ni du mois ni du jour, ne l'ayant pas écrit, je sais seulement que c'était le moment de la moisson, un jour de la semaine, je fis la sainte communion dans l'église des capucins de Castellazzo, et je me rappelle que j'entrai alors dans un profond recueillement. Après cela, je partis pour retourner à la maison et je marchais par les rues, aussi recueilli que dans l'oraison. Quand je fus au coin de la rue voisine de la maison, je fus élevé en Dieu avec un recueillement très profond, un oubli de toutes choses et une très grande suavité intérieure, et dans ce moment, je me vis en esprit revêtu, de noir jusqu'à terre avec une croix blanche sur la poitrine; sous la croix, je portais écrit le saint nom de Jésus eu lettres blanches. Dans ce même instant je m'entendis adresser ces propres paroles : «Ceci est un signe pour marquer combien doit être pur et sans tache le cœur qui doit porter écrit le Très Saint Nom de Jésus». Cette vue et ces paroles me firent répandre des larmes, et puis je m'arrêtai. A peu de temps de là, je vis en esprit qu'on me présentait la sainte tunique avec le nom sacré de Jésus et la croix toute blanche; la tunique toutefois était noire, et je l'embrassai dans l'allégresse de mon cœur.
Le lecteur saura que loue je me vis présenter la sainte tunique, je ne vis point de forme corporelle, comme par exemple, la figure d'un homme; pour cela, non; mais je le vis en Dieu; l'âme en effet connaît que c'est Dieu, parce que lui-même le lui fait comprendre par les mouvements intérieurs du cœur et par les lumières qu'il répand dans l'esprit, mais d'une manière si sublime qu'il est très difficile de l'expliquer. Ce que l'âme entend alors est quelque chose de si grand qu'on ne saurait le dire ni l'écrire. Pour être mieux compris, je dirai que c'est là une sorte de vision spirituelle, comme Dieu a daigné m'accorder plusieurs fois dans sa bonté, lorsqu'il a voulu m'envoyer quelque épreuve particulière.
Pendant que j'étais en oraison, je vis un fouet entre les mains de Dieu, et ce fouet avait des cordes comme les disciplines. Au-dessus était écrit ce mot: «Amour»; dans le même instant, le Seigneur m'éleva à une très haute contemplation: mon âme comprit que Dieu voulait la flageller, mais par amour. Elle s'élançait avec vitesse vers ce fouet pour l'embrasser et le baiser en esprit. Dans le fait, chaque fois que Dieu a daigné m'accorder cette vision, il ne tardait pas à m'arriver quelque tribulation très sensible, et je savais d'une manière certaine qu'il en serait ainsi, parce que Dieu m'en donnait l'intelligence infuse.
Or, j'écris ces choses pour m'expliquer et pour dire d'après l'intelligence que Dieu me donne, que je tiens ce que je vois en esprit par la lumière sublime de la foi pour plus assuré que si je le voyais des yeux du corps : ceux-ci pourraient me séduire par quelque fantôme; il n'y a au contraire aucun danger d'erreur d'autre part à raison de l'intelligence que Dieu me donne, d'autant plus que je m'en réfère au jugement de mes supérieurs, me soumettant aux décisions que le Saint-Esprit leur inspirera.
Ainsi, quand j'ai dit que j'avais vu dans les mains de Dieu, je ne veux pas dire que j'ai vu, je veux dire seulement que l'âme sent d'une manière très relevée qu'elle se trouve dans Celui qui est immense, et c'est ce qui m'est arrivé à propos de la sainte tunique.
Qu'on sache en outre que depuis qu'il a plu à Dieu de me retirer des exercices de la méditation, qui consiste à discourir sur les mystères, en passant d'un point à un autre, je n'ai plus de formes imaginaires.
Or, pour poursuivre mon récit des merveilles de Dieu, après la vision de la sainte tunique et du signe sacré, Dieu me donna un désir et un attrait plus grands de réunir des compagnons et de fonder avec l'approbation de la sainte Église une congrégation qui aurait pour titre: «les pauvres de Jésus». Après cela, Dieu a imprimé dans mon esprit la forme de la sainte règle qui devait être observée par les pauvres de Jésus et par moi, son très humble et très indigne serviteur. On m'a ordonné de l'écrire; et je vais le faire par obéissance avec le secours du Saint-Esprit.
Qu'on sache que le but qui m'a été assigné de Dieu dans cette congrégation ne consiste en autre chose, sinon, en premier lieu, d'observer parfaitement la loi du bon Dieu par la pratique parfaite des conseils évangéliques, et particulièrement du détachement total de toutes les créatures, en nous exerçant parfaitement à la sainte pauvreté; si nécessaire pour garder les autres conseils, nous maintenir dans la ferveur de l'oraison, avoir du zèle pour l'honneur de Dieu, exciter sa crainte dans les âmes, travailler à la destruction du péché, en un mot, pour être infatigables au milieu des saintes fatigues du zèle afin que notre bon Dieu soit ainsi aimé, craint, servi et loué par tous, dans les siècles des siècles, amen.
