Hier sur Euractiv :
«Les journaux en Pologne sont dans une situation intenable»
L'inquiétude monte au Parlement européen sur les droits des femmes en Pologne
Aujourd’hui sur Euractiv :
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Hier sur Euractiv :
«Les journaux en Pologne sont dans une situation intenable»
L'inquiétude monte au Parlement européen sur les droits des femmes en Pologne
Aujourd’hui sur Euractiv :
« Transgenres : l’administration Trump relance la guerre des toilettes », annoncent de nombreux médias reprenant l’AFP. Certains disent même que c’est « Donald Trump » qui « relance la guerre des toilettes ».
Alors que c’est évidemment Obama qui a lancé la « guerre des toilettes » en imposant cette perversion que des hommes puissent aller dans les toilettes des femmes (dans les écoles !) sous prétexte qu’ils se disent « de genre féminin »…
Certains prétendent même que « Donald Trump s’apprête à fermer les toilettes transgenres », comme s’il y avait aux Etats-Unis des toilettes réservées aux soi-disant transgenres…
Le vrai titre est donc que le gouvernement de Donald Trump va mettre fin à l’assouvissement d’un fantasme de pervers.
Les corps de deux coptes ont été retrouvés hier derrière une école d’ al-Arich, le chef lieu du Nord-Sinaï. Saad Hana, 65 ans, avait été criblé de balles, et son fils, Medhat, 45 ans, brûlé vif.
Cela porte à six le nombre de coptes tués dans le Sinaï ces dernières semaines.
Ces derniers jours un message vidéo de l’Etat islamique annonçait de nouvelles attaques contre les chrétiens.
Extraits d’un article d’Anne Dolhein sur Réinformation.tv :
Aujourd’hui âgé de 93 ans, Gregory Baum, prêtre et théologien canadien, vient de révéler dans un livre de mémoires qu’il a secrètement, et pendant des décennies, eu des relations homosexuelles. Toute une vie d’activité homosexuelle à la barbe de l’Eglise – à propos d’un expert du concile Vatican II, considéré comme un de ses acteurs majeurs, c’est une information de poids.
C’est Gregory Baum, en effet, qui est crédité de la composition de la première ébauche de Nostra aetate, l’un des documents les plus controversés du Concile qui introduit la nouvelle présentation des relations de l’Eglise catholique avec les religions non chrétiennes.
(…)
Baum avoue avoir eu sa première rencontre homosexuelle à l’âge de 40 ans dans un restaurant à Londres. A l’époque – c’était en 1963 – il avait envisagé de demander sa réduction à l’état laïc mais préféra s’abstenir des formalités. Il devait par la suite épouser une ex-religieuse divorcée qui accepta, lorsqu’ils s’installèrent à Montréal en 1986, sa relation homosexuelle avec un ancien prêtre dont il était tombé amoureux.
Gregory Baum reste bien en cour. Le père Thomas Rosica, modérateur anglophone des conférences de presse lors des synodes sur la famille, l’a interviewé à plusieurs reprises, notamment à l’occasion de son émission à la télévision canadienne catholique, Salt and Light, où il avait longuement fait état, en 2012, de toute son admiration pour ce théologien qu’il disait connaître depuis très longtemps : « J’ai certainement beaucoup admiré votre théologie, vos écrits, mais également votre amour de l’Eglise, votre amour du Christ, et vous avez aidé à garder vivants non seulement l’esprit du concile Vatican II mais également l’enseignement authentique du Concile », s’épanchait Rosica.
J’ai appris par le Forum catholique la mort, avant-hier, de notre ami Denis Merlin.
je ne le connaissais pas de visu, mais il était notre ami parce qu’il visitait habituellement ce blog, le citait dans le sien, et participait aux commentaires, et aux discussions qui s’en suivaient, avec intelligence et de façon toujours intéressante même quand je n’étais pas d’accord avec lui. Ami fidèle et ancien (le plus ancien peut-être) de mon blog, puisqu'il a fait 2.583 commentaires, le premier le 23 novembre 2006, deux mois après sa création. Il avait d’ailleurs annoncé récemment dans un de ses commentaires qu’il allait mourir, mais il semble que cela ait été plus rapide que prévu.
Que le Seigneur l’accueille dans sa lumière et dans son amour, où il était déjà ex parte.
Dans sa catéchèse du 9 septembre 2009, Benoît XVI attirait l’attention sur un texte ecclésiologique de saint Pierre Damien. Il en citait les premiers mots. Les voici avec la suite.
L'Eglise du Christ demeure liée par une union si étroite de charité que, dans le mystère, elle est une seule dans la pluralité des sujets et tout entière en chacun. C'est pourquoi on n'a pas tort de considérer toute l'Eglise universelle comme seule unique épouse du Christ et toute âme sainte, par le mystère du sacrement, on la croit l'Eglise tout entière.
