Les 3, 5 et 10 mars, l’Opéra de Rouen propose Tistou les pouces verts, un « conte lyrique » en un acte d’Henri Sauguet, sur un livret de Jean-Luc Tardieu d’après le livre de Maurice Druon.
Comme il est d’usage depuis hélas fort longtemps maintenant, le conte est détourné, et on le « relit » à la lumière des idéologies, à savoir le marxisme-léninisme, qui n’a jamais quitté la scène, et maintenant l’idéologie du genre. Donc, forcément, le petit garçon Tistou est une fille déguisée en garçon par ses parents qui sont d’horribles bourgeois « rigides » et Tistou ne réussit pas à l’école « parce que cette dernière n’est qu’un instrument de propagande servant à formater les esprits et à perpétuer l’ordre établi et ses iniquités ». Puis Tistou « découvre les inégalités, les mécanismes d’oppression, les injustices de cet ordre social en apparence parfait, cautionné et entretenu par la classe dirigeante »… « Cette prise de conscience est cruciale dans la formation de Tistou car elle ouvre la voie au questionnement de l’ordre établi et à une volonté d’émancipation par rapport au système totalitaire qui régit les rapports sociaux. Le message humaniste, écologiste et pacifiste que porte Tistou ne cesse d’être actuel. »
Cette relecture grotesque est ignoble en ce sens qu’elle porte atteinte à la mémoire de Maurice Druon, et du cher Henri Sauguet qui fut longtemps président, et président actif, d’Una Voce.
En dehors de cela, ce ne serait que d’une affligeante banalité… s’il ne s’agissait pas d’un opéra pour enfants. Et que les écoles, y compris catholiques, vont y envoyer les enfants. Pour un bourrage de crâne des pires idéologies. « Dès 6 ans »…
On remarquera aussi qu’il faut lire la notice du metteur en scène pour découvrir la perversité du spectacle. Dans le programme de la saison, Tistou est présenté normalement :
Teinté d’humour et de poésie, cet opéra d’Henri Sauguet raconte les aventures d’un petit garçon qui pose un regard neuf sur la vie. Parce qu’il s’endort à l’école, Tistou suit les leçons de Monsieur Moustache, le jardinier de ses parents, et découvre qu’il a un don, celui de faire pousser des fleurs. Une aventure à vivre en famille !
Le double langage est patent. C’est celui du père du mensonge.
Commentaires
Tais-toi ne réussit pas à l'école "parce que cette dernière n’est qu’un instrument de propagande servant à formater les esprits et à perpétuer l’ordre établi et ses iniquités".
Ça n'est pas lourdingue du tout, contrairement à L'Enfant et les sortilèges de Ravel et Colette.
En plus, c'est une chouette idée d'emmener en brigades pressées les petits écoliers pour qu'ils comprennent bien que leurs maîtres sont des garde-chiourmes de la prison bourgeoise.
C'est tellement stupide, grotesque et abject à la fois qu'on hésite entre les pleurs et les rires ! En tout cas, il faut protester et demander aux écoles catholiques de ne pas envoyer de pauvres enfants se salir avec une telle chose !
Les japonais avaient adapté le conte en dessin animé, en 1990, Fidèle au texte et avec de belles images. Il n'a jamais été diffusé en France. Oui au Québec et dans d'autres pays dont la Hongrie
https://www.youtube.com/watch?v=ydWNDjcMAN4
Les pourrisseurs partisans de la culture de mort n'ayant plus eux-mêmes des enfants, il ne leur reste plus qu'à pourrir les enfants des autres.
Dans le même "mauvais" genre ..... https://www.youtube.com/watch?v=nFUtvNumO34
Nous on joue les hommes noirs à lunettes rondes et sommes surpris que tu nous aies épargné. Pensions de ta part mériter une petit remarque en mode colonialiste...
On a oublié un e à petit. Confuses. Sinon on a vu ta tête. T'as l'air de t'ennuyer sec dis donc...