Que le nom de Jésus soit béni ! »
Au bout de huit ans de procès, Mgr Mathew Vaniakizhakkel, évêque aujourd’hui émérite de Satna (Inde), deux prêtres, une religieuse et deux laïcs ont été acquittés par la cour d’appel du Madhya Pradesh. Ils étaient poursuivis pour « conversion forcée » d’une femme hindoue pendant son mariage. L’accusation était absurde, puisque la femme en question, qui se mariait à la cathédrale, était la fille de deux parents catholiques… Mais c’est l’accusation qui tue, et tout avait été mis en œuvre pour tenter de condamner l’évêque.
L’accusation venait d’un… catholique, qui voulait se venger de son évêque…
Il se trouve qu’entre-temps l’accusateur est tombé gravement malade, et que l’évêque a eu la grâce de pouvoir lui venir en aide matériellement. L’homme s’est réconcilié avec l’évêque, s’est confessé et a communié avant de mourir…
Le tordu vert-glauque que les Autrichiens ont finalement élu président, Alexander Van der Bellen, a déclaré :
« Si ça continue comme ça … avec l’islamophobie rampante actuelle, viendra le jour où nous devrons demander à toutes les femmes de porter un foulard – toutes – par solidarité envers celles qui le font pour des raisons religieuses. »
L’avocat du Parlement européen prétend que les salaires versés à des assistants parlementaires FN « fictifs » entre 2012 et 2017 ont coûté « 4.978.122 euros » au Parlement.
C’est tout simplement absurde. Quoi qu’il en soit du caractère fictif ou non des emplois en question, de toute façon c’est de l’argent qui est donné par le Parlement européen aux députés. En plus de leurs salaires de députés. En plus de ce qui leur est donné pour ceci ou cela, leurs déplacements ou leurs frais de secrétariat. Le député en fait ce qu’il veut. Et personne ne conteste que le salaire est versé à quelqu’un qui travaille pour le député…
Le seul problème est que cet argent n’est pas dépensé pour la propagande européiste, n’est-ce pas ?
L’une des grandes obsessions médiatiques du politiquement correct est de saluer comme « historique » toute promotion féminine. C’est une obligation de célébrer toute « première » nomination d’une femme à tel ou tel poste de responsabilité. En France ça devient difficile, dans la mesure où il y a des femmes partout, et même une féminisation outrée de certaines professions. On a toutefois pu célébrer l’élection de la « première femme » présidente de la FNSEA…
Reste assurément une « première » : la première femme présidente de la République. Cela avait été l’un des thèmes de campagne en 2007 avec Ségolène Royal face à Nicolas Sarkozy. Les Français oseront-ils élire une femme ? Et l’on se souvient que Ségolène avait osé prétendre que la campagne avait été misogyne…
Et voici que de nouveau il y a une femme au second tour… Mais là il n’est pas question de promouvoir un quelconque féminisme. C’est tout le contraire : les féministes font campagne contre la femme…
« L'élection de Marine Le Pen serait à la fois une défaite et un danger pour les femmes. Il ne suffit pas d'en être une pour défendre leurs droits », tonnent une « cinquantaine de personnalités ». Dont Yvette Roudy (ça existe encore ?), l’actuelle concubine du Président Julie Gayet, l’inévitable Agnès Jaoui, et même une « femme rabbin »…
La spiritualité de saint Canisius se caractérise par une profonde amitié personnelle avec Jésus. Il écrit, par exemple, le 4 septembre 1549 dans son journal, parlant avec le Seigneur: «Toi, à la fin, comme si tu m'ouvrais le cœur du Très Saint Corps, qu'il me semblait voir devant moi, tu m'as commandé de boire à cette source, en m'invitant pour ainsi dire à puiser les eaux de mon salut à tes sources, ô mon Sauveur». Puis il voit que le Sauveur lui donne un vêtement en trois parties qui s'appellent paix, amour et persévérance. Et avec ce vêtement composé de paix, d’amour et de persévérance, Canisius a mené son œuvre de renouveau du catholicisme. Son amitié avec Jésus — qui est au centre de sa personnalité — nourrie par l'amour de la Bible, par l'amour du Sacrement, par l'amour des Pères, cette amitié était clairement unie avec la conscience d'être dans l'Eglise un continuateur de la mission des Apôtres. Et cela nous rappelle que chaque évangélisateur authentique est toujours un instrument uni — et cela même le rend fécond — avec Jésus et avec son Eglise.
Saint Pierre Canisius s’était formé à l’amitié avec Jésus dans le milieu spirituel de la Chartreuse de Cologne, dans laquelle il était en contact étroit avec deux mystiques chartreux: Johann Lansperger, latinisé en Lanspergius, et Nicolas van Hesche, latinisé en Eschius. Il approfondit par la suite l’expérience de cette amitié, familiaritas stupenda nimis, avec la contemplation des mystères de la vie de Jésus, qui occupent une grande partie des Exercices spirituels de saint Ignace. Son intense dévotion au Cœur du Seigneur, qui atteint son sommet dans la consécration au ministère apostolique dans la Basilique vaticane, trouve ici son fondement.