Si nous faisons une recherche approfondie dans le domaine de l'Ecriture Sainte, nous trouvons souvent que l'Eglise est indiquée dans la personne d'un seul homme ou d'une seule femme En effet, bien que l'Eglise apparaisse multiple pour le grand nombre de gens qu'elle accueille, elle est toutefois unique et simple, étroitement unie par le mystère d'une seule foi et de la divine régénération.
Si l'Eglise entière est indiquée dans une seule personne, elle est une en tous et tout entière en chacun (« in omnibus sit una et in singulis tota ») : ainsi parmi les nombreux elle est simple pour l'unité de la foi, et elle est multiple en chacun par le lien de la charité et par les différents charismes : puisque « le sanctificateur et les sanctifiés ont tous la même origine » (He 2,11), nous sommes tous une seule chose.
La sainte Eglise, bien qu'elle soit diversifiée par la multiplicité des personnes, est fondue en unité par le feu de l'Esprit Saint ; c'est pourquoi, même si quant aux lieux concrets elle semble divisée en parties, le sacrement de l'unité intime ne peut toutefois être en aucune façon rompu dans son intégrité, « parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous fut donné » (Rm 5,5). Ainsi, cet Esprit qui est sans doute un et multiple, un dans l'essence divine, multiple par ses divers charismes, remplit la Sainte Eglise de ses dons, de façon à ce qu'elle soit une en tous et tout entière dans ses parties.
C'est justement ce mystère de l'indivisible unité que recommande le Christ, quand il disait au Père, en parlant de ses disciples : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais pour ceux-là aussi qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme nous sommes un » (Jn 17, 20-22).
Si ceux qui croient dans le Christ sont une seule chose, partout où se trouve physiquement un membre, là, par le mystère du sacrement, il y a aussi le corps entier. Et ce qui appartient à la totalité semble aussi convenir en quelque sorte à une partie. Puisque ce qu'une assemblée ecclésiale chante tout ensemble n'est pas absurde si une seule personne le dit singulièrement; de même que ce qui est exprimé par un seul selon la coutume peut être dit de façon irrépréhensible par beaucoup.
C'est pourquoi, quand nous nous trouvons ensemble nous disons avec pleine raison : « Tends l'oreille, Seigneur, réponds-moi, pauvre et malheureux que je suis ; garde mon âme car je suis ton ami » (Ps 85,1s.). Et quand nous sommes seuls il n'est pas inopportun de chanter : «Criez de joie pour Dieu notre force, acclamez le Dieu de Jacob » (Ps 80,2). Le fait que beaucoup disent ensemble : « Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse en ma bouche » (Ps 33,2) n'est pas non plus en dehors de la réalité, tandis que souvent, tout en étant seuls, nous parlons au pluriel en disant : « Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons ensemble son nom » (Ps 33,4).
Il est clair que, dans ce cas, la solitude de l'individu n'ôte pas de vérité aux expressions au pluriel, dans l'autre cas la multitude des fidèles ne détone pas en s'exprimant au singulier : car par la grâce de l'Esprit, qui est présent en chacun et qui remplit tout, la solitude est comprise au pluriel et la multitude au singulier (« solitudo pluralis, multitudo singularis »).
Là où il y a l'unité de la foi, il n'y a sûrement ni solitude pour l'individu, ni lacération de la diversité pour beaucoup. L'Eglise tout entière est sans doute un unique corps. Et si, tout en étant nombreux, nous sommes une seule chose dans le Christ, chacun de nous possède tout en lui comme étant à nous (cf. 1 Co 3,23) ; apartés dans notre solitude physique, il peut sembler que nous soyons loin de l'Eglise ; mais nous sommes au contraire très présents en elle grâce au mystère de l'indivisible unité.
Nos saints Pères ont établi que la relation et la communion des fidèles du Christ devait être tellement sûre qu'ils l'ont introduite dans le Symbole de la foi catholique et ils ont établi que nous devions la répéter parmi les premiers éléments de la foi chrétienne. Or, en effet, quand nous disons : « Je crois en l'Esprit Saint, la sainte Eglise », nous ajoutons tout de suite « la communion des Saints » : et là où nous donnons à Dieu le témoignage de notre foi, nous ajoutons aussi par conséquent la communion de l'Eglise, qui est une seule chose avec lui. C'est là la communion des Saints dans l'unité de la foi : croyant en un seul Dieu, ils sont renés en un seul baptême, ils ont été confirmés en un seul Esprit Saint, et par la grâce de l'adoption, ils ont été accueillis dans l'unique vie éternelle.
Un tribunal de Lahore a jugé coupables de « terrorisme » 42 chrétiens, lundi, et a refusé leur libération sous caution.