Dans la spiritualité christocentrique de saint Pierre Canisius s’enracine une conviction profonde: il n’y a pas d’âme soucieuse de sa propre perfection qui ne pratique chaque jour la prière, l’oraison mentale, moyen ordinaire qui permet au disciple de Jésus de vivre dans l’intimité du Maître divin. C’est pourquoi, dans les écrits destinés à l’éducation spirituelle du peuple, notre saint insiste sur l’importance de la liturgie avec ses commentaires des Evangiles, des fêtes, du rite de la Messe et des autres sacrements, mais, dans le même temps, il a soin de montrer aux fidèles la nécessité et la beauté de la prière personnelle qui accompagne et imprègne la participation au culte public de l’Eglise.
Le collectif Les Survivants a apposé des affiches contre l’avortement dans les emplacements réservés à la publicité à bord de rames du métro parisien.
«Avec cette campagne, on voulait signifier que l'avortement doit être un thème politique et invectiver les candidats qui cherchent à séduire des électeurs en esquivant la question», a déclaré à l'AFP Emile Duport, porte-parole des Survivants.
La RATP annonce qu’elle va porter plainte contre ce qu’elle appelle un « acte de malveillance ». Sic. Défendre la vie c’est malveillant envers la RATP…
La Commission européenne annonce qu’elle lance une « procédure d’infraction » contre la Hongrie. Ce doit être la 66e ou la 67e, on ne sait plus trop, et ça n’empêche personne de dormir. Cette fois c’est à cause de la menace que fait peser la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur contre l’« université » de Georges Soros à Budapest. Une lettre de mise en demeure a été envoyée au gouvernement hongrois. Cette loi, dit-elle, « n’est pas compatible avec les libertés fondamentales du marché intérieur ».
Tiens donc. On attend aussi la lettre de mise en demeure de la Commission au gouvernement français, et à nombre d’autres, sur le même sujet : la loi française interdit à un quelconque Soros de créer une université étrangère sans contrôle à Paris et d’en donner la direction à un étranger.
Au témoignage de saint Irénée, Clet ne ferait qu’un avec Anaclet qui gouverna l’Église après Lin et avant Clément. De sa vie nous ne savons rien, sauf ce que nous dit la notice du Liber Pontificalis : qu’il embellit les tombes des Princes des Apôtres, et qu’il fut enseveli au Vatican. Le fait que Clet fut élevé au suprême pontificat alors que des disciples immédiats de Pierre et de Paul vivaient encore, témoigne de ses grands mérites, prophétisés par son nom même [du grec Cletos, appelé].
Plus obscure est l’histoire du pape Marcellin, sur le compte duquel coururent dès l’antiquité les plus bizarres légendes. Selon quelques écrits apocryphes de l’époque des contestations qui suivirent l’élection du pape Symmaque, il aurait d’abord offert de l’encens aux idoles, puis aurait expié comme Pierre cette apostasie, en affrontant spontanément le martyre.
Dans la liste des depositiones episcoporum son nom, il est vrai, est omis, mais cette absence, qu’il ne faut pas se hâter d’expliquer par une damnatio memoriae, peut simplement être attribuée au copiste du laterculum philocalien. En effet, le pape Marcellin non seulement eut une honorable sépulture au cimetière de Priscille près du martyr Crescention, mais sa tombe était pieusement visitée par les pèlerins, si bien qu’il a le titre de Saint dans le livre De locis Sanctorum Martyrum. Les mêmes apocryphes qui lui attribuent le martyre attestent indirectement la vénération dont au Ve siècle le pape Marcellin était l’objet à Rome, car, dans l’intérêt de la cause du pape Symmaque, ils cherchent à l’exploiter, en proposant le pontife Marcellin comme un premier exemple de la chute d’un pape et de sa réhabilitation postérieure. Une certaine obscurité sur le compte de Marcellin demeure toujours, mais l’antiquité de son culte est bien démontrée par les itinéraires des Catacombes. (…)
Dieu garde et venge jalousement la réputation de ses serviteurs, conformément à ce qui est écrit au sujet de Joseph : Sapientia... mendaces ostendit qui maculaverunt illum [La Sagesse a montré que ceux qui l’avaient sali étaient des menteurs – Sagesse 10,13]. Ainsi des personnes intéressées ont pu émettre les plus étranges jugements sur le compte de Marcellin ; cependant sa tombe, au cimetière de Priscille, est en vénération de toute antiquité, et l’Église, qui est certainement assistée par le Saint-Esprit, se recommande aujourd’hui à ses pieuses prières en le proposant à la vénération des fidèles.
Bienheureux cardinal Schuster