Ces chrétiens font partie du groupe qui avait été arrêté après l’attentat contre une église catholique et une église protestante le 15 mars 2015. Après le double attentat, des chrétiens avaient poursuivi et tué deux musulmans qui auraient pu être coupables mais ne l’étaient pas…
84 chrétiens avaient été arrêtés. 42 relâchés. 42 inculpés…
La Commission Justice et Paix des évêques catholiques (qui avait évidemment condamné le lynchage) souligne que « les auteurs de l’attentat criminel contre les églises et les fidèles en prière sont encore impunis ». Et Selon l’ONG CLAAS au moins 32 inculpés « ont été accusés injustement ».
Pour la première fois en trente ans, le prochain recensement de la population égyptienne comprendra dans ses formulaires de collecte des données un espace où pourra être signalée la confession religieuse. Ce ne sera que facultatif, conformément aux normes internationales. Mais cela donnera une idée de l’importance de la population copte, et permettra de réduire le grand écart entre les « estimations ».
Vu ce qui se passe dans d’autres pays (Irak, Syrie, Liban…) on pourrait craindre qu’un tel recensement mette en évidence une surestimation du nombre des chrétiens par les Eglises. Mais il se pourrait bien que ce soit le contraire, et que la population chrétienne se soit accrue dans certaines provinces et dépasse réellement les 10 millions dans l’ensemble du pays, soit les 12% que revendique l’Eglise copte.
L’introït de la messe est celui du commun des évêques, que l’on retrouve notamment aux fêtes de saint Martin et de saint Nicolas (dans les manuscrits médiévaux on le trouve surtout pour la fête de saint Marcel). Le voici chanté par les moniales d’Argentan, dans un enregistrement de 1973.
Státuit ei Dóminus testaméntum pacis, et príncipem fecit eum : ut sit illi sacerdótii dígnitas in ætérnum.
Meménto, Dómine, David : et omnis mansuetúdinis ejus. Gloria Patri…
Le Seigneur fit avec lui une alliance de paix et l’établit prince, afin que la dignité sacerdotale lui appartînt toujours.
Souvenez-vous, Seigneur, de David et de toute sa douceur.
Le psaume est le 131, qui exalte le sacerdoce dans la « tente » (tabernacula) du Seigneur. Le verset est tiré de l’Ecclésiastique (45,30) qui reprend la bénédiction spéciale de Phinéès (Pinhas, Pinchas), petit-fils d’Aaron, que l’on trouve dans le livre des Nombres (25,13). Phinéès est récompensé d’une alliance sacerdotale particulière et éternelle pour avoir été spécialement zélé en tuant d’un seul coup de lance l’israélite et l'étrangère avec laquelle il couchait…
Après moultes menaces, la Commission européenne avait donné deux mois au gouvernement polonais, le 21 décembre dernier, pour prendre les mesures adéquates afin de « rétablir l’état de droit », notamment en ce qui concerne la Cour constitutionnelle.
Hier, 20 février, le ministère polonais des Affaires étrangères a publié un communiqué affirmant que tous les changements apportés par les autorités polonaises étaient « conformes aux critères européens » et avaient créé les « bonnes conditions pour un fonctionnement normal » de la Cour constitutionnelle. Et il soulignait : « Une fois encore, la Pologne rappelle que le contentieux politique actuel sur les principes de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ne peuvent servir de base pour affirmer qu’il existe une menace systémique sur les règles du droit. »
Ce mardi 21 février, le ministre, Witold Waszczykowski, a déclaré à la radio : « Nous avons expliqué en détail [à la Commisson européenne] ce qui s’est passé en Pologne, comment la réforme a été effectuée en ce qui concerne la Cour constitutionnelle et sur d’autres questions soulevées dans les recommandations de décembre de la Commission, et nous considérons que l’affaire est close. »
Et d’ajouter : « J’ai voyagé à travers l’Europe ces derniers mois, je suis allé dans diverses capitales, où j’ai discuté des affaires européennes, et personne ne m’a interrogé sur les questions polonaises. Donc c’est une affaire qui est terminée. »
Mais il ne faut pas sous-estimer la capacité d’acharnement des eurocrates quand un gouvernement leur résiste. Un porte-parole de la Commission a déclaré : « La Commission n’a pas d’orientation politique quand il s’agit de règles de droit. Quand le droit est mis en cause dans un Etat membre, c’est un problème pour tous les autres Etats membres. » Or, dès samedi, le vice-président de la Commission Frans Timmermans appelait les autres pays membres de l’UE à soutenir Bruxelles : « Il est clair que la Commission ne peut pas le faire seule. Les Etats membres et la Commission doivent être solidaires. Chacun doit prendre ses responsabilités. »
Et l’agence Reuters, répétant servilement ce qu’on lui dit à Bruxelles, croit pouvoir affirmer que la réponse polonaise ranime « le risque de voir Varsovie perdre son droit de vote au sein de l’UE ». Alors que chacun sait qu’il n’en est rien, puisqu’il faut une décision unanime et qu’il y aurait au moins la Hongrie pour voter contre…